..Toi qui entres ici, abandonne tout espoir de trouver un contenu sérieux. Ici, on dérise, on batifole, on plaisante, on ricane.

lundi 19 septembre 2022

Sans commentaires...

 

Cet article sera le dernier ouvert aux commentaires. Je m’en excuse auprès de ceux qui, depuis parfois de nombreuses années sont fidèlement venus y déposer les leurs en toute amitié. Quelques mots d’encouragement, sont toujours les bienvenus même s’il arrive que parfois je me sente un peu gêné par des compliments qui me semblent dépasser de loin mon mérite.

Il me semble utile de rappeler les raisons qui m’ont poussé à créer, il y a un plus de 11 ans, ce blog. Depuis bientôt une vingtaine d’années, que ce soit sur divers forums ou sur des blogs, j’avais pris l’habitude d’intervenir. Et puis un jour, un blogueur de gauche m’a signalé que la contradiction que je lui apportais lui paraissait malséante, qu’il ne tenait pas un forum mais que, pour lui, bloguer n’était qu’un passe-temps lui permettant d’exprimer ses vues sur le monde dans un climat bon enfant que le troll que j’étais venait désagréablement perturber. Ô qu’en termes galants ces choses là sont mises ! En fait, ses mots furent, disons, plus musclés. Pour être exact, il m’envoya carrément chier. J’entendis cependant son conseil : si j’avais envie de m’exprimer, je n’avais qu’à créer mon propre blog. C’est ce que je fis le 11 septembre 2011.

Je continuai cependant à commenter chez d’autres. Il m’arriva même de troller chez une blogueuse auto-proclamée « spartakiste » dont les inepties, les maladresses syntaxiques comme orthographiques et la prétention en matière de linguistique ou de philosophie étaient à se tordre. C’était il y a dix ans et ça ne dura pas. Au fil des ans, mes commentaires sur les blogs se sont , comme ces derniers d’ailleurs, raréfiés et ce n’est plus qu’exceptionnellement que j’en produis et jamais pour insulter ou moquer l’auteur du billet. Et cela pour une raison très simple : les gens qui produisent des articles dont le contenu m’ennuie et/ou me paraît stupide, je ne les lis pas. Quant à ceux auxquels je trouve de l’intérêt je me contente généralement de les savourer en silence.

Or, il se trouve que depuis belle lurette, voire plus, certains personnages dont le psychisme me paraît gravement perturbé, croient utile de venir, avec une constance qui étonnerait chez toute personne normale, me répéter à quel point mes écrits leur paraissent totalement dépourvus d’intérêt. C’est comme si, suite à un maraboutage, ils se trouvaient contraints de les lire et d’exprimer le mal-être qu’ils en retirent. Curieuse malédiction ! De plus, sous d’improbables pseudos, ils le font dans un langage qui va de l’abscons (comme la lune) à l’incompréhensible.

Et cela m’ennuie, un peu comme m’ennuierait un voisin dont l’humour sophistiqué consisterait à venir régulièrement faire chier son chien sur mon paillasson. Il n’y a là rien de grave, me direz vous. Ça fait partie des petits désagréments de la vie. Certes, mais si j’écris, c’est que j’y trouve plaisir et non pour être en butte aux douteuses plaisanteries de tristes malades dont l’acharnement ne saurait être découragé par la censure, l’indifférence ou l’ironie.

Modérer les commentaires ne servirait qu’à éviter leurs pollutions visuelles aux autres lecteurs. Je me verrais toujours contraint de les lire avant de les supprimer avec tout le agacement que je continuerais d’en ressentir. Une seule solution me semble s’imposer : leur fermeture définitive. Je ne le fais pas de gaîté de cœur. J’aurais aimé que ce blog fût un lieu de liberté.

Alors, les petits gars, je vous laisse une dernière occasion de répandre vos merdicules commentatrices. Allez y ! Surpassez vous (ça va être difficile !) !

Aux autres, je voudrais exprimer ma reconnaissance pour les liens d’amitié virtuelle que nous avons pu tisser au fil des années.


33 commentaires:

  1. À propos de la "modération" (terme inadéquat au possible, mais bon), que je pratique depuis déjà un bon moment, pour des raisons exactement semblables aux vôtres, voyez les choses sous leur bon côté : pensez au plaisir qu'il y a, lorsque vous recevez un commentaire imbécile ou venimeux (voire les deux, les jours fastes) à le foutre à la poubelle et à imaginer les grincements de dents du trollibus qui a imbécilé ou venimé (voire, etc) pour rien.

    C'est une jouissance dont vous auriez tort de vous priver, à mon sens.

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    1. En fait, le seul but de ces malades est de m'ennuyer. Je pense qu'ils se moquent totalement d'être ou non publiés.

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    2. Je ne crois pas, non. Il y a, chez eux, un côté "guignol à la parade" : ils ont besoin que tout le monde sache qu'ils sont là et qu'ils vous emmerdent.

      Je puis vous assurer que, quand j'ai activé la modération, mes divers "Léon" ont disparu des écrans et des radars en moins d'une semaine.

