Un jeune homme est mort, hier à Toulouse. Qu’on ne compte pas sur moi pour verser un embryon d’hypocrite larme sur son sort. Ni pour regretter que dans quelques années, quand tout aurait été oublié, ait pu se tenir son procès : j’ai en la justice de mon pays toute la confiance qu’elle mérite.
Le portrait de ce tueur, tel que nous l’esquissent peu à peu les médias, est affligeant : un petit loubard de cité, condamné moult fois avant d’atteindre l’âge d’homme. Touché ensuite par la grâce islamiste. Percevant le RSA. Vivotant de petits boulots. Et accessoirement de casses et menus larcins. De quoi se payer un petit arsenal, des voitures et des voyages en terre djihadiste. Un passionné de mécanique filmant ses exploits à moto ou au gymkhana. Bref, à mes yeux, un con total.
Des abrutis de son genre, notre société en produit à la pelle. Produits non tant de la misère que d’un laxisme institutionnalisé. D’une société pourrie par le gôchisme où plutôt que de prêcher l’assimilation et l’effort on encourage haine, communautarisme et ressentiment. Où l’école n’apprend pas grand chose.
Notre nation accueille en son sein, au nom d’un absurde droit du sol, ceux que l’on a formés à la détester.
De temps en temps, un plus abruti que les autres pètera un plomb, tuera de sang froid, se croyant un héros, d’innocents enfants ou des militaires pris au dépourvu. Un autre torturera un Juif à mort. On fera mine de s’en étonner mais on continuera de tolérer voire d’encourager le système qui les produit. Au nom de valeurs « humanistes ». Mais au fond par imbécilité, aveuglement et/ou lâcheté.
Ainsi voguera notre galère, jusqu’au naufrage. A moins que l’on se réveille…
..Toi qui entres ici, abandonne tout espoir de trouver un contenu sérieux. Ici, on dérise, on batifole, on plaisante, on ricane.
vendredi 23 mars 2012
jeudi 22 mars 2012
Triste programme !
La fatigue de fin de journée poussant à bien des facilités et l’offre étant quasi-nulle, hier soir, j’ai regardé l’émission D&co sur M6.
Une famille de loquedus avait acquis une longère. Seulement, vues leurs faibles capacités financières, ils n’étaient pas parvenus à en faire le paradis de leurs rêves. En fait, ça ressemblait plus à un taudis qu’à autre chose. Le peu qu’ils avaient fait pour « améliorer » le petit nid d’amour de leur famille semblait ni fait ni à faire.
Mais heureusement M6 est là avec sa grasse fée clochette. Il suffit de l’appeler et elle arrive avec sa benne. On balance toutes ses saloperies dedans et on pèse. Plus il y a de saloperies, plus le montant alloué aux travaux s’élève. A raison de 100 € du kilo. On se demande pourquoi les loquedus n’achètent pas, en vue du pesage, quelques dizaines de radiateurs en fonte. Non, ils balancent sans états d’âme leurs meubles et possessions personnelles. Le loquedu est couillon. C’est d’ailleurs pour cela qu’il est loquedu.
Disposant ainsi d’un budget conséquent, toute l’équipe se met au travail. En une semaine, en l’absence des proprios (où sont-ils passés ?), ils vous transforment un taudis en palais. Mais, entendons-nous bien : en palais de loquedus. Le mauvais goût y est de mise mais on ne lésine pas.
L’équipe de télé fait mine de mettre la main à la pâte. On s’amuse… C’est pathétique : la grosse fée Clochette prétend peindre, visser, poser du carrelage, se livrer avec une maladresse émouvante à toutes sortes de bricolages. Il doit y avoir une équipe de secours pour réparer ses conneries.
A la fin de la semaine la famille se repointe. Il lui faut fermer les yeux. Pour une meilleure surprise. Quand ils les rouvrent, que voient-ils ? Loquedu Palace ! Évidemment ils ne se sentent plus chez eux… Ils n’y sont plus. Tout y est vulgaire et bas. Ils en sont heureux comme des phoques. Ils ont gagné le gros lot ! Alléluia !
Ce spectacle est affligeant. Une maison c’est quelque part l’image de qui l’habite. Ce que l’émission propose c’est justement le contraire : un décor où peuvent errer des zombies décérébrés.
Entendons nous bien : je ne déplore pas les ravages des médias sur des cerveaux malléables. Les médias ne font qu’aller à la pêche de ce qui marche. Si les conneries marchent c’est qu’on ne manque pas de cons. Ils doivent être chaque jour des milliers à écrire à la bonne dame de la télé pour qu’elle vienne avec son équipe se substituer à leur effort. Il y a des gens dont je trouve les rêves obscènes et déprimants.
mercredi 21 mars 2012
Seul le silence est grand...
Imaginez le vacarme médiatique si le tueur fou de Toulouse avait été d’extrême droite.
Il semble que ce ne soit pas le cas.
J’espère que le silence des gens de droite, dont je suis, montrera clairement ce qui nous sépare d’une gôche toujours prompte à l’amalgame.
Là-dessus, je vais finir de poser le papier peint.
Bonne journée !
mardi 20 mars 2012
Votez Mélenchon (et accessoirement Eva) !
