..Toi qui entres ici, abandonne tout espoir de trouver un contenu sérieux. Ici, on dérise, on batifole, on plaisante, on ricane.

dimanche 26 août 2012

Le lecteur ne savait pas lire





Ma vie est une interminable suite d’épiques aventures. Je comprends qu’elle passionne le monde. Pas plus tard qu’avant-hier, afin de mettre fin au long lamento de ma compagne qui se plaignait que je monopolise MON ordinateur lors de ses séjour en mon humble demeure je décidai de faire l’emplette d’un routeur Wifi. Appareil qui permettrait  la connexion sans fil dans l’ensemble de la maison.

Sitôt dit, sitôt fait. On est homme d’action ou pas ! Nous nous rendîmes donc en la bonne ville de Vire dans le magasin spécialisé de M. Leclerc. Pour une somme raisonnable, j’acquis la chose et nous revînmes  tout guillerets à l’idée, elle, de se livrer sans retenue aux joies de l’Internet,  et moi à celle de ne plus entendre ses récriminations.

Hélas, le fatum frappa une fois de plus ! L’appareil s’installait suivant un processus indiqué sur le CD qui l’accompagnait. J’ouvris donc le tiroir du lecteur et là une vision d’horreur m’attendait : l’intérieur de ce lecteur apparut couvert d’une poussière brunâtre que j’évacuai à l’aide d’un chiffon.  Il faut dire que je n’écoute jamais de musique pas plus que je ne visionne de films. Une fois le disque introduit un message apparut : « Mettez un disque dans le lecteur ». « Mais c’est ce que je viens de faire, pomme à l’eau ! » Rétorquai-je à l’imbécile. Un nouvel époussetage suivit mais sans effet. Plus les échecs et les conseils de mon aimée  se multipliaient, plus montait en moi une vision claire, amère et rageuse de la condition humaine en général et de la mienne en particulier. Je me voyais déjà contraint de retourner à Vire supplier le SAV de Leclerc  de changer le lecteur tout en devinant par avance la réponse dédaigneuse du vendeur : « Mais, mon pauvre monsieur, votre modèle ne se fait plus ! »

Pourquoi fallait-il que le destin s’acharne ?  Béotien que je suis, j’ignorais si mon ordinateur jouait ou non un rôle central dans le réseau. Je me voyais donc avec sur les bras un appareil inutile et des jérémiades continuées. Mon amie eut une idée. Et si nous copions le disque sur une clé USB. Pourquoi pas, mais que le contenu d’un disque tînt sur une clé de 2Go me paraissait peu probable surtout si le disque contenait un logiciel d’installation. L’ordinateur de ma compagne nous révéla que la taille du disque n’était que de 2 ou 300 mo. Alléluia ! Il ne s’agissait que d’un mode d’emploi ! La copie du disque faite, je procédai à l’installation et, ô miracle ! , nous disposâmes bien vite d’un réseau Wifi. L’harmonie nous revint avec le sourire qui l’accompagne.

Avouez tout de même que nous n’étions pas passés loin du drame !

samedi 25 août 2012

Breivik : soyons clair




Hier, Anders Behring Breivik a été condamné à 21 années de prison dont 10 années incompressibles après avoir été reconnu responsable de ses actes. Il se peut que les 21 années de sa condamnation soient prolongées au cas où on le considérerait comme dangereux.  Dangereux, un gars qui a tout juste tué 77 personnes et qui n'en exprime aucun remords ? Ce serait étonnant !

Ce jugement me semble montrer les limites d’un système judiciaire totalement incapable de protéger la société alors que c’est tout de même sa seule et unique raison d’être.  Pour moi, les choses sont simples : une personne qui exécute de sang froid  autant d’êtres humains se retranche lui-même de l’humanité et mérite la peine de mort. J’ai déjà exprimé ce que je pensais de l’homme à l’origine de sa suppression dans notre pays.

