tag:blogger.com,1999:blog-53207227057993546442024-03-18T12:55:59.887+01:00VU DES COLLINESJacques Étiennehttp://www.blogger.com/profile/11162046937861462368noreply@blogger.comBlogger2013125tag:blogger.com,1999:blog-5320722705799354644.post-12124957255477907142024-03-18T12:44:00.000+01:002024-03-18T12:44:15.530+01:00Prise de conscience<p><span style="font-family: Arial, sans-serif;">Tiens, le rev’là se diront
certains… Ben oui. Si je n’ai pas formé la boutique, comme le
fit récemment l’ami Fredi, c’est pour deux raisons :
d’abord pour ne pas priver ceux qui, par hasard ou par nostalgie y
viendraient ou reviendraient s’abreuver à cette source
bouillonnante de lumineuse sagesse (aux mal-comprenants : auto-dérision) et aussi parce que, en dehors de
la mort, rien n’est à mes yeux définitif.</span></p>
<p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">Toutefois,
la question de la raison de ce retour (qui, lui non plus, n’a rien
de définitif) se pose. La réponse est très simple. Ce matin,
allant faire un tour chez M. Facebook, je me vis proposer de revoir
des souvenirs. Parmi eux se trouvait un mien post vieux de quatre ans
que j’avais consacré au Covid et à ma préférence pour les
partisans de la minimisation de l’épidémie face aux
catastrophisme alors de mise. Allez savoir pourquoi, j’allai voir
les commentaires qu’il avait suscités. Je ne fus pas déçu de cet
long voire interminable voyage. Par curiosité, avec l’aide de MM.
Copier et Coller, les célèbres duettistes du texte informatique, je
les retranscrivis sur mon logiciel de traitement de texte et
constatai qu’ils occupaient la bagatelle de cinq pages standard !</span></p>
<p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">Ces
échanges consistaient essentiellement en un un débat avec un ami
Facebook d’alors depuis disparu suite à une mésentente au sujet
des Gilets jaunes. Ce fervent catastrophiste m’accusa d’une
coupable légèreté ce qui, de fil en aiguille, nous amena à
confronter nos visions de la vie, qu’elle soit éternelle ou pas.
Étant un athée invétéré et lui catholique pratiquant celles-ci
étaient, c’est évident difficilement conciliables. Ce qui
m’étonna à cette lecture c’est le constat qu’il n’y a que
quatre ans de cela, j’étais encore capable de me lancer dans une
interminable polémique qui, comme toutes les polémiques, pour peu
qu’elles concernent des sujets sur lesquels ceux qui y prennent
part ont des idées depuis longtemps arrêtées, ne saurait amener à
un quelconque résultat.</span></p>
<p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">Je
pense que si j’ai si mal réagi aux intrusions dans mes
commentaires de gens tenant, sans être aucunement contraints de les
lire, à m’exprimer tout le mépris que leur inspiraient mes
bavardages, c’est que le temps des polémiques est pour moi révolu.
Tenter de convaincre qui que ce soit du bien fondé de mes positions
sur un quelconque sujet m’indiffère totalement. Cela à pour
conséquence que les exprimer m’apparaît également futile. Je ne
cherche ni la louange ni la confrontation. Ce qui met en question
l’intérêt des commentaires, pourtant supposés être le dessert
du blogueur.</span></p>
<p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">Cela
dit, tenir blog en évitant de s’exprimer sur l’actualité, le
sens de la vie, l’état de la civilisation, ses préférences
littéraires,les dernières facéties d’un bavard président et autres foutaises n’est pas chose aisée. C’est pourquoi en dehors des NAC
improbables et des pays où ne pas mettre les pieds, le ne vois pas
trop de quoi parler. Si je reviens ici, ce sera donc pour traiter de
ces sujets ou d’autres de farine comparable. Les commentaires y
seront logiquement fermés. </span>
</p>Jacques Étiennehttp://www.blogger.com/profile/11162046937861462368noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5320722705799354644.post-43483675103312574982023-06-30T11:27:00.000+02:002023-06-30T11:27:36.961+02:00Je serai bref.<p> </p><p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif;">Après 2 mois et demi de silence, je
crains de ne plus désirer continuer ce blog. J’y ai pris plaisir.
Ce plaisir s’est vu annihilé par d’anonymes importuns. J’espère
que dans leur morne vie de connards masqués cette victoire apportera
un rayon de soleil.</span></p>
<p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">Je
tenais à remercier de leur fidélité ceux que mes bavardages ont pu
distraire.</span></p>
<p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">A
part ça, tout va bien : je bouquine, je bricole, je jardine, je cuisine…
La vie vient de me faire cette nuit même un cadeau magnifique :
un mignon petit-fils qui, malgré les menaces qui pèsent sur ce pays
que j’aime tant, pourra, je l’espère, y mener une vie heureuse.