M. Mélenchon est considéré par la médiaterie comme un tribun très cultivé qui selon elle ferait belle campagne. Il est également très bien vu par l’ « opinion publique » car il s’intéresse aux vrais problèmes des français. De plus il a réuni quelques dizaines de millions de supporter à la Bastille dimanche.
C’est curieux car depuis que j’ai eu la joie et l’honneur de le découvrir à la radio, il y a déjà quelques années, je l’ai trouvé nul. Plutôt qu’un tribun cultivé, j’ai entendu un olibrius alignant d’une voix de rogomme les habituelles âneries populistes du va-de-la-gueule révolutionnaire de troquet. Généralement impoli et vulgaire, ses prestations étaient par cela remarquables.
Il était alors sénateur PS. Je me demandais ce qu’il faisait dans cette honorable formation politique, la règle y étant de paraître policé. Lui aussi a fini par se poser la question et a fondé son propre mouvement.
Il n’est pas allé jusqu’à démissionner du siège au sénat que lui avaient offert ses ex-amis. Je le comprends : passée la cinquantaine, il est difficile de trouver du boulot. L’honnêteté intellectuelle, c’est beau mais ça ne se mange pas en salade. Il a donc attendu sagement sous les ors du palais du Luxembourg que des élections européennes lui procurent un siège pour se mettre en règle avec sa conscience. Comme quoi l’énergumène peut se montrer raisonnable quand la nécessité l’y contraint.
Ce qui me chagrine, c’est qu’avec toutes ces qualités il réunisse si peu d’intentions de vote. Car quoi, 10 ou 11 % pour un gars qui comprend les français, c’est faible. Un tel homme mérite mieux. J’appelle donc tous les électeurs de la véritable gôche à rejoindre Mélenchon ne laissant qu’aux opportunistes le vote utile.
La situation actuelle est la suivante : Le Candidat Normal® disposerait d’entre 26 et 28 % des intentions de vote. Celui du Front de Gauche de 10 à 11 %. Ajoutons leur 2.5 % pour la triste Eva. Soit un total de 38.5 à 41.5 %. C’est beaucoup, ce n’est pas trop. Si ce peuple de gauche, un peu minoritaire (mais il ne faut pas le dire, ça lui ferait de la peine), voulait bien voter selon son cœur (et quoi de plus important que le cœur pour un de gôche ?) ça nous permettrait peut-être de nous passer de lui au deuxième tour …
lundi 19 mars 2012
De Brick Lane et d'Edith Piaf
Hier soir, j’ai regardé La Môme. Que dire de ce film virevoltant ou les temps se mêlent au fil des émotions, semé de scènes poignantes, hallucinantes parfois ?
J’ai toujours aimé Piaf. La magie de sa voix. Chanteuse « réaliste », c’est daté. M. Romain Gary a écrit de belles choses là-dessus dans « L’Angoisse du roi Salomon ». Qu’importe ? Je me souviens l’avoir vue à la télé chez un voisin (nous ne l’avions pas encore en ce début des années soixante), à Cinq colonnes à la une, si je me souviens bien, entonner pour son retour à la scène « Non, je ne regrette rien » avec son intro lancinante. Je me souviens aussi de la déception de ce copain de mon frère qui se faisant une fête d’aller voir son idole sur scène ne vit qu’une loque s’écrouler au sol après quelques chansons. Quel spectacle !
Edith Piaf connut le succès mondial.
J’en veux pour preuve la surprise que j’eus à Spitalfieds. Ce charmant quartier de l’East End a toujours accueilli les immigrés depuis les Huguenots chassés par Louis XIV jusqu’aux Bangladais aujourd’hui en passant par les Juifs d’Europe de l’Est à la fin du dix-neuvième siècle. Quartier de misère qui vous rend Saint-Ouen pimpant par comparaison où fleurissent mosquées et barbus en tenues exotiques tandis que des clodos étiques se régalent de restes de fish and chips pêchés dans les poubelles de Whitechapel Road. C’est du moins le souvenir que je garde du lieu en ce début des années quatre-vingt-dix.
Je m’y rendais au marché de Brick Lane, le dimanche matin. C’était une sorte de marché aux puces et à tout. On pouvait y acheter, aux enchères, de la viande venue par camions entiers, des vêtements neufs ou de la fripe, des rognures de saumon fumé, des meubles bancals, des clous rouillés et tordus et bien d’autres merveilles. Non loin de là on trouve Petticoat Lane, sa version édulcorée, spéciale touriste. Sur Brick Lane et les rues adjacentes où s’étale le marché, pas de touristes. Des gens de toutes couleurs s’y bousculent devant des étals aussi variés que leur éventuelle clientèle. Au fond de terrains laissés vagues par des maisons ou ateliers depuis longtemps écroulés, des semi-clochards proposent à la concupiscence des badauds, étalées sur un bout de tissu sale, de telles saloperies qu’au cas improbable où ils vendraient tout ils ne toucheraient rien.
Voilà le décor. Et c’est là qu’un dimanche, au fond d’une cour sordide, d’un tourne-disque genre Teppaz local, s’éleva, incongru, un chant en français. De sa voix à vous nouer les tripes, Edith clamait qu’elle ne regrettait rien… Du coup, de ce rabicoin bizarroïde, c’est toute ma France qui revint. Moi non plus je ne regrettais rien !
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