Mais me dirons certains, et de tous bords, vous êtes en totale contradiction  avec vous-même ! Vous vous déclarez ennemi d’une société multiculturelle et vous appelez à exécuter un brave garçon qui partage vos idées ! Ma réponse est claire : ce garçon n’est pas brave et je peux être d’accord avec quelqu’un qui dit qu’il fait jour à midi sans pour autant lui pardonner les crimes  qu’il commettrait pour défendre cette évidence. S’il existe des idiots pour la nier, ce n’est pas en les zigouillant qu’on fera avancer les choses.

Il est important d’exprimer pourquoi on est pour ou contre une conception de la société. Si je suis contre le développement d’une société multiculturelle et du communautarisme qu’elle porte en elle c’est  que je pense qu’à terme elle mène à  l’instabilité sociale et à des affrontements. Surtout quand certaines de ces communautés ont une conception irrémédiablement  incompatible avec nos valeurs démocratiques. Il s’agit donc de défendre la démocratie et non de prôner la pureté de la race ou le repli sur soi comme l’insinuent ou le pensent certains. Or la démocratie ne se défend pas avec les armes totalitaires que sont la violence et le terrorisme.

Pour moi, ce qu’à fait Breivik est IMPARDONNABLE.  Les simplistes bisounours de gauche peuvent pratiquer tous les amalgames  qu’ils veulent, ça ne changera rien à mes convictions profondes tout au plus cela me renforcera-t-il dans l’idée que bêler avec les moutons est aussi stupide qu’hurler avec les loups. Je ne me sens ni loup ni mouton : simplement humain et en tant que Français, m’inscrivant dans une civilisation occidentale ou règne une forme imparfaite mais cependant acceptable de démocratie, je ne fais que défendre des valeurs qui me paraissent plus aptes que d’autres à assurer le développement harmonieux des personnes.

Comprenne qui pourra…

vendredi 24 août 2012

La guerre a repris !


Notez que fair-play et beau langage ne sont pas les caractéristiques principales de ces rongeurs



On n’est plus en sécurité nulle part. Mes démêlés avec les rongeurs de patates je les ai déjà contées ici et . Campagnols, mulots ou rats ces sales bêtes avaient ravagé ma récolte l’an dernier. Prudence étant mère de sûreté, cette année j’avais entreposé mes pommes de terre dans la maison, sous l’escalier, dans des seaux, en un placard bien fermé. Et que vis-je avant-hier en ouvrant la porte dudit placard ? Des pommes de terre rongées ! 

Ce qui est curieux c’est qu’il n’y a pas d’accès à ce placard : la porte rase le sol, aucun trou dans l’escalier. Parviendraient-elles à rentrer par les gaines plastique qui amènent l’eau ou font sortir les câbles électriques ?  Parviennent-elles  à s’introduire dans la maison, partant du toit, en se glissant entre mur et isolation ? L’heure n’était pas aux spéculations mais à l’action !

Sans perdre de temps, je trouvai des pièges à souris. Je les garnis de fromage et les plaçai dans le placard : Et hier matin les deux pièges avaient fonctionné : deux cadavres de mulots, ou de campagnols gisaient, la tête prise. Le plus curieux c’est que le fromage de l’un des pièges était totalement rongé. L’infâme monstre aurait-il fini de manger la dernière bouchée de fromage quand le piège s’est déclenché? Un de ses complices aurait-il boulotté tout  une fois le piège refermé  sans se soucier de la présence du cadavre de son compère?  Je pencherais plutôt pour cette dernière hypothèse tant la moralité ce ces animaux me paraît douteuse.

Maintenant, sont-ils en nombre? J’ai regarni les pièges hier soir. Ce matin j'ai constaté deux nouvelles prises. Nous verrons bien combien de ces vandales il faudra exterminer pour sauver mes patates. Une chose est certaine : la lutte durera tant que le dernier rongeur n’aura pas expiré. Non mais !

DERNIÈRE MINUTE : J'ai enfin identifié de manière certaine le criminel de guerre qui ravage mes patates : il s'agit d'un certain Apodemus sylvaticus plus connu en France sous le nom de "mulot sylvestre". Je vous épargnerai la liste des nombreux pseudos sous lequel il opère dans d'autres pays. Sylvestre ! J'ten foutrai moi, des sylvestres ! Que ne reste-t-il dans ses bois ?

jeudi 23 août 2012

L’amour (n’)est (pas que) dans le pré !





