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mardi 28 août 2012

Multiculturel ? Et quoi encore ?




Je suis de culture française. Irrémédiablement.

Je suis né en banlieue parisienne, de parents Trégorois. Comme ceux-ci à l’époque tenaient une épicerie à Puteaux et que les logements des boutiquiers étaient exigus, suivant une vieille coutume, je fus envoyé en nourrice peu après ma naissance chez un brave couple du village de ma mère et n’en revins qu’à l’âge de deux ans et demi quand le problème du logement fut résolu. Il paraît qu’en plus du français, à mon retour je parlais breton. C’est du moins ce que m’affirma ma bonne grand-tante Joséphine qui avait accompagné mon retour en train alors que, lors d’un repas de famille, elle cita un de mes mots d’enfant prononcé en breton.  Ça me parut très curieux, vu que je ne garde pas le moindre souvenir de cette langue que mes parents utilisaient pour parler de ce qui ne regardait pas les enfants. Bien que c’eût été logique…

Je  parle, lis et écris couramment l’anglais. Ce qui est somme toute normal pour qui a passé près de cinq ans Outre- Manche.

Je peux également soutenir une conversation dans un espagnol maladroit.

Mon latin, appris lors de mes études universitaires, s’est bien étiolé mais reviendrait, je pense,  si je m’y remettais. Ça fait d’ailleurs partie de ces vagues projets que je ne réaliserai probablement jamais.

Un an et demi au Sénégal m’ont laissé quelques phrases de base en Wolof.

Mais tout cela, savoirs embryonnaires ou plus approfondis, ne sont que des éléments dont s’est enrichie ma culture française.

J’ai pu réaliser en Angleterre que je ne serais jamais qu’un Français parlant anglais. Tout immigré se trouve dans une  situation similaire. C’est pourquoi même si la vie avait fait que j’étais resté dans ce pays je n’en aurais à aucun prix demandé la nationalité. Si j’y avais eu des enfants avec une (ou plusieurs) de mes « fiancées » anglaises et qu’ils y aient grandi, eux auraient pu être  Anglais. Moi, jamais.

Je peux concevoir que certains, pour telle ou telle raison, finissent par se sentir si proche de leur pays d’adoption qu’ils en viennent à renier leur patrie d’origine mais cela ne changera rien à leur identité profonde laquelle est forcément modelée par la culture dans laquelle ils ont grandi. Chaque langue découpe, décrit et conçoit le monde à sa manière. S’ajoutent au substrat linguistique une multitude d’éléments liés à la religion, au climat, au niveau de  niveau de développement du pays, à ses traditions, aux appartenances sociales et culturelles, aux particularités familales, etc.

Au sein d’une même culture cohabitent nombre de marqueurs culturels divers. Un grand bourgeois marseillais a peu de points communs avec un prolétaire lillois parlant Chti. N’empêche que chacun participe à son niveau de la culture française. Cette relative homogénéité est le résultat de siècles d’efforts. Que certains « progressistes » aimeraient annihiler.

Au nom d’une modernitude de pacotille qui leur fait croire que s’ils ont regardé Rintintin dans leur enfance, lu un livre traduit du serbo-croate, mangé des pizzas et demandé du feu à quelque étranger ils sont « citoyens du monde ». 

Tristes couillons qui oublient ce qu’ils sont pour se rêver ce qu’ils ne seront jamais.

32 commentaires:

  1. Que viennent faire les citoyens du monde, dans cette histoire ? Moi même je me sens assez citoyen du Monde (sauf que ça n'existe pas...). Rien à voir avec la culture.

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    1. Soyons clair : pour moi ceux qui se croient "citoyens du monde" statut qui comme vous le reconnaissez n'a que le défaut de ne pas exister, ont tendance à minimiser l'importance de leur appartenance nationale pour la remplacer par l'appartenance à une "humanité" dont ils seraient plus proche. Si, du point de vue de l'espèce, l'humanité existe, du point de vue idéologique elle ne me semble pas exister davantage que la "lapinité" n'existe pour les lapins. Je veux dire par là que la diversité humaine est telle que la prendre pour un ensemble cohérent auquel chaque homme appartiendrait me paraît une vue de l'esprit.

