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dimanche 11 mars 2018

Voyage au bout de la plomberie

Monsieur M. s'inquiéta hier du temps que pouvait prendre un changement de ballon. Il avait raison : changer un ballon d'eau chaude est une rude tâche. D'abord, il faut démonter l'ancien et avant cela, bien entendu, le vidanger car 150 kg d'eau rendent son extirpation du placard où il réside impossible au quasi-septuagénaire que je suis. Je doute qu'en dehors d'un haltérophile ça ne soit pas plus à la portée de plus jeunes. Une fois la vidange opérée, reste à le débrancher des circuits d'eau et électrique dont il dépend. Si couper un câble n'est pas un problème, démonter les divers raccords est une autre paire de manche. Le consciencieux plombier qui dix-sept ans plus tôt avait mis toute son énergie à installer l'appareil n'avait pas lésiné sur l'étoupe, rendant le démontage pour le moins difficile. J'y parvins cependant et sortis l'animal de sa cage. Il fallait maintenant installer sur le tableau électrique les divers éléments nécessaires à son passage du triphasé au monophasé avant de relier le circuit d'arrivée au câble nécessaire à l'alimentation du ballon. Ce fut vite fait :


J'installai également le système d'alimentation en eau. Je m'appliquai à soigner les connexion afin d'éviter toute fuite. L'espoir fait vivre !

Le lendemain, mon aimable, jeune et vigoureux voisin vint m'aider à descendre de l'étage le vieux chauffe-eau et à y monter son remplaçant. L'ancien nous donna du fil à retordre : on ne pleurait pas les matériaux dans le temps. L'autre passa l'escalier sans problème. Il ne restait plus qu'à connecter le tout. Ça se passa plutôt bien. Je remplis donc le chauffe-eau d'eau avant d'ouvrir son circuit électrique. Il fonctionnait, le voyant prenant la belle couleur orange qui convient en temps de chauffe. Seulement, au niveau du raccord d'arrivée d'eau froide je notai, lors du remplissage une mini fuite. Oh, presque rien : en quelques heures peut-être un centilitre mais un centilitre de trop. Je resserrai, mais aussi minime qu'entêtée, la fuite se poursuivit. Je plaçai une assiette sous le bloc de sécurité pour recueillir les gouttes. La fuite était vraiment minable. Ce matin, je constatai que non seulement rien ne fuyait mais que l'eau de l'assiette s'était évaporée ! A croire que la chaleur de l'eau en dilatant le métal stoppait l'écoulement. Je pris une douche, ce qui impliquait que de l'eau froide venant remplacer l'eau chaude utilisée rétracterait le métal. Ce qui se produisit et ranima la fuite, laquelle s'arrêta une fois la chaleur revenue. Une fuite minime, intermittente mais intolérable.

Si dans quelques jours le problème ne se résout pas de lui même (rêvons) il me faudra vidanger le chauffe-eau et réviser les joints. Telles sont les joies de la plomberie. Enfin le résultat n'est pas si mal :



Vue générale



L'objet de mon ressentiment

2 commentaires:

  1. Mais on est où là ? Dans la maison qu'on garde ou dans la maison qu'on vend ?

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  2. Il ne s'agit aucunement d'un pléonasme mais de la reprise polie de votre patronyme tel qu'il apparaît dans vos commentaires.

    Pour le reste, je suis en effet bien à plaindre.

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