Mardi, au marché du chef-lieu de canton, j’ai eu l’honneur, l’avantage, le privilège insigne de croiser et d’humblement saluer des  stars. Des vraies. Rien moins que Thierry et Annie, héros de l’émission « L’Amour est dans le pré » de M6. Ceux qui ne connaissent pas peuvent arrêter ici leur lecture.

Continuons avec les autres. Thierry, le ventre dépassant avantageusement dans l’espace laissé entre le T-shirt et le bermuda tenait à la main une corde à tirer les veaux, accessoire indispensable à tout négociant en bestiaux qui se respecte. Le visage rubicond et la démarche fière, de son pas conquérant quoiqu’un rien embarrassé par le surpoids, il avançait parmi les allées suivi des regards de tous et de commentaires variés allant de l’incrédule à l’admiratif en passant par l’enthousiaste. A ses côtés, plus réservée, un petit chien dans les bras s’avançait le belle Annie. Mais sans contredit possible, c’est son séducteur ventru et sa couperose qui tenaient la vedette.

Il est saisissant de voir comme un passage à la télévision peut changer un homme quelconque en star. Le prétexte de l’émission est de faire trouver l’âme sœur à des agriculteurs. Ce qui est clivant. Loin de moi l’idée de négliger les vertus de cette profession. Ils mènent une vie rude et laborieuse et sont plus souvent à la peine qu’à l’honneur. Les femmes, attirées comme papillons par les lumières de la ville ou désireuses de joies plus exaltantes que celles que procure la vue du cul des vaches ou des sillons boueux, ont tendance à fuir les fermes. Ils ont du mal à se caser, les pauvres ! Alors, bonne fille, la télé leur offre une nouvelle chance.  Mais attention, c’est du spectacle et le casting ne laisse rien au hasard. Il y a des emplois, comme au théâtre. Il faut un bon gros plouc bien d’cheux nous bonguiou, un beau gosse,  un gentleman (ou une lady)-farmer, etc… Il faut organiser des contrastes. Si on envoie des pétasses en talons aiguilles patauger dans le purin, ça fait monter l’audimat !

N’empêche, en nos temps de grande solitude pourquoi réserver aux seuls cultivateurs, vignerons ou éleveurs la grâce télévisuelle ?  Il y a des tas de célibataires dans toutes les professions. Vous croyez qu’il suffit de passer son temps à vider les maquereaux et  à découper des filets de sole pour que des créatures de rêve ou même de cauchemar vous tombent dans les bras ? Et le plombier c’est pas en soudant sous les éviers qu’il trouvera chaussure à son pied. Le boulanger a ses chances, mais comme l’a montré avec talent M. Pagnol, si c’est pour se retrouver cocu… Et le maçon, le charpentier, le plâtrier, le vidangeur, le couvreur, l’épicier, le quincailler, le marin pêcheur, le charcutier-traiteur, l’entrepreneur de pompes funèbres  que fait on pour eux ?

L’amour est peut-être dans le pré mais pourquoi ne serait-il pas dans la poiscaille, dans les tuyaux de 12, dans le pétrin, sur l’échafaudage, sur les toits, dans l’auge à plâtre, dans le camion citerne, dans l’arrière boutique, dans les boîtes à clous,  dans le roof, dans le laboratoire ou dans la salle de recueillement ?

Ça  devrait intéresser les foules…  Surtout que, comme les paysans qu’on nous montre, ils pourraient passer leur temps à tout autre chose qu’à exercer leur métier : faire des petits tours en montgolfière, aller au restau, s’exercer au karaoké, rouler en VTT, que sais-je encore ? Ce ne sont pas les activités qui manquent…

Il sera toujours temps de revenir à la morne routine de la vie quotidienne. Et si l’amour est là il permettra peut-être de surmonter l’ennui que génèrent à la longue les conversations centrées sur le poiscaille, la soudure, la boulange, les murs en parpaings, les poutres et chevrons,  le plâtre, les fosses septiques, la tuile mécanique ou l’ardoise, le prix des nouilles, les secrets du boulon de 12, le cours du flétan, la chair à saucisse, ou les vertus du cercueil en chêne…

mercredi 22 août 2012

Ouvrir un bar à putes à Romorantin




Un de mes commentateurs réguliers, conscient de ma vaste expérience de la vie et de la sagesse que j’ai su en tirer, m’exprime dans un message personnel son désir d’ouvrir un bar à putes à Romorantin et me presse  de lui indiquer les réflexions que m’inspire  son projet.