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    3. J'ai tenté un temps la modération mais ça continuait...

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  2. Merci Fredi, je suis sous le choc !

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  3. Je ne suis pas payé, contrairement à des trolls style Mildred, pour alimenter les bases de connaissances des robots conversationnels de la NSA, de la CIA.
    Robots conversationnels ou chatbots, qui alimenteront ensuite les discussions de Twitter et de Facebook, où vous continuerez à sévir, je suppose.

    Vlad l'Enfumeur

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  4. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  5. Vous allez vous isolez. A mon sens l'activité bloguesque n'a de sens et d'intérêt que s'il y a échange avec des interlocuteurs. Et l'ensemble des commentaires reflète les gens: il y a des intéressants et puis des abrutis. Mais l'observation des abrutis peut être plaisante et instructive.
    (je suis anonyme parce que je n'arrive pas à me connecter à mon compte "brindamour" sur google)

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  6. Never explain, never complain !
    So long, Uncle Jimmie !

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  7. Figurez-vous que j'aurais aimé avoir un peu plus de commentaires sous forme d'encouragements ou de critiques, même peu aimables ou trop polis
    Je lâche mon petit blog, lassé de n'avoir, dans le meilleur des cas, que deux ou trois commentaires par article.
    Je rejoins en ça la réflexion de Fredi, mais je n'ai plus envie de parler dans le vide.

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    1. @ bedeau : Je n'avais pas compris que le monologue de Dimey était un adieu. Je regrette que vous jetiez l'éponge. Je lisais tous vos articles et les regretterai. Sans vous ma blogroll s'apparentera encore plus à un cimetière !

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    2. @bedeau
      J'ai toujours été surpris du peu d'écho suscité par vos billets en dépit d'une "recherche" extrêmement élaborée.
      Je soupçonne que ce n'est pas la pertinence qui fait le "buzz" mais la controverse légère et amusante, à la limite du content free.

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  8. J'ai évidemment pris cela en considération mais ces tristes bouffons m'agacent vraiment.

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  9. Ce n'est pas épidermique mais profond. Des années de harcèlement, ça fatigue !

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  10. Je lis avec plaisir votre blog depuis sa création je pense, je n'y ai probablement pas laissé beaucoup de messages mais j'espère que vous continuerez à l'allimenter même sans commentaires ouverts. Les trolls ne font hélas rire qu'eux même.

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  11. Un épisode véridique de la vie de Louis Pasteur va éclairer votre lanterne.
    Le jeune Louis Pasteur fait une communication devant l'assemblée de l'académie des Sciences.
    Voilà mon protocole, voilà mes résultats, je considère donc le problème de chimie comme résolu.
    J'attends vos questions.
    Silence glacial de l'assemblée.

    Louis Pasteur rejoint ensuite dans son bureau le président de l'académie des Sciences, également son mentor, et s'étonne de l'absence de commentaites.
    Le mentor lui explique :
    A l'académie, plus une communication est mauvaise, plus il y a de questions pour enfoncer l'orateur.
    C'est la nature humaine.

    Vlad l'Enfumeur

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    1. En effet, oui. C'est indiscutable.

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    2. Avant que le couperet ne tombe, nous aurons tout de même eu la joie d'assister à la guérison complète de Vlad !

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    3. J'aimerais que vous ayez raison, chère Mildred !

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    4. Chère Mildred et cher tous. Au besoin nous créerons un blog spécial dédié aux commentaires des billets de JE. Nous y reproduirons, avec son accord bien-sûr, ses billets et les commenterons jusqu'à plus soif. Il y sera, évidemment, le bienvenu pour commenter les commentaires. (proposition sérieuse).

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    5. Il faut un s à chers tous. Nous l'appellerons "Collines avec vue" ou un truc comme ça et j'en donnerai l'adresse dans un blog (avec l'accord de son auteur) que beaucoup d'entre vous fréquentent également.

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    6. Excellent ! Mildred il vous faudra accepter d'en être la Marraine.

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    7. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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    8. Evidemment, il vaudrait mieux que JE laisse ses commentaires ouverts et mette les fâcheux (moi en premier) à la poubelle.

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    9. J'espère, Léon, que vous avez fini par trouver le sommeil. Bonne nuit donc, et à demain c'est-à-dire, à tout à l'heure !

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    10. Excellente nuit, chère Mildred. Pleine d'insouciance dans ce monde qui sombre tandis que nous nous traitons d'abscons sans abs.

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  12. Je continuerai de vous lire mais la lecture des commentaires me manquera.

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  13. @bedeau: ah non, pas vous aussi, ne lâchez pas votre blog! Plus pertinente que la quantité de commentaires c'est le nombre de visites. Je commente rarement mais je lis toujours.
    Orage

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  14. L'idée de Léon et Fredi me paraît excellente. A charge pour eux de la finaliser, de la soumettre à JE et si elle est acceptée, à charge pour nous tous de lui donner la suite que les billets de l'Uncle Jimmie susciteront.
    Est-ce que n'en ai pas trop fait, Fredi ?

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