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    2. Je ne sais pas. Je crois qu'il ne faut pas confondre nationalité et citoyenneté. En tant que terrien (notre monde), je me sens avec certains droits et certains devoirs (ce qui n'est évidemment que de l'utopie). Par exemple, certains organismes internationaux comme l'ONU et l'OMC ont un pouvoir (théorique, je sais), et ce ne me dérange pas d'en dépendre.

      Politiquement (ou idéologiquement), j'aimerais qu'ils aient plus de pouvoir, notamment l'OMC (et je comprends qu'à droite on puisse ne pas être d'accord).

      Par ailleurs, si on est attaqués par des extra terrestre, je considérerais assez facilement la terre comme ma patrie

      Mais je ne revendiquerai jamais une culture terrienne (sauf si les extra terrestre gagnent... Ou commencent à habiter nos HLM).

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    3. En gros, nous ne sommes pas loin d'être d'accord.

      Je vous trouve bien optimiste, cependant : en cas d'invasion extra-terrestre, soyez sûr que certains terriens se mettraient immédiatement au service des envahisseurs. L'être humain est ainsi : il tend souvent à se protéger ou à tirer profit de la situation plutôt que de prendre le parti de la communauté à laquelle il appartient. Certains le font même par idéalisme : si les martiens débarquaient, ils se sentiraient immédiatement Systèmesolairiens plus que Terriens.

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    4. Voire voielactéens pour les plus a gauche.

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    5. Si les dames extra-terrestres ressemblent à la dernière Miss Monde.

      http://www.meltyfashion.fr/miss-monde-2012-considere-t-on-la-plus-belle-femme-du-monde-comme-la-petite-copine-ideale-a125855.html

      Moi d'accord!

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    6. Nicolas, vous faites une énorme erreur. Pour un libéral comme moi, l'OMC est au contraire une nécessité car toute liberté nécessite forcement des règles pour être partager et accepté par tous. Sinon ce n'est plus du libéralisme, c'est de l'anarchie.

      Encore faut il que les institutions régulatrices soient dirigées par des gens compétents...

      Pour le reste, j'ai suffisamment voyagé pour m'être rendu compte que la France est le plus beau pays du monde si on prends en compte l’ensemble des paramètres (culture, histoire, société, architecture, paysage etc...).

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    7. Skandal, qu'elle erreut ? Je ne parle pas de libéralisme mais de droite...

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  2. Bonjour Jacques,

    Je partage vôtre avis mais, oui il y a un mais sinon je ne serais pas une peste comme j'aime tant l'être!

    Donc, on se lance pour le mais, je ne suis intéressé que par les citoyennes du Monde, les citoyens je ne les goûte guère.

    Après cet aparté plus charnel q'intellectuel , revenons à votre texte qui explique de façon concise ce que peut ressentir un immigré dans un pays qui n'est pas le sien, vos années passées en divers pays sont un témoignage plus qu'explicatif.

    Nous faisons partis de l’espèce humaine mais nous sommes bien de quelque part même si nous ne choisissons pas le lieu ni sa famille de naissance.

    C'est avec l'âge s'alourdissant d'années en années que je compris l' attachement que l'on pouvait avoir de ses origines, ma mère se plaignait souvent de ne pas voir plus souvent ses Pyrénées ( jeunesse passée en Ariège) quant à ma grand-mère paternelle , sa Bretagne natale.

    Oui, le pays, la région, la culture où nous sommes nés, nous façonnent , nous construisent et nous manquent un jour où l'autre même au bout du monde.

    Bien sûr, nous pourrons toujours construire une nouvelle dans un pays lointain mais aurons nous le même attachement à cette terre qu' à celle où nous avons vu le jour.

    Mon Pas de Calais me manque pourtant, les rares fois où j' y retourne je reviens toujours le coeur brisé quand je vois ce qu'il est devenu, une régions dévastée par l'ineptie de ses élites dirigeantes qui sont toutes socialistes.

