L'autre jour, au marché, devant le nombre de vieux encasquettés j'en suis venu à me demander si la casquette ne serait pas, en fait, obligatoire. Du coup, je me suis senti mal à l'aise, comme pas en règle.C'est ainsi que m'est venue l'idée du droit à la casquette : à un âge déterminé par la loi, tout français l'obtiendrait. Moyennant une infime cotisation, il acquerrait,sa vie active durant, des points, qui, l'âge venu et en fonction de la hauteur de ses contributions, lui donnerait droit à une casquette plate plus ou moins luxueuse et renouvelable annuellement. Il n'y aurait pas d'âge limite. On pourrait même renoncer, par coquetterie à cet acquis social. De même, les plus fortunés pourraient anticiper, à leurs frais, l'âge de leur casquette.
mercredi 9 novembre 2011
Pour un droit à la casquette (plate).
L'autre jour, au marché, devant le nombre de vieux encasquettés j'en suis venu à me demander si la casquette ne serait pas, en fait, obligatoire. Du coup, je me suis senti mal à l'aise, comme pas en règle.C'est ainsi que m'est venue l'idée du droit à la casquette : à un âge déterminé par la loi, tout français l'obtiendrait. Moyennant une infime cotisation, il acquerrait,sa vie active durant, des points, qui, l'âge venu et en fonction de la hauteur de ses contributions, lui donnerait droit à une casquette plate plus ou moins luxueuse et renouvelable annuellement. Il n'y aurait pas d'âge limite. On pourrait même renoncer, par coquetterie à cet acquis social. De même, les plus fortunés pourraient anticiper, à leurs frais, l'âge de leur casquette.
dimanche 27 novembre 2011
Le père Marcel, poivrot de village
Devant quitter mes collines pour quelques jours afin de m'acquitter de certaines tâches en rapport avec mon texte de ce matin, et ne bénéficiant, là où je vais d'aucune connexion Internet, j'ai pensé laisser à ceux de mes visiteurs qui apprécient de me lire de quoi combler cette absence. Je leur propose donc un texte écrit il y a quelques années et publié sur le site écrits ...vains . Ce texte fait partie des "Chroniques de Saint-Martin-en-Bauge" une série en partie publiée sur ce site et dont les autres ont disparu au cours de l'incendie qui voici deux ans ravagea un peu ma maison... Un petit dommage pour moi mais une grande perte pour l'humanité, comme disait l'autre. Si jamais il advenait que ce texte vous plût, c'est avec plaisir que je vous en offrirai d'autres. Il se pourrait même que je complète la série...
Bonne lecture et à mercredi. Si tout va bien....
Marcel Goussard est un fonctionnaire à la retraite. Le dernier de sa catégorie. Le corps des poivrots de villages.
Le recrutement ne posait pas de problèmes : la France n’a jamais manqué de pochtrons et, même si par malheur s'y instaurait une tyrannie islamiste, elle n’en manquera jamais. Que parmi ceux-ci se trouvent des volontaires pour être payés à entretenir leur péché mignon, quoi de plus naturel ? La sélection se fit par concours. Seuls les plus aptes à rester défoncés du matin au soir étaient retenus.
dimanche 11 septembre 2016
Cinq ans déjà !
mardi 4 janvier 2022
J'ai deux compteurs
Je le rappelais dans mon précédent billet, selon M. Goux, son journal n’aurait que douze lecteurs. Je pense qu’une fois encore ce bon Didier fait preuve d’une modestie qui l’honore, au risque de minimiser la portée du message qu’il adresse au monde.
Il n’empêche que connaître le nombre de ses lecteurs peut intéresser un blogueur. S’il n’était lu par personne, il pourrait se trouver en proie au découragement. Les commentaires qui viennent s’inscrire au bas des articles ont un côté rassurant de ce point de vue. Leur totale absence est inquiétante. Cependant, leurs auteurs ne sauraient, par leur nombre restreint, donner une idée même approximative du lectorat que l’on rencontre, de manière constante ou occasionnelle.
