..Toi qui entres ici, abandonne tout espoir de trouver un contenu sérieux. Ici, on dérise, on batifole, on plaisante, on ricane.

jeudi 17 janvier 2013

Imaginez leur désarroi !



Si on en croit le Rectorat de l’Académie de Rouen, relayé par le Figaro, il s’en passe de belles dans les écoles maternelles de Seine-Maritime : quelques minutes d’un film pornographique leur auraient été diffusées « par erreur » (les guillemets sont du Figaro) en lieu et place du dessin animé prévu par l’enseignante, laquelle s’était absentée pour téléphoner.

On pourra pousser les hauts cris, s’indigner, pleurer sur le sort de ces pauvres enfants traumatisés à vie mais les faits étant là, le vin étant tiré,  plutôt que me pousser à me joindre au concert des pleureuses, j’avoue que l’affaire m’a d’abord fait sourire puis laissé pour le moins perplexe.

Ne téléchargeant ni films X ni dessins animés et ne passant pas de films à mes élèves une telle mésaventure n’aurait pu m’arriver. Toutefois, si je m’étais adonné à ces innocents passe-temps, je pense que j’aurais veillé à bien séparer les deux catégories d’enregistrements.  D’autre part, il ne me semble pas très sérieux qu’une  enseignant laisse plusieurs minutes sa classe sans surveillance pour aller téléphoner. Un peu d’organisation et de conscience professionnelle auraient donc pu éviter cet « extrêmement regrettable accident » pour reprendre les termes du Rectorat. Mais avec des si…

J’imagine l’expression  atterré qui a pu se peindre sur le visage de la pauvre instit quand elle a constaté sa bévue.  Et ce n’était là que le début de ce que j’imagine être un calvaire. Un peu de présence d’esprit eût pu lui faire prendre un air détaché, déclarer qu’il y avait trop de pub avant le  film et qu’on ferait mieux de se remettre à l’activité « collage de gommettes ». Après tout, partant du principe que tout est innocent aux yeux des innocents, les chères têtes blondes n’auraient dû y voir que du feu.  Visiblement, ce ne fut pas l’option  choisie.

Il a donc fallu prévenir  la directrice qui a son tour a dû informer l’Inspection Académique laquelle a relaté l’accident au Rectorat. Imaginez la honte :

-          Excusez-moi, Mme Dugenou, mais j’ai eu un petit problème avec ma classe.
-          Oui, Thérèse, qu’est-ce ? Rien de bien grave, j’espère…
-          Eh bien voilà : comme vous le savez, tous les vendredis je passe un dessin animé à mes élèves, ça les détend et les instruit…
-          Certes Thérèse, certes. Mais encore ?
-          Eh bien voilà : j’ai mis le disque dans le lecteur et je suis sortie téléphoner…
-          Vous l’aviez déjà vu ?
-          Oui, et puis il fallait que j’appelle la MAIF…
-          Et alors ?
-          Eh bien, en revenant je me suis aperçu  que… que…  eh bien que je m’étais trompée de disque et qu’en fait de dessin animé je leur avais passé un film de boules…
-          Pardon ?
-          En fait de dessin animé  je leur ai passé un film de cul.
-          Parlez plus fort, Thérèse, je ne vous entends pas !
-          Eh bien , au lieu du dessin animé, je leur ai passé un film porno !
-          Mais c’est incroyable, ça !  Comment l’expliquez-vous ?
-          Eh bien, j’ai dû me tromper en partant ce matin. Je pars toujours en coup de vent..
-          Mais c’est fâcheux, Thérèse, c’est très fâcheux même… Comment les enfants ont-ils réagi ?
-          Ça avait l’air de les intéresser. J’ai bien entendu arrêté ça tout de suite…
-          Vous avez bien fait. N’empêche que vous nous avez mis, l’école et moi,  passez-moi l’expression, dans un caca bien noir. Je vais appeler l’Inspection pour savoir quelle attitude adopter…

On pourrait imaginer bien des dialogues différents, mais quel qu'il ait été, informer sa hiérarchie de ce genre d'histoire n'a pas dû être une partie de plaisir !

mardi 15 janvier 2013

Voilà le travail !



Vue d'ensemble


Les photos que le monde entier attendait sont enfin publiées : l’opération Portes du Garage est terminée et en voici le résultat. Il ne me reste plus qu’à effectuer quelques retouches de peinture.

Détail de la quincaillerie rénovée

Je sais, je sais, on va m’objecter que c’était mieux avant. Que dirai-je aux passéistes ? Qu’au lieu de faire de ma maison un endroit confortable j’aurais dû conserver ses murs pourris d’humidité, sa douche déglinguée, son joli carrelage brun ? Qu’y installer le chauffage était anachronique ?  Qu’une cuisine équipée, qu’un foyer fermé, qu’une isolation nuisaient à son côté rustique ?

Ce qui m’a intéressé dans cette rénovation, c’est d’apprendre comme on fabrique des portes. Je ne l’avais jamais fait. Et c’est ce qui me plaît dans le bricolage. Autant fabriquer des portes à longueur d’année me paraîtrait aussi ennuyeux que n’importe quelle autre routine, autant  essayer de résoudre de mon mieux les problèmes prévisibles et imprévisibles que pose une nouvelle réalisation me passionne. 

Très important les fermetures


Ce ne fut pas une mince affaire. Pour arriver à ce résultat, j’ai dû retailler et assembler avec  deux cent vis plus de trente planches, passer trois couches de peinture de chaque côté, percer des avant-trous, nettoyer, rénover, peindre et fixer la quincaillerie… Des dizaines d’heures de travail. Mais le résultat est là. Encore une fois, je suis fier et content d’avoir relevé le défi que je m’étais lancé.