    Pour terminer cette longue litanie, comme je l'ai écrit plus haut, j' ai fréquenté de nombreuses dames étrangères souvent d'origine exotique durant ma jeunesse, ces charmantes créatures n'étaient jamais aussi joyeuses que lorsqu'elles rencontraient des "pays" au coin d'une rue ou ailleurs, ce n'était pas le fait qu'elles n'étaient pas heureuses en ce pays mais qu 'elle pouvaient évoquer ce pays où elles avaient vu le jour.

    Certaines sont même retournées malgré ce qui pouvait les attendre, le mal du pays.

    Mais quand même ces belles étrangères, soupirs!!

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  3. "Citoyen du monde" quelle supercherie!
    Ca veut tout et rien dire.
    On dirait citoyen de nulle part que ce serait la même.

    "Ce sont des tomates chinoises contaminées?"
    "Meuh non, ne dîtes pas ça, ce sont des tomates du monde"!

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    1. Il est curieux de constater qu'au niveau populaire l'idée d'être "citoyen du monde" prend peu. Comme si la conscience que la nation et la citoyenneté protègent y étaient plus répandue. Seul les bobos (et éventuellement leurs perroquets) s'acharnent à le nier. Mais bon, que peut-on attendre de ces gens-là ?

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    2. Je ne crois pas que ça soit un truc de bobos... C'est un truc de jeunes utopistes perdus dans un trou de campagne et pensant que tout le monde puisse vivre en même temps (je résume, mais c'est tout le contraire du "bourgeois bohème", le jeune n'ayant pas assez de pognon pour être bourgeois). C'est aussi un truc de babas cools, certes, mais encore une fois, en majorité des jeunes.

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    3. Je suis assez d'accord avec vous deux.
      Je pense que ce sont en majorité des jeunes, mais il y aussi des bobos. Forcément. Ils parleront de citoyens du monde tout en gardant leur petit confort. Comme sur d'autres sujets, ils pensent une chose, la clament haut et fort, mais ne l'appliquent pas.

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    4. Il faut dire que l'Éducation Nationale s'échine à inculquer des pensées bisounoursiques dans les jeunes cerveaux. Sans beaucoup de succès d'après ce que j'ai pu constater. Il me semble que les jeunes sont beaucoup plus matérialistes que moi et mes camarades l'étions à leur âge. Le recrutement n'était pas le même et la situation économique favorisait cela. On rêvait plus souvent de faire le tour du monde que de trouver un boulot bien payé et s'acheter des trucs et des machins. Mais en fait, on se mettait au boulot et le tour du monde attend encore...

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    5. Bien, vu Jacques.
      Et autrefois, le marché de l'emploi était beaucoup plus souple peut-être. Vous pouviez faire un tour du monde, et 3 jours après embrayer sur un job intéressant.
      Maintenant, une fois que vous êtes citoyen du monde pendant un an, il est difficile de revenir à la réalité, de retrouver des repères dans son pays d'origine.
      J'ai un pote dont les parents ont une excellente situation, une maison dans dans l'est de Paris, mais qui adore parcourir les routes avec son camion.
      Il joue le pauvret, car aura toujours ce joli nid douillet.
      Et bien maintenant il passe son temps à faire passer des messages d'illuminés, râle contre notre société, prétend avoir été empoisonné par les supermarchés Français, bref, cette notion de citoyen du monde peut être destructrice..
      Quand j'ai voté à droite il y a 5 ans, je vous jure que j'en ai pris plein la gueule. Jusqu'à présent j'étais super tolérant avec les gens de tous bords politiques, je sais pas pourquoi, mais je me lie d'amitié selon le bon caractère, ou pas, d'une personne, pas nécessairement d'après une position politique. Et c'est vrai que depuis 6 ans, depuis cet ami complètement allumé, déconnecté de la réalité, je ne supporte plus le discours des gauches.
      Mais vraiment, c'est épidermique..
      Dommage, il était sympa mon pote. Il a du se faire monter le bourichon par des routards teufeurs dégueux.
      C'est vraiment important de réfléchir par soi-même et d'écouter les gens avec du recul, de se demander si les intentions sont bonnes.
      A croire que tout le monde est gentil, certains se font retourner le cerveau, c'est dramatique. Alors quand en plus les médias vont dans ce sens, c'est foutu.. Certains sont des gourous.