Pour aider le blogueur à cerner la question de plus près, il existe des compteurs. Madame Joséphine Baker avait deux amours (Pompéi et Marly si je me souviens bien), eh bien moi, c’est deux compteurs que j’ai. Un fourni par M. Blogspot, l’autre par M. Statcounter. Vous voyez apparaître leur chiffres respectifs en haut et à droite de chaque page. Si M. Compteur de Blogspot était présent dès l’origine, son camarade n’a été installé que quelques mois plus tard. Mais cela ne saurait expliquer le gouffre statistique qui sépare les deux. M. Statcounter n’a vu, en plus de 10 ans passer que 882 000 visiteurs tandis que son collègue en comptabilisait 1 544 000. A croire que le second est un gars de la CGT et que le premier travaille à la préfecture !
Qui dit la vérité ? Loptimiste ou le pessimiste ? Les deux ne raconteraient-ils que des sornettes ? Comment le savoir ? Si l’un me crédite d’un peu plus de 200 visites par jour, l’autre m’en attribue plus de 400. Mais visite ne veut pas dire lecteurs. En effet, il n’est pas rare qu’un même lecteur revienne plusieurs fois par jour, ne serait-ce que pour voir s’il a été répondu à son commentaire. De plus, nombre de visites ne sont dues qu’à l’image qui illustre l’article. Ainsi, celle qui illustrait « Pour un droit à la casquette (plate) » aurait-elle attiré des milliers de visiteurs, plus alléchés par le côté sympathique du bonhomme que par le contenu de l’article. Il en va de même pour bien d’autres billets.
En conclusion, avec ou sans compteur, il est impossible au blogueur de se faire une idée, même vague, du nombre de ses lecteurs. Est-ce vraiment important ? Je ne pense pas. Bloguer est un loisir que l’on pratique pour son plaisir. Tant que ce dernier demeure, qu’il arrive qu’on soit lu et qu’on trouve quelques futilités à exprimer, pourquoi ne continuerait-on pas ?
mardi 15 janvier 2013
200 000 !
samedi 6 mai 2017
Jour de réflexion
samedi 30 janvier 2021
Surreprésentation ou représentation impossible ?
Depuis quelque temps, je note qu’il devient rare de voir une publicité télévisuelle où n’apparaissent pas des non-blancs. Les couples sont de plus en plus formés d’hommes et de femmes d’origine raciales (si tant est que l’on puisse encore utiliser cet adjectif) différentes avec des enfants métis. Plus récemment, des représentants de l’immigration asiatique et maghrébine sont venus s’y ajouter. Ainsi, une pub pour je ne sais quoi montrait un groupe de copines composé de deux leucodermes, deux métis mélanodermes et une asiatique du Sud-Est, les blancs n’y apparaissant donc qu’une minorité parmi d’autres.
L’idée est, je suppose, de donner une meilleure représentation de la population française d’aujourd’hui. Je comprends les motivations commerciales qui président à cette évolution : donner à des minorités l’impression qu’on les prend en compte les aide peut-être à dépenser leur argent chez ceux qui le font. De plus, ça confère à ces derniers le prestige qu’entraîne l’ouverture à la diversité, attitude dont nos bobos des métropoles raffolent.
Seulement, on peut se demander si cette tendance ne risque pas de se montrer à double tranchant, voire contre-productive. En effet, si elle permet à certains de mieux se reconnaître, que ce soit au niveau de leur inclusion dans la société française ou à celui de leurs convictions idéologiques on est en droit de se demander si d’autres ne finiront pas par se demander si ces castings qui semblent effectués par Renaud Camus ne reflètent pas la la réalité de sa théorie contestée du « grand remplacement ».
Représenter de manière satisfaisante les diverses composantes de la population française est basé sur l’idée que leur répartition est homogène. Or, il n’en est rien. Dans la petite ville (3000 habitants) ou j’habite il n’y a pratiquement pas de gens d’origine extra-métropolitaine. Pour qu’une pub représente sa réalité, il faudrait y multiplier les petits vieux à casquette. Représenter la population de certains secteurs de la Seine-Saint-Denis, rendrait impossible à la France « profonde » de s’y reconnaître.
On peut donc se demander si ces tentatives de « meilleure » représentation ne sont pas vouées à l’échec. N’importe comment, si je me sens mieux représenté par Christine Kelly que par Laurent Joffrin, ce n’est aucunement pour des raisons raciales ni sexuelles et encore moins d’âge.