Conscient qu’il n’est probablement pas le seul à nourrir une telle ambition et préoccupé de mettre mes lumières au service de ceux qui me font l’honneur de leur accorder quelque crédit, j’ai décidé de publier aujourd’hui ma réponse.

Cher Léon *,

Ah Romo! Que de souvenirs !  Ainsi, c’est dans cette charmante cité du Loir-et-Cher que vous souhaiteriez monter votre petite affaire ! Comme je vous comprends ! Ouvrir un bar à putes à Romorantin est le rêve que caressent,sans oser s'y lancer,  bien des politiciens, capitaines d’industrie et stars de l’audio-visuel en quête de reconversion. Si j’avais votre âge, je serais tenté de vous voler l’idée.

Mais foin de vains regrets, je ne saurais trop vous encourager dans ce projet  d’entreprise familiale. La prudence qui vous pousse à ne commencer qu’avec votre femme, sa sœur et votre belle-mère me paraît tout-à-fait recommandée à une époque aussi incertaine que la nôtre. N’oublions pas que les projets de Mme Najat Vallau-Belkacem s’ils se trouvaient appliqués risqueraient de nuire à votre commerce. D’autre part, la photo jointe me laisse penser que votre équipe devrait être  en mesure de satisfaire la plupart des demandes d’une sous-préfecture. La France est un pays vieillissant et les goûts de nos contemporains tendent à devenir bizarres : l’offre me paraît donc adaptée.

Sinon, le nom que vous avez choisi pour votre établissement est  parfait. « Le Baraputh » ! Il annonce la couleur et laisse sous-entendre par la rime qu’il appelle que quelques diableries y seraient permises…


Une chose me chiffonne cependant : repeindre en rouge l’enseigne du négociant en bilboquets qui occupait auparavant les lieux que vous guignez me semble de nature à égarer vos clients potentiels. Pour beaucoup, bilboquet = Henri III et Henri III = vous voyez ce que je veux dire… Il serait dommage que les chalands ne viennent que pour vous. Croyez m’en : une lanterne peinte en rouge, si plus classique,  serait mieux adaptée.

J’espère que ces quelques remarques seront propres à encourager votre entreprise.

Cordialement vôtre,

Jacques

*J‘ai bien entendu changé le nom


DERNIÈRE MINUTE : Inspiré par mon commentaire sur le nom de son établissement, Léon*, jamais à court d'inspiration me soumet une nouvelle appellation : "Belles et putes". Le coup d’œil diabolique est plus souligné. Néanmoins, à voir la photo qu'il me fit parvenir, je crains qu'un de ces qualificatifs n'entraîne une certaine désillusion chez le client ainsi alléché.
*J‘ai bien entendu changé le nom

mardi 21 août 2012

Ces voix du passé qui nous hantent…




Depuis quelque temps, je recevais des appels téléphoniques  où une voix préenregistrée m’annonçait que j’allais bientôt être mis en contact avec une certaine Madame Dumoulin  qui voulait me parler d’une affaire urgente me concernant. Vu que je ne suis concerné par aucune affaire urgente, je m’empressais de raccrocher avant que la mère Dumoultruc ne vienne me casser les choses avec ses propositions honnêtes ou pas.

