Récolte du 12 août 2012 |
Par milliers (ou presque), des MP m’arrivent, réclamant à cor et à cris
que je parle de choses sérieuses comme mon jardin. Il est vrai qu’à une époque
où le futile attire plus que l’austère ce blog a la particularité de mêler
fondamentaux,politique et âneries ordinaires.
Eh bien, je dois dire que le moment des récoltes est venu.
Les patates sont rentrées. Les derniers pois ont été cueillis. Tous les deux
jours s’impose la corvée de cueillette des haricots verts. Je les veux très
fins. Hélas, le haricot est fourbe et à mon sens témoigne du désintérêt de
notre Créateur pour l’humain. Je m’explique : profitant de leur couleur
quasi-semblable à celle des feuilles de la plante et de leur aspect filiforme, certains haricots se cachent
dans les feuilles ou se confondent avec les tiges afin de survivre. Si bien qu’au
lieu d’un haricot bien jeunet, vous vous retrouvez avec un gros, bien moins
délicat. Et que vient faire l’indifférence divine là dedans ? Eh bien si
Dieu avait voulu que nous cueillions pois et haricots sans problèmes il les
aurait fait rouges.
Comme on le voit sur la photo que j’ai prise hier matin, en
plus des haricots est venu le temps des tomates (la plus grosse, une « cœur
de bœuf » pesait 600 g !) et des courgettes, qui s’épanouissent sous la serre.
Sont arrivés à maturité des poivrons que je laisse sur la plante en attendant
de les cuisiner farcis.
L’opération anti-piéride ayant porté ses fruits, les pommes
des choux grossissent tandis que les
poireaux, eux aussi, se développent, promesses de plantureux pot au feu…
Les flageolets vont leur petit bonhomme de chemin.
Seront-ils à point quand le voisin me cédera le traditionnel demi-agneau d’été ?
Certaines questions taraudent…
Le problème est que la consommation ne peut suivre la
production. Nous avons beau manger des légumes frais à chaque repas, il en
reste toujours. Le congélateur de 300 litres pourrait constituer une solution
mais congelés les légumes sont bien moins goûteux au point qu’ils ont tendance
à y rester faute d’enthousiasme.
La vie, quoi qu’on en fasse n’est pas simple.
Il en est des haricots comme des femmes qui se cachent sous le maquillage pour paraître plus jeunettes.
RépondreSupprimerHeureusement pour elles, les hommes comme les jardiniers sont faciles à leurrer.
Et les jardinières ?
SupprimerLes jardinières ? Mais ce ne sont que des potiches !
Supprimerles poivrons, une fois blanchis deux minutes, se conservent très bien à l'huile d'olive ou au vinaigre avec des aromates
RépondreSupprimerMerci pour le conseil !
SupprimerIl ne vous reste plus qu'à retourner ua marché pour vendre
RépondreSupprimerl'excédent de production.
Amitiés.
Ah non ! C'est fini les marchés !
SupprimerDu coup vous avez une idée du nombre de jours qu'une récolte vous permet de tenir?
RépondreSupprimerNon. Disons qu'en été je me gave de légumes frais. J'évite de plus en plus de stocker...
SupprimerJacques Étienne, le jardinier qui donne des ailes aux grosses légumes.
RépondreSupprimer800 grammes, il s'agit peut être d'une tomate coeur d' éléphant.
RépondreSupprimerJuste 600 g. Un cœur de rhino ?
SupprimerUne bien belle assiette. On en mangerait.
RépondreSupprimerJe suis jalouse de votre persil. Chez moi, il reste chétif et pauvre sans que je pavienne à trouver une explication. Oui, je fais tremper les graines, oui j'enrichi le terrain, oui j'arrose suffisamment,...
Pour ce qui est du haricot, il est vrai qu'il est fourbe. Pas plus tard qu'il y a 1 heure, en pleine séance d'arrosage, j'en ai débusqué une dizaine bien planqués au ras du sol, qui ont échappé à ma folle cueillette de ce matin. Curieusement c'est souvent ceux situés au plus bas qui m'échappent. Tant pis pour eux ! Ils finiront en salade.
Tout comme vous, mon plaisir de jardinière n'est pas de stocker mais de consommer les fruits et légumes le plus frais possible. Dans la mesure du possible, je pratique le concept "du jardin à l'assiette" quand ce n'est pas "du jardin à la bouche" réservé aux tomates-cerises.
Et puis, si les récoltes sont trop généreuses, pas de problème, la famille et les amis s'en occuperont.
NB pour grandpas : Le Monsieur il a dit 600 gr...ce qui est déjà beau.
Soyez la bienvenue ici, Cyrielle !
Supprimerje n'ai aucun mérite pour le persil : il pousse où ça lui chante dans le potager au milieu de mauvaises herbes.
Vos notations sur les haricots planqués au ras du sol prouvent que nous souffrons de cette même plaie que constitue la traîtrise haricotière.
Des petits pois frais…
RépondreSupprimerIl faut juste faire pousser les pigeons qui les accompagnent très bien.
Le problème est que le pigeonnier, arbre délicat, supporte mal le climat des collines.
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