..Toi qui entres ici, abandonne tout espoir de trouver un contenu sérieux. Ici, on dérise, on batifole, on plaisante, on ricane.

mardi 14 mai 2013

Des atouts comparés du chien et de la tondeuse



Je me faisais la réflexion que si M. Valls et Mme Taubira roulaient pour Mme Le Pen ils auraient du mal à se monter plus efficaces. Réflexion totalement hors sujet et surtout futile, vue l’importance du sujet que je vais traiter aujourd’hui.

L’exercice physique permet de vivre vieux et en bonne santé. Il permet même, parfois, de mourir jeune et épuisé. Tout est une question de mesure.  Je me disais en tondant ma pelouse ce matin qu’aucun animal, en dehors du chien et du whisky, n’était plus apte à assurer une gaillarde et heureuse vieillesse que la tondeuse. En effet, lorsqu’on possède (ou loue) un terrain d’une certaine surface, d’avril à octobre (voire plus si pluviosité (et température douce)) la tonte de la pelouse procure à celui qui ne succombe pas aux trompeuses sirènes de la tondeuse autoportée l’occasion  au moins hebdomadaire d’effectuer une longue promenade. Ainsi, moi qui vous parle passé-je à cet énergique passe-temps entre une heure et demie et deux heures avant qu’il ne soit mené à bonne fin.

Le chien, lui, offre au campagnard moins d’occasions de marche dans la mesure où il est parfaitement capable d’aller seul gambader et faire ses déjections sur le terrain. On pourrait être tenté de penser que si la tondeuse convient au rural, le chien est mieux adapté au citadin, du moins pour ce qui est de l’exercice. Je m’inscris en faux contre cette vision que je qualifierai de bornée. En effet, même en appartement, rien ne s’oppose à ce que le citadin ne possède une tondeuse. Il pourrait même la sortir et, comme le propriétaire du chien, l’emmener dans les espaces verts avoisinants.  De même que le chien en fertilise le sol, la tondeuse pourrait ainsi participer de manière citoyenne (et républicaine) à leur entretien. 

Reste à déterminer les avantages respectifs de ces deux mammifères. Le chien mange quotidiennement des croquettes. La tondeuse, elle n’en consomme jamais et si elle s’abreuve d’essence, elle ne le fait que lorsqu’on l’a démarrée. Le chien aboie lorsqu’il discerne une présence étrangère. La tondeuse ne pétarade que si on la met en marche. De ce point de vue, pour qui vit en appartement, la tondeuse est garante de meilleurs rapports de voisinage.  Il est indispensable de faire vacciner son chien. Rien de tel pour la tondeuse. Le chien laisse des poils partout.  La tondeuse pas. Il arrive assez fréquemment que le chien morde.  Il faut être d’une maladresse ou d’une imprudence exceptionnelle pour se voir amputer de quelques doigts ou orteils par sa tondeuse.  Le chien a tendance à considérer son maître comme un dieu. La tondeuse est bien moins enthousiaste. Quand on lance un bâton ou une baballe à son chienchien, celui-ci les rapporte, chose dont je soupçonne fort (sans l’avoir cependant testé) la tondeuse d’être incapable. Le chien a une durée de vie limitée. Bien entretenue, une tondeuse durera plus longtemps.  Si vous êtes un rien bricoleur, vous pouvez entretenir vous-même votre tondeuse alors que, sauf avoir de solides notions de médecine vétérinaire, soigner soi-même son chien est une autre paire de manches.
Il ressort de tout ceci que la balance penche largement en faveur de la tondeuse.  Sauf, bien entendu, si vous aimez voir vos sols, meubles et vêtements couverts de poils et que votre vanité vous amène à apprécier un statut d’idole.

Maintenant, si vos moyens vous le permettent, rien ne s’oppose à ce que vous possédiez les deux. J’en connais qui le vivent et que je ne nommerai pas. La vie des riches… Cependant, en cette période de crise, nombre de Français ne sont hélas plus en mesure de s’offrir ces deux compagnons. Espérons que cette étude les aidera à trancher ce dilemme au mieux de leurs intérêts.  

lundi 13 mai 2013

La droite en quelques mots



Madame Rosaelle me mettait hier au défi de définir ce qu’était pour moi la droite.  Je pensais me lancer dans des développements à n’en plus finir mais c’eût été aussi ennuyeux qu’inutile.

Je relèverai donc le défi mais de manière concise car il me semble que toute attitude  de droite doit se baser sur quelques notions fondamentales dont tout le reste découle :

  • Primauté de l’individuel sur le collectif. 
  • Réduction a minima du rôle de l’état. 
  • Attachement à la nation, à sa culture et à ses traditions (toute évolution devant s'inscrire dans ce cadre). 
  • Liberté économique.

