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samedi 17 janvier 2015

Les pyromanes-pyromanes



Le pompier-pyromane est un personnage classique faute d’être vraiment sympathique. On peut cependant lui reconnaître le mérite de participer à l’extinction du feu qu’il a lui-même allumé. Le pyromane-pyromane n’a pas cette délicatesse. Après avoir créé l’incendie il continue de l’attiser et y déverse toute l’huile nécessaire à son expansion. Loin de se sentir criminel, il est persuadé de faire œuvre utile et n’a que haine envers ceux qui le combattent. S’il n’était une métaphore, dans une société raisonnable, on le maîtriserait dès que possible et on l’enverrait en quelque cul-de-basse-fosse pour le reste de ses jours afin de mettre fin à ses ravages. Mais ça, ce serait dans une société raisonnable…

A qui donc, blogueur abscons, votre métaphore fait-elle référence, me demanderez vous ?  Mais aux « antiracistes », voyons !  Que font ces gens sinon allumer le feu de la haine et l’entretenir ?  Par exemple, ils ne manquent aucune occasion de rappeler les crimes commis par notre nation, esclavagisme et colonialisme étant les principaux. Ensuite ils ne cessent de dénoncer comme crime raciste la phrase la plus anodine. Ils font ensuite condamner leurs auteurs par des juges acquis à leur cause.

Inciter à la haine d’autrui en fonction de son appartenance à une race n’est-il pas honteux ?  Certes mais encore faudrait-il s’entendre sur ce qu’est une incitation à la haine. Où la critique ou la plaisanterie cessent-elle pour céder le pas à l’appel au meurtre de masse ? La différence paraît évidente à toute personne sensée. Elle ne semble pas l’être pour nos antiracistes.

Et puis surtout, il y a le contexte. Rappeler sans cesse des faits remontant à plus d’un siècle et demi (esclavage) ou qui ont pris fin il y a moult décennies (colonisation) est-il vraiment utile quand nous accueillons sur notre sol des millions de gens venant d’anciennes colonies  ou d’îles peuplées de descendants d’esclaves ?  Est-ce de nature à faciliter l’entente mutuelle ? Les Français d’aujourd’hui sont-ils responsables des fautes (ou des bonnes actions car il y en a tout de même eu) de leurs aînés ? Bien que n’étant plus de première jeunesse, je peux vous assurer n’avoir jamais réduit quiconque à l’esclavage et n’avoir colonisé aucune contrée ! L’histoire est une chose, la culpabilité héréditaire est une ânerie. Raviver les plaies d’un autre temps, même si elles continuent d’avoir des conséquences aujourd’hui (de même que la conquête de la Gaule par les Romains a celle de me faire m’exprimer en un patois latin largement abâtardi) n’est-ce pas allumer un feu ? Transformer la moindre expression courante, la moindre critique en délit voire en crime raciste, n’est ce pas y jeter de l’huile ?

Mettez-vous à la place d’un gars pas très futé, pas forcément doté d’un bagage culturel lui permettant d’envisager l’histoire avec un peu de recul à qui on serine que le pays où il vit est peuplé de gens qui non seulement ont asservi mais déporté  ou massacré les siens et que non contents de cela ils ne cessent de vous décocher les flèches de sa haine rabique. Vous sentiriez-vous enclin à ressentir pour  ce pays (même s’il est devenu le vôtre) et pour ses habitants un amour sans partage ? Personnellement, j’aurais du mal…

15 commentaires:

  1. Très bon exemple que celui de notre antique conquête par les romains !
    J'ai souvenirs des manuels d'histoire de mon enfance qui sans en omettre les quelques exactions m'en expliquaient tous les bienfaits ...

    Quand à la colonisation, force est de constater qu'il y'avait alors moins de corruption, d'épidémies et de guerres tribales !
    Comme l'écrivait voici quelques années une sympathique blogueuse, j'ai nommé "Grain de poivre" (meilleures pensées à elle), c'était la "Pax Francana" ...

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    1. Je me souviens d'un Sénégalais me demandant en 1971 : "Quand c'est fini l'indépendance ?"

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    2. Euh, attendez, finalement c'est vachement raciste votre truc.

      Et c'est ça qui est bon...

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  2. Ce besoin qu'on sent chez vous de parler du racisme, en vous défendant d'un quelconque racisme,est le signe irréfutable d'une culpabilité qui hésite à se nommer.

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    1. C'est vrai, je ne parle que de ça ! Vous m'avez percé à jour (Dieu merci, ce n'est qu'une métaphore) !

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  3. Essayer de nous culpabiliser à propos de faits appartenant à un passé révolu pour comprendre, excuser et justifier ce qui se passe aujourd'hui est quand même un peu fort de café. Vous avez parfaitement raison.

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  4. Le problème me semble plus compliqué que cela. Je ne vois pas qui sont ceux qui ne ratent aucune occasion de rappeler les crimes commis par notre occasion, ou plutôt je vois à quels spécimens politiques vous faites référence, mais ne vois pas très bien sur quoi vous fondez votre accusation.

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    1. Il serait difficile de les nommer : ils sont légion !

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    2. Vous devez vivre, comme le Petit Prince, sur une astéroïde lointaine...

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  5. Si au moins les types qui nous faisaient la leçon, après la pleurniche, étaient irréprochables. Mais quand certains semblent animés par un esprit de revanche (les juifs et les musulmans, dont la morale et les textes sacrés recommandent la vengeance, en lieu et place d'évoquer le pardon; et si on n'intègre pas cela, il demeure difficile de comprendre l'acharnement de certains à vouloir souiller, constamment, la mémoire de nos anciens), d'autres semblent uniquement nourris par le ressentiment, l'appât du gain et le complexe, pour masquer le discours le plus racialiste qui soit (les noirs et leur fameux "peuple noir", seul peuple sur terre à revendiquer une identité uniquement centrée sur l'appartenance ethnique // "nous les noirs").

    Après, on jette un oeil sur l'organigramme de la Licra (pour constater qu'il n'y a pratiquement que des juifs, tous blancs), puis un autre sur celui du Cran (pas un seul caucasien, que des noirs et des métisses / et ce nom... Conseil Représentatif des Associations Noires...) et on se pose deux ou trois autres questions. Quelle légitimité, en effet, pour ces imposteurs (il faut du racisme, quitte à l'inventer, sinon, finies les subventions)? Même les "kartchiés" ne se privent plus aujourd'hui d'envoyer chier ces petits kapos du système.



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  6. dsl si vous voyez à quels spécimens politiques il est fait référence, vous avez du faire un lien , dégager une relation de type cause à effet ; cela devrait suffire, ne pensez vous pas ? Mais vous avez raison: le problème est compliqué alors pourquoi perdre son temps puisque nous savons tous de quoi il s’agit . Ne devrions nous pas chercher amorce de solution plutôt que la polémique ?

    Pierre

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  7. Une chose m'échappe : comment peut-on, à tout bout de champ, nous reprocher notre "racisme", et dans le même temps affirmer que les races n'existent pas ?

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