..Toi qui entres ici, abandonne tout espoir de trouver un contenu sérieux. Ici, on dérise, on batifole, on plaisante, on ricane.

dimanche 25 septembre 2011

Comme quoi le monde est bien fait...

Comment ne pas y voir un signe  ?

Hier, le facteur, au lieu de m'apporter l'ensemble des suppléments week-end du Figaro, ne m'a déposé que le journal du jour. C'est extrêmement troublant.

Il se trouve, que le temps étant au beau, le vent inexistant, c'était le moment où jamais de mettre la dernière main à l'installation de ma serre. La livraison des magazines eût risqué de me distraire de cette tâche.

J'ai ainsi eu tout mon temps pour creuser la tranchée ou enterrer le bas de la bâche  plastique qui recouvrira les arceaux. Aujourd'hui j'aurai le loisir de terminer l'ouvrage.


Plutôt que de m'offusquer de je ne sais quelle négligence, je me demande quelle force occulte et bienveillante peut être à l'origine de cette heureuse absence...

vendredi 23 septembre 2011

Pensées de la mi-journée

Alors que je grillais du travers de porc sur le barbecue tout en me désaltérant de petits verres de rosé, je me disais que, outre le fait que je ne suis pas croyant, je ferais un bien mauvais musulman.

Le problème, si on a les oreilles en feuilles de chou, c'est quand la piéride s'y met...

Faux dilemme de jardinier.



Ce matin, la température extérieure était de 6°. Au rythme où c'est parti, les premières gelées ne devraient pas tarder.

 Dois-je les souhaiter ? D'un côté, qui dit gel dit extinction des piérides. De l'autre cela signifie aussi la mort des haricots verts tardifs qui commencent juste à donner... Que faut-il donc souhaiter ? La fin du tueur de choux ? La poursuite des récoltes de haricots extra-fins d'une saveur délicate?

C'est un faux dilemme vu qu'il est évident que la météorologie ne tient aucun compte de mes souhaits.
 

jeudi 22 septembre 2011

Pas trop préoccupés, j'espère ?



Certains sondages m'étonnent toujours : ceux qui portent sur le moral des français et leurs préoccupations. Dans le fond, les deux thèmes se rejoignent. Les français ont le moral au fond des godasses et c'est bien normal, vu qu'ils sont préoccupés par des sujets graves comme le chômage, la santé et la qualité des soins, l'évolution du pouvoir d'achat, le financement des retraites, l'individualisme dans la société, la sécurité alimentaire et la qualité de la nourriture, le financement de l'assurance maladie, la sécurité des biens et des personnes, la sécurité routière, le rôle de la famille, etc. Je vous les donne dans l’ordre d'importance que leur donne le sondage TNS Sofres de juillet 2011 sur les préoccupations des français.

-    -     Ben dis donc, Josette, t’as pas l’air dans ton assiette ! Y’a quelque chose qui coince ?
-         Oui,  un truc me turlupine : le rôle de la famille.
-          Et toi, Mouloud, qu’est-ce qui t’inquiète comme ça ?
-         Moi, ça  serait plutôt l'individualisme dans la société

Dialogue on ne peut plus réaliste !

C’est curieux, mais  les gens que l’on rencontre habituellement ne vous branchent que très rarement sur ce genre de sujets. Ça doit être par pudeur. Du coup, pour mieux cacher leur désarroi, ils se mettent à parler du mariage de leur nièce, du cancer de leur oncle,  du bouton qu’ils ont sur le nez, de leur (salope de)  belle sœur qui leur pourrit la vie ou de leurs projets de week-end. Certains, plus gaillards, semblent même plus préoccupés  par le cul de leur voisine (ou de leur voisin) que par la sécurité routière…

A les entendre, on  pourrait les croire seulement intéressés par les heurs et malheurs de leur petite vie.

Il faut  dire que leur (salope de) belle-sœur n’apparaît pas dans la liste que les sondeurs leur proposent. Mais quand bien même y apparaîtrait-elle que ça ne changerait rien. Quand on a la chance d’être sondé, on se doit d’avoir l’air sérieux, de s’occuper de questions dignes d’intérêt. On sort sa conscience du dimanche. Le reste du temps, la majorité des gens se contrefiche de tout ça.

Ce sérieux affecté m’agace plus qu’il ne me préoccupe.

mercredi 21 septembre 2011

Ni "MAUVAIS VIEUX" ni "RÉAC...




Lorsque j’annonçai, chez M. Goux, la naissance de ce  blog, j’avais déclaré qu’« il [y] règnera[it]  une ambiance mauvais  vieux [et que] le moindre commentaire bon enfant en sera[it] banni».  Cette déclaration de principe, certes louable, n’en était pas moins faite en réaction aux déclarations de M. Jégou selon lequel  les commentaires que je postais sur son principal blog nuisaient à l’esprit « bon enfant » qui y était de mise.

Si « bon enfant » peut se définir comme « simple et gentil, bienveillant, débonnaire », l’esprit « mauvais vieux » serait, lui, « complexe et méchant, malveillant, ombrageux »…
 
Facile à dire…

Seulement, cette prise de position était  contraire à ma nature, laquelle est foncièrement bonne. J’aurais aimé que mon fond fût un peu plus mauvais :  on ne m’en a même pas laissé le choix. Je ne suis donc pas en mesure de tenir cette promesse et m’en excuse auprès de ceux que je déçois.

Comme je le signalais plus haut, il s’agissait d’une RÉACTION.  Mot terrible ! Outre la manière dont on réagit à une action, un événement ou un propos ce terme désigne «  un mouvement d’idée, une action politique qui s’oppose au progrès social et vise à rétablir des institutions anciennes  », rien que ça !  Et c’est le Petit Robert qui le dit,   un gars qui connaît la langue française dans les coins.

Les partisans de cette réaction, les réactionnaires, ou réacs s’opposeraient donc aux progressistes. Ce ne serait vraiment pas bien de leur part. Aller contre le progrès social ! Pensez donc ! Autant aller contre la loi de la pesanteur et penser que, si un référendum se prononçait contre, les objets qu’on lâche cesseraient de tomber. Ils ne peuvent donc être que « MAUVAIS » et bien souvent « VIEUX » tant il est difficile et peu raisonnable de regretter un temps que l’on n’a pas connu.

Maintenant, reste à définir ce que l’on entend par « progrès social ». Il semblerait que le terme ait été confisqué par une mouvance politique se nommant « LA GAUCHE ».  Et que donc, tout ce qui s’oppose à la vision dudit « progrès social » tel qu’elle le définit serait un RÉAC, être forcément négatif.

Alors, que, si ça se trouve, il serait possible d’imaginer un « progrès social » autre que celui qu’on tente de nous vendre comme le seul, l’unique, le beau, le bon, le généreux. Un progrès qui ne nous mènerait pas inéluctablement dans le mur…

Prenons une métaphore : si vous conduisez  une voiture sans marche arrière ni frein et que vous vous rendez compte que la  que la route bien droite sur laquelle vous roulez à tombeau ouvert mène à un précipice que faites vous ? Vous pleurez amèrement sur  cet itinéraire foireux qui conduit inéluctablement à votre perte ou vous bifurquez dès que possible vers un chemin plus sûr ?

Personnellement, je choisirais la deuxième solution.  SI ça se trouve je suis un PROGRESSISTE (existe-t-il un autre choix ?) PAS DU TOUT DE GAUCHE