..Toi qui entres ici, abandonne tout espoir de trouver un contenu sérieux. Ici, on dérise, on batifole, on plaisante, on ricane.

samedi 25 février 2023

N’est-ce qu’un au revoir ?

 

Certains, dotés d’un sens de l’observation particulièrement développé, l’auront remarqué : l’activité de ce blog s’est notablement réduite ces derniers temps. Une photo publiée en presque deux mois, c’est peu.


Serais-je à court d’inspiration ? Pas vraiment. Des sujets d’articles, il en pleut à verse. Pas plus tard que ce matin l’actualité fourmille d’événements propres à stimuler la réflexion : M. Macron inaugure le Salon de l’Agriculture, un mineur isolé s’est fait écrabouiller par un TGV, M. Zelensky envisage la victoire, M. Palmade aurait été vu traverser en dehors des clous, des manifestations sont prévues un peu partout (histoire de protester), hier, ma voiture a été recalée au contrôle technique, comme souvent en Normandie, le ciel bas et lourd fait rien qu’à peser comme un couvercle sur l’esprit gémissant en proie aux longs ennuis, une pénurie de nouilles menace, le prix du rutabaga repart à la hausse, etc.


On a l’embarras du choix ! Que de belles pages seraient à écrire sur chacun de ces sujets ! Le seul hic, c’est que je préfère laisser ce plaisir à d’autres qui sauraient mieux (ou moins bien) que moi en extraire la substantifique moelle. Il se trouve simplement que je n’en éprouve aucune envie. Le plaisir que j’éprouvais (ou aurais pu éprouver) à traiter des questions qui occupent la France et le Monde comme le choix d’un NAC, les pays où ne foutre les pieds sous aucun prétexte, l’âge optimum où prendre une retraite méritée (ou pas) en fonction de son signe astrologique et du degré d’hygrométrie moyen de son lieu de résidence, le juste prix du kilo de topinambours bio, en quels termes adresser une demande en mariage à Mme Sandrine Rousseau et/ou à M. BHL, comment sauver à peu de frais la planète sans être malade le lendemain, les désagréments que peut entraîner une surconsommation de cassoulet en intraveineuse, ce plaisir donc, « s’en est volé ». Exactement le même coup que fit le temps de sa jeunesse au bon François Villon.


Comme disait l’autre, avec le temps…


C’est sans amertume aucune que je crains d’écrire ce jour mes dernières fariboles. Il se peut cependant qu’un temps vienne où l’envie me reprenne de futilement discourir, vu qu’il ne faut jamais dire jamais. On verra bien.


Étant dans un bon jour, j’ai également décidé de rouvrir un temps les commentaires. Que ceux que j’ai pu distraire un instant et qui en auraient l’envie ne se privent pas d’en profiter.