Et voilà-t-il pas qu’au courrier d’hier, je reçois une lettre émanant d’une société parisienne dont le sigle ne disait rien. Je l’ouvre et mes yeux étonnés découvrent  un papier intitulé « Lettre-Télégramme ». Mazette, me dis-je ! Une Lettre-Télégramme à moi adressée ! Mais qu’est-ce donc qu’une Lettre-Télégramme ? Eh bien, c’est un papier sur lequel on a écrit en en-tête « Lettre-Télégramme » et sur lequel  cette inscription est répétée à l’envie. Et qu’est-ce qu’elle me disait la fameuse Lettre-Télégramme ? Je ne vous ferai pas languir d’avantage : elle me demandait d’appeler au plus tôt la mère Dumoulmachin pour une affaire que vous aurez déjà devinée urgente et me concernant. J’aurais pu m’inquiéter, craindre que la mère Dumoul’ ne soit plus en état de m’appeler et qu’elle recoure en désespoir de cause à l’écrit pour me contacter.  Je n’en fis cependant rien. Pas plus que je n’appelai le numéro donné.

Je relevai simplement les coordonnées de la société et les tapai sur Google. Je tombai sur des forums où il était question d’une société de recouvrement de créances de ce nom. Je n’en fus qu’à demi étonné. Des gens affolés posaient la question de savoir que faire lorsque l’on recevait ce genre de courrier ou d’appel après qu’ils aient eu la faiblesse d’y répondre ou d’écrire. La réponse est bien évidemment : rien. Ces sociétés rachètent à vil prix des créances pourries à des sociétés de crédit. Celles-ci n’ont aucune valeur, les démarches nécessaires n’ayant pas été accomplies ou s’étant avérées vaines. Il n’empêche qu’en harcelant certaines personnes fragiles, ils parviennent à obtenir des paiements…

Il y a plus de 12 ans que je n’avais pas eu affaire à ces braves gens. Je les avais envoyés se faire voire chez Dumoulin (ou étaient-ce les grecs ? Va savoir, il y a si longtemps…)

Normalement, si cette option existait sur Blogspot, vous devriez voir l’image de votre écran se troubler puis redevenir plus claire et me voir apparaître avec 23 ans de moins comme dans tout flashback qui se respecte. Comme cet effet spécial n’existe pas, imaginez-le.

Nous sommes en 1989. Après huit ans de commerce, nous venons de déposer le bilan. Le ménage bat méchamment de l’aile. Comme l’affaire était au nom de mon épouse, elle est protégée par la cessation de paiement. Moi pas. J’étais caution pour tout. C’était donc à moi que les créanciers s’en prennent. Heureusement, comme j’étais au chômedu (sans rien toucher comme il se doit) l’œuf était dur à tondre. Même impossible à tondre qu’il était l’œuf ! Il lui arrivait parfois des envies de faire l’omelette mais évitons le pathos. Ayant à ma seule charge une cinquantaine de milliers d’Euros à payer, pas un rond, plus d’amour ni de logement et pas de boulot, je jugeais mon avenir pas très brillant. C’est pourquoi je pris la sage décision d’aller voir en Albion si l’air était meilleur. Il l’était. J’en revins  trois ans et demi plus tard. Tout s’était calmé…

Et puis voilà qu’un beau jour de l’an de grâce 2000, quelque temps après mon deuxième divorce,  une charmante personne vint troubler ma quiétude, me réclamant avec force menaces  des sommes que j’aurais été bien en mal de lui donner si jamais j’en avais eue l’envie. J’expliquai à la mère Tatzy (ou était-ce Tapdur ? Moi et les noms…) qu’elle était certes charmante mais que je ne me souvenais plus très bien de cette époque lointaine et que si je me mettais à verser quelques dizaines de milliers d’Euros  à toute personne qui viendrait me les réclamer  je ne serais pas l’homme raisonnable auquel elle pensait s’adresser. La mère Tatzy prit très mal les choses.  Elle allait saisir ma maison, bloquer mes comptes et tout le bastringue. C’est tout juste si elle n’allait pas m’emmener captif en Alger (clin d’œil littéraire). Je lui dis que si telle était la conduite que lui indiquaient son devoir et sa conscience je ne pouvais que l’approuver. Je n’entendis plus jamais parler de cette brave femme. Et rien ne se passa.

Et voilà que ça recommence. Par quels mystérieux canaux d’information ont-ils trouvé mes coordonnées actuelles ? Mystère. N’importe comment, je m’en tape.

Dieu qu’ils sont lassants