J’ai commis une erreur sur Facebook. Croyant avoir à faire à un article partagé par un ami, suite à un de ses commentaires je me suis laissé aller à en déposer un. Malheureusement, je ne m’étais pas rendu compte que j’étais sur la page du Figaro. Le nombre de réactions et de commentaires me mit la puce à l’oreille et je découvris mon erreur.
L’article en question était consacré aux déclarations d’une certaine Pomme*, chanteuse de son état. Je vous en donne le début : « «J'ai décidé de ne plus laisser régner la peur». Portée par l'élan MusicToo, un mouvement qui dénonce les violences sexuelles perpétrées au sein de l'industrie musicale, la chanteuse Pomme s'est exprimée dans une lettre ouverte publiée sur le site de Mediapart, le jeudi 11 février. »
La pauvre enfant aurait été victime, lorsqu’elle avait 16 ans, d’un adulte de 30 ans lequel aurait fait d’elle un objet. Tout ça est bien triste. Seulement, en dehors du traumatisme qu’avait pu en ressentir cette jeune femme, une chose m’avait frappé : l’existence d’un mouvement nommé MusicToo dénonçant « les violences sexuelles perpétrées au sein de l’industrie musicale ».. Ironiquement, j’écrivis donc, en guise de commentaire, «Attendez vous à de terribles révélations des mouvements « TriperieToo » et « PoissonerieToo » ! » histoire de souligner que l’émergence de ces « TrucmachinsToo » était d’un ridicule achevé tant il est évident qu’aucun milieu professionnel n’est à l’abri de ce genre de problèmes.
Si les soixante et quelques réactions que provoqua cette phrase furent en très large majorité favorables, (amusement, appréciation) il n’en demeure pas moins que certaines furent hostiles. Quant à la vingtaine de réponses qu’elle occasionna, elles me laissèrent pantois. S’y mélangeaient à de rares appréciations, des insultes à mon égard (pervers, sociopathe, etc.), des accusation de rire du malheur des femmes, des délires anti-masculins exprimés dans un français pour le moins approximatif, des débats plutôt hystériques entre commentatrices et des remarques dont le sens m’échappa totalement.
Cette excursion involontaire me confirme dans mon attitude vis-à-vis de Facebook à savoir de n’y exprimer mes opinions qu’à des amis triés sur le volet selon des critères bien précis comme leur sens de l’humour, leurs opinions politiques proches des miennes ou compatibles avec elles, leur capacité à s’exprimer en bon français, et surtout des personnes ayant suffisamment de recul critique pour ne pas s’engager dans des polémiques aussi vaines que violentes. Moyennant quoi j’y passe d’agréables moments.
*La Pomme en question aurait été récompensée peu après ses déclarations fracassantes lors des Victoires de la Musique (et non de la Music). Me foutant complètement des victoires comme des défaites de la musique, je n’ai cependant pas pu m’empêcher de penser que ses propos héroïques n’étaient pas pour rien dans ce succès bien mérité.
Je n'ai pas compris grand chose à votre histoire mais je me suis dit que j'avais peut-être trouvé de quoi l'illustrer :
RépondreSupprimerhttps://video-streaming.orange.fr/musique/camelia-jordana-et-yseult-chantent-ne-me-quitte-pas-dans-taratata-CNT000001wHpgw.html
Il paraît que les héritiers de Brel veulent déposer plainte. On les comprend !
J'ai dû mal m'exprimer : Mon but n'était pas de parler musique mais de narrer mon expérience des débats sur un site.
SupprimerA mois que chanter comme deux casseroles soit devenu un délit en France (ou en Belgique), je ne vois pas trop ce qui justifierait une plainte.
Je vous suggère de lancer un mot-dièse #cuisinetonporc avec vos recettes de vieux cochon : rôti de porc, porc au curry, pâté, rillettes, etc ...
RépondreSupprimerJe pourrais ainsi rebaptiser mon blog.
SupprimerTest.
RépondreSupprimerUn peu prématuré. J'en suis encore à méditer...
SupprimerCe monde est devenu absolument abject, vous avez raison, restons entre nous, le reste ne prête pas à l'enthousiasme.
RépondreSupprimerAmitiés.
On entend parfois dire : "Je ne parle pas aux cons, ça les instruit". Grossière erreur : ces gens-là sont imperméables à toute instruction. A part les éviter, je ne vois pas quoi faire.
SupprimerEt en plus on risque de les vexer.
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