De nombreux droits sont revendiqués à
tout bout de champ par toutes sortes de gens. En général ces droits
ne m'intéressent guère. Il en est un pourtant que je trouve
essentiel et que, dans leur liste à la Prévert, même les GJ ont
omis, je veux parler du Droit A l'Arpète (ou DAA). Vous n'en avez
jamais entendu parler ? Ça ne m'étonne pas, vu qu'on évite
soigneusement de traiter des problèmes de fond.
Je m'explique donc : depuis
quelques jours, je me suis lancé dans la rénovation de ma chambre.
Le but est d'en faire quelque chose qui ressemblerait plus ou moins à
ceci :
en partant de ceci :
Comme il est aisé de le penser, il y a
du boulot !
Parmi les différentes tâches,
certaines sont faciles à accomplir seul, d'autres, si elles sont
réalisables, sont compliquées quand on n'est pas l'heureux résultat
d'un croisement entre Vishnou et un atèle. Par exemple fixer aux
murs ou au plafond des tasseaux ou des corniches de deux mètres de
long et plus. On y parvient mais ça prend du temps. C'est pour les
tâches difficilement réalisables individuellement
qu'interviendrait le DAA.
L'arpète, à titre entièrement
gratuit, fournirait l'aide de ses bras afin de faciliter la
réalisation des projets du bricoleur. Le gain de temps serait
considérable. Certains esprits chagrins verraient en lui un
exploité. Que nenni ! En fait, il apprendrait ainsi des
techniques qu'ensuite il pourrait mettre en œuvre pour améliorer
son propre logement, aidé à son tour par un arpète dans le cadre
du DAA.
La mise en œuvre de ce droit serait
simple et d'un coût très faible. Malheureusement pour la
transmission des savoirs, je crains qu'il ne voit jamais le jour pour
toutes sortes de raisons dont l'appât du gain, l'égoïsme et
l'absence de solidarité ne seraient pas les moindres.
Chienne de vie !
Voilà, c'est ça, le drame des arpètes modernes : elle ne veulent plus se bouger le cul et préfère vivre en parasite aux frais de l'État ! Alors qu'ils leur suffirait de traverser la France pour trouver du boulot…
RépondreSupprimerSalauds de pauvres, tiens !
J'imagine bien votre injonction pour un menu travail d'électricité :
RépondreSupprimer"Eh, toi l'arpète un câble ..." !
Et quand on est content de lui on peut lui proposer de boire un coup.
SupprimerL'idée est excellente, le risque viendrait éventuellement d'un recrutement desdits arpètes dans le vaste réservoir de main d’œuvre qui fleurit dans nos banlieues... la "racaillarpète" ne manquerait pas de chic mais pourrait présenter des inconvénients...
RépondreSupprimerAmitiés.
Vous seriez donc pour une discrimination arpétale ?
SupprimerJe remarque que Didier Goux ne songe qu'à UNE arpète en regrettant qu'elle ne se bouge pas le cul. On parle toujours de bricolage?
RépondreSupprimerEt quid d'un arpète plus haut que son cul ?...
RépondreSupprimerCe serait normal, non ?
Supprimer@ Fredi : Merci quand même !
RépondreSupprimer@ Didier : Une arpète ? Pourquoi pas ?
J'ai toujours cru, jusqu'à il y a cinq minutes, que le mot était uniquement féminin. Comme quoi on apprend à tout âge… J'ai dû me laisser influencer par "estafette".
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