 Il va de soi que cette conception n'engage que moi.

dimanche 12 mai 2013

Les rieurs en seront pour leurs frais !



Il m’a semblé ressentir dans les commentaires de mon billet d’hier des traces de moquerie. Eh bien ce qui suit leur clouera le bec de leurs auteurs : Le Héros (c’est le surnom que je me donne car ne faut-il pas en être un pour sortir les poubelles, vider le lave-vaisselle ou planter des patates (entre mille autres actes héroïques) ?) a encore dépassé ses limites et mené à bien une tâche herculéenne : mon toit est dé-moussé !

En voici la preuve :

Avant


Après
Et voici les instruments de ma torture :

Notez l'échelle et le fameux "rabot" appuyé sur l'antenne de télé (qui n'est pas nécessairement un instrument de torture) Le joli tuyau que vous apercevez en est un : il sert à évacuer les gaz de la fosse septique et manier le "rabot" à sa portée ne s'en trouve pas facilité.

 Impressionnant, non ?

samedi 11 mai 2013

Épuisé !



Mais qu’est-ce qui m’a pris ? C’est la faute à Raymond (Raymondi culpa, Raymondi maxima culpa !). Il y a quelque temps,  je l’avais vu grimpé sur son échelle entrain de gratter son toit. Non pour le chatouiller mais pour en retirer les mousses. Vu que le mien en était pourri, ça m’a donné à penser, évidemment.  Aussi, l’autre jour, lui ai-je demandé de quel outil il s’était servi pour ce faire, histoire de l’amener sournoisement à me prêter le précieux accessoire. Il me répondit qu’il avait utilisé un rabot attaché à un autre manche.  A cette annonce je pris un air incrédule et lui demandai de répéter vu qu’un rabot me semblait le dernier outil adapté à cette tâche. Il confirma et devant l’extrême perplexité qui se peignit sur mon visage, il me proposa de me faire voir la chose. D’abord il ne parvint pas à trouver l’objet puis,  l’air triomphant,  il brandit sous mes yeux ahuris ce que depuis ma plus tendre enfance j’avais toujours entendu nommer une binette. A croire que dans le Sud-manche ça s’appelle un rabot. Admettons. Vu que je m’enorgueillis de posséder  mon propre « rabot », il ne servait à rien de lui emprunter le sien.

Le lendemain, profitant du beau temps, je liai un manche  supplémentaire à celui de ma binette et me mis à l’ouvrage. Le résultat fut satisfaisant. A part que je ne parvenais pas, et de loin à atteindre le faite du toit. Des recherches sur le net me firent découvrir un manche télescopique de 5 mètres. Mon problème était réglé ! Seulement, vu que je pars pour  8 jours la semaine prochaine et que je  soupçonnais l’entreprise de faire le pont, je remis ma commande à après ces courtes vacances.

Pourtant, je continuai à dé-mousser. Hier, alors que j’avais pratiquement fini , j’aperçus Raymond dans son verger et, histoire de causer,  je lui expliquai ne pas pouvoir atteindre la partie haute de mon toit. Il y a des jours où, plutôt que se montrer urbain on ferait mieux de rester sur son échelle en feignant n’avoir pas vu le voisin. C’est ce qu’on se dit ensuite, quand  il est trop tard. Raymond est un homme serviable et plein de ressources, hélas !  Il suggéra de me prêter un tasseau, il en avait de très longs, qui en fixé au manche de mon rabot me permettrait de terminer le travail. Vu que j’avais envie de tout sauf de terminer l’ouvrage, je déclinai son offre, disant que j’allais acheter un manche télescopique, que ça pouvait attendre…  Rien n’y fit. Il insista. Et nous voilà partis dans son garage en quête de tasseau. Et il en trouva un bien long, le bougre. Armé d’une pince et de fil de fer, il vint lui-même fixer ledit  bout de bois à mon rabot (ou binette, pour ceux qui n’auraient pas suivi).  Du coup, je me remis à l’ouvrage, afin de vérifier  l’efficacité du dispositif. Ça marchait, mais gratter un toit à l’aide d’une binette munie d’un manche de 4 mètres tenue à bout de bras tandis qu’on est en haut d’une échelle n’est pas une mince affaire.



Ce matin, vu qu’il ne pleuvait pas, je me remis à l’ouvrage. J’étais loin d’avoir fini. Je recommençai l’après-midi. Mais le mal aux pieds, aux épaules et au dos ainsi qu’une grande fatigue me firent jeter l’éponge. Et me voilà épuisé, déçu de n’avoir pu terminer mais renforcé dans ma croyance que le voisin est l’ennemi de l’homme.
 
PS : Dans une première version, j'avais omis de copier/coller mon dernier paragraphe !