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samedi 20 août 2022

Je suis de ceux qui obtempèrent !

 

Ils sont depuis revenus au calot ! 

C’est mon côté vieux jeu, je sais. Ne pas s’arrêter quand la police vous le demande est plus tendance, même s’il arrive que cela ne porte pas chance aux « jeunes » qui se livrent à cet innocent passe-temps. Et c’est logique. Une des raisons, en dehors évidemment de mon civisme exemplaire, pour lesquelles je préfère l’obtempération à la fuite c’est que les forces de police sont armées et que je ne le suis pas,ce qui peut rendre la confrontation inégale. N’importe comment le vol de voiture, l’assurophobie (provoquée par des tarifs jugés prohibitifs) et le défaut de permis n’étant pas dans mes pratiques, les risques encourus en désobéissant aux force de l’ordre pouvant s’avérer nettement plus graves qu’une amende ou même qu’un « rappel à la loi », il faut avoir l’ingénuité d’une racaille pour les prendre.

Ma confiance en l’être humain étant limitée, je me méfie des gens armés qu’ils soient assermentés ou non. Qu’est-ce qui vous dit que le jugement du gendarme ou du policier n’est pas altéré par de trop généreuses libations (ça donne soif, tous ces contrôles d’alcoolémie !), une blanquette de veau qui passe mal, un entretien avec sa belle-mère au point qu’il prenne votre délit de fuite pour une faute grave et se mette à vous canarder ?

Il m’est une fois arrivé de songer à ne pas m’arrêter. Il faut dire que la nuit tombait et que, sans doute pour leur donner un aspect plus moderne, la gendarmerie venait de doter ses militaires de casquettes qui de loin rappelaient celles dont les « jeunes » sont si friands. Je vois donc, dans la pénombre, un gars au milieu de la route qui me fait signe de m’arrêter. Je n’étais pas au courant de cette innovation vestimentaire aussi ma première idée fut que, me prenant pour un perdreau de l’année un « jeune » voulait me faire le coup du gars en panne pour me dépouiller. Cependant, je ralentis et pus, en approchant constater mon erreur de jugement. Ça se termina par une forte amende et trois points de permis. En effet, sur cette descente d’une route bien dégagée et déserte mon véhicule avait atteint 130 km/ h au lieu des 90 réglementaires. Cela n’affecta pas ma bonne humeur et nous nous quittâmes bons amis.

17 commentaires:

  1. Certes je suis certainement aussi vieux jeu que vous, Oncle Jacques, et du temps où je conduisais il ne me serait pas venu à l'idée non plus, de ne pas obtempérer à la demande d'un policier, mais justement c'est à ce moment-là que les affaires se corsaient. On m'infligeait une amende pour une raison ou une autre (toutes bonnes évidemment) on dressait un procès verbal qu'on me demandait de signer. Je lisais et refusais de signer au motif que : "Je ne signe pas des fautes d'orthographe !"
    Mais rassurez-vous, je me suis vite calmée. A cette époque-là le commissaire de police était un copain de lycée de mon époux et de plus il était aussi son patient. Donc lorsque j'avais "un ennui" avec un policier, j'allais voir le commissaire, je lui expliquais ma petite affaire et sa question était : "J'espère que vous ne l'avez pas insulté ?" A ma réponse négative il disait : "Bon, je vais essayer d'arranger ça !" Et l'affaire était arrangée jusqu'à la suivante !

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    1. C'est une belle leçon de civisme que vous nous donnez là, chère Mildred !

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    2. Oui, mais moi, je n'ai jamais perdu un seul point de permis de conduire !

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    3. Soit, mais je n'aimerais pas être à votre place le jour du Jugement Dernier ! Il paraît que là-haut on ne rigole pas avec les infractions au code de la route.

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  2. Moi, une fois, c'est une dame qui ressemblait un peu (un peu, et vue de loin... ) à la dame à gauche sur votre photo, mais habillée et chapeautée différemment qui me faisait signe de m'arrêter sur un parking en forêt. Elle était seule et il n'y avait pas écrit "Police" ni "Gendarmerie" sur sa camionnette. Je ne me suis pas arrêté, je craignais une entourloupe donc je n'ai pas obtempéré, je me demande encore ce qu'elle me voulait ?

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    1. Une auto-stoppeuse, probablement ! Elles pullulent dans certaines forêts d'Île-de-France !

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    2. Avec sa camionnette en panne ?
      Possible..
      J'aurais dû m'arrêter si elle voulait se faire tirer...

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    3. ... jusqu'à la prochaine station-service.

      (pardon)

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  3. "O profondeur de la richesse, de la sagesse et de la pénétration d'Elohîm !
    Combien insondables ses jugements, impénétrables ses routes !"

    Romains 11, 33

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    1. Eh bien si, justement c'est vous que me l'avez fait dire ! Mais peut être eussiez-vous préféré :

      "O the depht of the riches both of the wisdom and knowledge of God !
      How unsearchable are his judgements, and his ways past finding out !"

      Romans 11, 33 - Holy Bible - placed by the Gideons

      And please, for God sake, don't ask me how I got it !

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  4. Toute votre histoire est bidonnée.
    Vous appartenez à la franc-maçonnerie:. satanique, et vous êtes allé voir un de vos frères:. à la préfecture de Saint-Lo qui a fait sauter la contredanse et l'amende.
    Il n'y a que des cruches ou des cruchons comme Mildred pour gober vos histoires à deux balles.
    Vlad l'Enfumeur

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    1. Bien que d'une franchise totale je ne saurais être qualifié de maçon, bricoleur tout au plus. Pour tout dire, par le truchement du fils de ma compagne qui était copain avec des gendarmes, j'ai bien tenté de faire sauter la contravention mais les temps ne sont plus où ce genre d'interventions étaient possible. L'informatique rend cela compliqué sinon impossible.

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    2. C'est possible.
      Vlad l'Enfumeur

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  5. Et là, à quoi avez-vous obtempéré, Oncle Jacques, qui expliquerait votre absence ?
    J'espère que ce n'est pas à une injonction médicale qui vous aurait fourré au fond d'un lit ?

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    1. Il est peut-être parti dire deux mots (ou plus si affinité) à Vlad ?

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    2. Rassurez vous, chère Mildred, je ne suis atteint d'aucun mal invalidant. C'est juste que l'inspiration me manque et que la réfection du plan de travail de ma cuisine me prend du temps.

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