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  4. J'ai une soeur qui est mon laboratoire/observatoire pour m'informer des dernières avancées de la culture bourgeoise de gauche.
    Elle n'aime pas le concept de nation, elle est citoyenne du monde,,
    elle est anti-cléricale mais pour la religion chrétienne seulement, elle se moque des gros beaufs comme moi qui font du camping. Une synthèse comme aurait dit Audiard.

    Et elle n'aurait pas du tout aimé votre article si elle lisait les blogs de la réacosphère.
    Mais elle préfère lire Libération où elle trouve de vrais et bonnes infos.

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    1. Toute famille a ses brebis galeuses. Cette croix ne m'est pas épargnée...

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    2. Houuu, vos repas de famille doivent être animés?

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  5. Un multiculturaliste c'est quelqu'un qui croit que, dans le fond, les hommes sont tous ou presque de bons petits sociaux-démocrates qui ne diffèrent que par leurs goûts culinaires ou leurs modes vestimentaires.

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    1. Je vais dès demain commencer une série de billets sur le multiculturalisme (endogène et exogène). J'espère ne pas être trop ennuyeux.

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    2. Ca serait intéressant. N'oubliez pas de dire que ce sont les gouvernements socialo-communistes successifs qui ont foutu en l'air la culture de l'endive dans le Pas de Calais !

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    3. Si vous voulez être compris des gens de ch'nord, parlez plutôt de la culture du chicon, Nicolas !

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  6. Et je pense que suite à votre très bon billet Jacques, on peut dire que Guéant ne se trompait pas trop en disant que toutes les civilisations ne se valaient pas.
    La gauche (bien pensante) a du bondir sur ces mots, tant ils sonnent vrai.

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  7. Je pense que "citoyen du monde" sera bientôt dans le dico, car quand on voit tous les termes de jeunes qu'ils y ont fait rentrer, ç y sera forcément un jour.
    Si je ne m'abuse, je crois qu'il y a des mots en verlan, mais n'en suis pas sur.
    Je ne me souviens plus précisément des mots, mais je m'étais dit que pour certains mots, ils auraient pu éviter. Con comme je suis, j'ai osé pensé que la langue française était en déclin. Les textos, les élèves cons comme leurs pieds que les parents défendent bec-et-ongles face à des profs souvent démunis, sans réel pouvoir; quelques petits éléments qui font que ça ne sent pas très bon.
    Un peu comme une odeur de sardine grillée. Ca pue mais beaucoup aiment ça!

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    1. Ça sent bon, la sardine grillée !

      A part ça, la maîtrise du français n'est pas forcément en danger. Il n'a jamais été élégamment utilisé que par une minorité. Tout le monde vous parlera de la grand-mère qui n'avait que son certificat d'études et qui ne faisant jamais aucune faute s'exprimait avec plus de grâce que Voltaire ou Anatole France. Je me demande si, comme les neiges d'antan, ce ne serait pas une légende. une chose est certaine :l'orthographe est en perdition. Comment saurait-on ce qu'on n'a jamais appris. la syntaxe, elle, est une question de culture.

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  8. Et la sardine à l'huile, grillée à la poêle, au petit dèje, c'est pas citoyen du monde, ça, comme recette ? C'est en tous cas du vécu, par un neveu en coloc' avec des Sénégalais, le temps d'une licence ratée au Pays de Galles.

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    1. Peut-être que ça se fait couramment dans certaines paries du monde. Couvertes de Nutella et trempées dans le café, ça fait un petit déjeuner roboratif.

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  9. Tristes couillons, c'est bien vrai, ça. Mais de nos jours
    on a pris l'habitude de démolir tout ce que nos ancètres s'étaient cassé le trognon à construire.
    On se croit plus intelligents...pauvres andouilles!
    Amitiés.

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  10. "Multi-culturel? Et puis quoi encore?"

    Moi je sais professeur. S'il vous plaît, je peux répondre? j'ai levé la souris.
    Et bien je dirais qu'après Multi-culturel, il ya multi-compagnes, multi-femmes, multi-mariages!

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