L’homme le plus rapide du monde ? Et quoi encore ?
Il court le 100 m en 9 secondes et des poussières. On se demande vraiment
pourquoi. En fait, courir vite lui fait perdre un temps fou.
Démonstration
Supposons que je lui aie proposé de faire la course avec lui
et ensuite d’aller boire quelques pintes de Guiness au Queen’s head , sur West Ham Lane à
Stratford, pub où j’eus mes habitudes. Le départ donné, avec d’autres jeunes gens,
voilà mon gars Usain qui se met à courir comme un dératé. Quelques secondes
après il est arrivé. Le stade est en
folie, il fait un petit tour les bras levé, il saute en l’air, il s’écroule
épuisé mais ravi, enfin un des trucs à la con que font les sportifs dans des
cas comme ça. Il répond aux questions stupides des journalistes sportifs de la
télé. Durant ces pitreries, j’ai marché
tranquillement et dès que j’ai parcouru les cent mètres j’ai obliqué vers la
sortie du stade.
J’emprunte la Loop road. J’aurais pu appeler un taxi, mais
serait-ce bien loyal ? Il s’agit d’une épreuve à pied, après tout. Au bout
de six-cents mètres, je prends Warton street sur la droite, me voici sur
Stratford High street, Je passe devant l’entrée
de Carpenter’s Road où j’ai une pensée émue pour l’usine de Telfers meat piesqui s’y trouvait, quelques centaines de mètres et me voici sur Broadway.
Troisième à gauche, encore deux cents petits mètres et je pousse la porte, vais
au comptoir, commande ma pinte et me choisis une table.
Pendant tout ce temps, qu’est-ce qu’il fout, l’homme
soi-disant le plus rapide du monde ? Monsieur baguenaude, perd son temps.
Vu qu’il a gagné la médaille d’or, il faut bien qu’il aille la chercher en
personne. Le temps qu’on trouve un pingouin pour la lui remettre, qu’on joue l’hymne
jamaïcain, qu’il aille prendre sa douche et se changer parce qu’au Queen’s head
on n’entre pas en short, et qu’il trouve son chemin J’en suis bien à ma
troisième pinte. Vous direz que j’ai l’avantage
sur lui de bien connaître Stratford. Je n’en disconviens pas. N’empêche que
pour la vitesse, il repassera Mr Bolt…
Sans compter qu'il est obligé, au passage d'empocher tout un tas de millions qui le surchargeront encore pour faire le trajet.
RépondreSupprimerNon, décidément, vous avez raison, laissons le
bolter si ça l'amuse et buvons nos verres à notre bonne santé. La sienne, on s'en fiche.
Amitiés.
C'est vrai j'avais oublié la corvée des millions !
SupprimerSans compter que le Usain, il serait fait battre à plate couture par un homme de cro-ma-gnon ou de néandertal.Il faut dire que les gars couraient pour attraper un casse-croûte ou évitez de se faire boulotter, ceci expliquant cela.
RépondreSupprimerComme beaucoup de mes con-citoyens, je regardais cette course devant mon petit écran( une pinte à la main), deux choses me frappèrent:
D' abord le silence de cathédrale régnant dans le stade au moment du départ et ensuite le manque de "blanco" sur cette ligne de départ, noir de monde qu'elle était! Il est vrai que je n'ai pas regardé le starter qui officiait, il était peut être blanc.
Un gars blanc avec un flingue entre les pognes je comprends mieux la rapidité des coureurs, il eut suffi que l’officiant olympique soit un ancien soldat de sa majesté revenu d' Afghanistan on est jamais trop prudent en ces temps d'insécurité raciale même si on est pas Sikh.
Je voudrais savoir quand même , que comptent faire nos associations anti-racistes devant un tel scandale où les représentant de nos diverses-citées( nos gentils musulmans) n'y soient représentés ou alors contre l'heure tardive, juste après la rupture du d'jeune difficile de courir après le couscous de maman même les schmitts leurs foutent la paix.
De toute façon, je cours plus vite que le camarade Usain surtout en 1977 où avec quelques camarades de treillis en traversant un champs dans la campagne allemande, un taureau à très longues cornes nous fit comprendre qu'il n' appréciait pas notre compagnie, la peur donne des ailes.
Cette remarque rejoint mes conclusions du 4éme paragraphe.
L'occasion fait le larron et le coureur !
SupprimerVous venez d'empailler le héros de tout un peuple ! The jackrabbit and the turtle revisited !
RépondreSupprimerC'est en effet l'idée! La Fontaine revisited !
SupprimerFinalement, vous revisitez de manière savoureuse la fable du lièvre et de la tortue...
RépondreSupprimer... Y. Yanka vient de le dire, oups. Désolé pour la redite...
RépondreSupprimerMerci pour le "de manière savoureuse"!
SupprimerJe vous en prie! :-)
SupprimerEt puis, quand il y a une bière à la fin...