200 000 !



Hier, la barre des 200 000 pages vues a été franchie par ce modeste blog. C’est du moins ce qu’annonce M. Blogger et je ne vois pas pourquoi je ne le croirais pas.

446 billets en un peu plus de seize mois ont été en moyenne vus  448 fois et commentées 8254 fois. Il ne s’agit que d’une moyenne. Ma page la plus vue n’est certainement pas la plus lue. Avec  3872  vues, c’est  « Pour un droit à la casquette (plate) » qui l’emporte et de loin. Tout ça parce que je l’avais accompagnée de la photo d’un petit vieux bien sympathique et que dans Google images , quand on tape « vieux », celle-ci arrive en premier et mène à mon blog. A  quoi ça tient la gloire !  C’est d’ailleurs pour ça que j’ai cessé d’illustrer mes billets.  Ça amène du monde mais pas forcément des lecteurs.

Toutefois, selon les jours entre la moitié et les deux tiers des visiteurs m’arrivent par le biais de blogrolls amies et le mot-clé  de recherche qui vient en second (après « vieux ») chez M. Google est « Vu des collines » j’en conclus donc que tout le monde ne vient pas ici par hasard.

Je remercierai donc ceux qui m’ont fait l’amitié de relayer mes divagations, ceux qui me lisent et plus encore ceux qui ont la gentillesse de me laisser des commentaires, qu’ils le fassent régulièrement ou non.  Car si écrire de petits billets est un passe temps agréable en soi, si ceux-ci ne suscitaient jamais aucune réaction et ne faisaient que peu à peu se crée un cercle d’amitié autour d’eux, bloguer serait frustrant.

Je  tiens encore à remercier Léon (qu’il soit seul ou multiple) de se donner la peine de venir de temps en temps troller ici. Car sans troll un blog est incomplet. Je dois dire que de ce point de vue-là, je ne suis pas très gâté. Peut-être que ces braves personnes ressentent instinctivement que les critiques ne me touchent guère ?

Tout ça m’incite à continuer de raconter ce qui me passe par la tête : si je peux distraire en m’amusant, pourquoi m’en priverais-je ?

lundi 14 janvier 2013

Lundi gris



Il y a des jours comme ça où j’ai envie de ne plus me concentrer que sur les vrais problèmes. C'est-à-dire ceux qui me concernent.

Le « mariage pour tous » n’en fait pas partie. Je ne suis pas pour, pour toutes sortes de raisons que d’autres, comme Aristide, ont exprimées mieux que moi. Les « pour » ont décidé qu’être contre c’est être homophobe. Si ça peut leur faire plaisir… Il est important pour certains d’avoir des ennemis. Ça les rassure. Pourquoi les priver de ce plaisir ?

L’intervention Française au Mali ? Les conséquences de cette action dans le Sud-Manche sont minimes.

N’importe comment personne ne prendra en compte ce que je peux bien en penser. Et pourquoi un gouvernement pour qui je n’ai pas voté tiendrait-il plus compte de mes opinions que de celles de ceux qui l’ont élu ?

Il faut bien comprendre que la démocratie fonctionne ainsi : soit une majorité est en accord avec les décisions du gouvernement qu’un parlement godillot entérine et dans ce cas la minorité peut aller se faire voir chez plumeau, soit la majorité est en désaccord avec elles et on lui explique que dans une démocratie représentative ce sont les élus du peuple (ou parlement godillot) qui  décide et la majorité peut aller se faire voir chez les grecs.

Revenons-en à mes fondamentaux. J’ai décidé de mettre en place mes portes de garage. Vu qu’il fait un froid de chien, ça ne va pas être une partie de plaisir. Mais puisque me reste encore la liberté de décider quand je fais quoi, j’entends bien en profiter pleinement.

dimanche 13 janvier 2013

Alors ça vient cette neige ?



Point de vue neige, ici on ne peut pas se plaindre en cinq hivers elle ne nous a jamais fait faux bond. L’ex locataire de Raymond, un jeune taciturne, m’avait prévenu : normalement on est plus ou moins bloqués pendant 8 jours par an.

J’ai beau avoir horreur de la neige et du froid, ça n’est pas très grave. Je suis équipé  pour faire face à ce genre de problème.  J’ai de la viande, des légumes, du pain en quantités suffisantes pour tenir bien plus d’une semaine. Quand bien même la froidure et la paralysie routière s’accompagneraient d’une coupure d’électricité j’ai du bois pour le chauffage, du pétrole, suffisamment de lampes pour m’éclairer et une bouteille de gaz d’avance pour cuisiner.  Le vin et le whisky sont également prévus en quantités suffisantes.

En février  dernier, grâce au froid, la route qui mène chez moi est restée longtemps couverte d’une couche de neige durcie. Ce fut un peu gênant vu que j’étais en plein travaux d’aménagement de l’étage et que ramener certains matériaux dans un camion de location s’était avéré un rien casse-gueule. Mais tout s’est finalement bien passé.

Le problème, c’est qu’on nous annonce des chutes pour un jour  et que le lendemain c’est repoussé. D’abord prévus pour cet après-midi, les premiers flocons se sont vus remis à mercredi puis sine die.  Et ça c’est plus gênant vu que la semaine d’après et la suivante je dois me déplacer.

Je ne sais pas ce que vous en pensez mais qu’un gouvernement n’obtienne pas les 1.8 % de croissance qu’il s’apprêtait à décréter l’an dernier passe encore ;  qu’il soit incapable de programmer les intempéries en fonction de mes rendez-vous médicaux, là, c’est tout simplement inadmissible !