Que demander de plus ? </span>
</p>Jacques Étiennehttp://www.blogger.com/profile/11162046937861462368noreply@blogger.com18tag:blogger.com,1999:blog-5320722705799354644.post-31957600681802408342023-04-12T17:42:00.000+02:002023-04-12T17:42:19.658+02:00Quand t’es dans le désert…<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiJ6Av3h6tIc0oBEMogwK7B_gGf6Wd32VQN_KmqmrOaOkAb8xB-RT4BeLJPsV9r2pec3CvtEpsJsXPtOtxq6Ep1o2ZcTViJbVUK2G8NuopKZcbWznXRuMG5o3sNOpEwK77VOfNto7tK7dvP0qyrgpKRe_QJLWSQTFLt2xXZyMQCqHUC416jZnxy8hIPEw/s664/D%C3%A9serts%20m%C3%A9dicaux.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="664" data-original-width="640" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiJ6Av3h6tIc0oBEMogwK7B_gGf6Wd32VQN_KmqmrOaOkAb8xB-RT4BeLJPsV9r2pec3CvtEpsJsXPtOtxq6Ep1o2ZcTViJbVUK2G8NuopKZcbWznXRuMG5o3sNOpEwK77VOfNto7tK7dvP0qyrgpKRe_QJLWSQTFLt2xXZyMQCqHUC416jZnxy8hIPEw/s320/D%C3%A9serts%20m%C3%A9dicaux.jpg" width="308" /></a></div><br /><p></p><p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif;">Cette chanson de M. Capdevielle, dont
les paroles me paraissent toujours aussi sibyllines qu’il y a 44 ans quand elle sortit, fait allusion à une autre sorte de désert
que celui qui m’inquiète aujourd’hui et qui lui n’a rien de
fantasmé.</span></p>
<p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">Revenons
en arrière : il y a 3 semaines, je vous narrai l’épisode
douloureux que me fit connaître une rage de dents et qui m’amena à
constater le côté ennuyeux que présentait le fait de vivre dans
mon désert médical. La rage vaincue, se présenta un nouveau
problème : le lundi 27, me levant pour aller aux toilettes,
j’eus une surprise plutôt désagréable. Au lieu de clopiner vers
mon but, je retombai d’un bloc sur le lit que je pensais quitter.
J’avais été victime d’un vertige inattendu. Je me relevai avec
précaution et ne tombai pas.</span></p>
<p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">Consultant
au matin Internet, j’appris que ce genre de choses se produisait
quand on souffrait d’hypotension orthostatique (une brutale chute
de l’hypertension occasionnant des pertes d’équilibre lorsqu’on
quittait la position horizontale pour la verticale) Je m’empressai
de prendre ma tension grâce à l’appareil que je possédais à cet
effet et constatai des résultats inquiétants, voire aberrants.
Craignant avoir mal utilisé ledit tensiomètre j’en relus la
notice qui m’apprit qu’en cas d’arythmie cardiaque ses mesures
n’étaient pas fiables. Souffrant de ce problème, je décidai,
pour en avoir le cœur net de consulter. Et (miracle !) j’obtins
un rendez-vous pour le vendredi auprès de la remplaçante de mon
praticien référent ! Elle me prit la tension et le résultat
fut sans appel : une tension de jeune homme (en bonne santé) !
Cette piste écartée, elle me fit faire des tests afin d’écarter
celle d’un AVC en préparation et parvint à la conclusion que cela
pouvait venir d’un problème de l’oreille interne, me prescrivit
un médicament anti-vertige et m’engagea néanmoins vivement à
consulter au plus vite mon cardiologue.</span></p>
<p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">Je
suis de nature obéissante ou résignée. Je fis donc les analyse</span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">s</span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">
prescrites dont, week-end pascal oblige, je reçus hier les
résultats,lesquels </span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">furent
globalement rassurants</span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">. Je
téléphonai au cabinet de cardiologie et la secrétaire me dit de
retéléphoner… ...en juillet ! Cette demande me parut
curieuse. </span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">J’insistai un peu,
car quel que soit le délai, j’étais prêt à l’accepter. Quel
serait-il, ce délai, au mois de juillet ? Je raccrochai,
perplexe.</span></p>
<p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">Ce
matin je me sentis pas dans mon assiette. J’en fus inquiété. Que
faire ? Appeler le Samu pour lui annoncer que je me sens
barbouillé ? Aller à la pharmacie pour une téléconsultation ?
Aller aux urgences sans motif précis ? Attendre un malaise afin
d’avoir quelque chose de concret à raconter à ces braves gens (en
admettant que ce dernier ne me rende pas incapable de les joindre) ?
Ma fille à qui je m’ouvris de ces interrogations m’indiqua,
recherches faites, qu’un seul médecin avait des disponibilités à
50 km de chez moi…</span></p>
<p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">Une
nouvelle fois, je m’aperçois à quel point l’impéritie de nos
administrations et de nos dirigeants successifs a pu rendre inopérant
un système de santé qui nous coûte cependant si cher. <a href="https://www.insee.fr/fr/statistiques/6206305?sommaire=4487854">Selon
l’INSEE</a>, il y a eu en 2022 une surmortalité conséquente. Ne
serait-ce pas dû, au moins en partie, à ses défaillances ?
Il est vrai que nos gouvernants ont d’autres <strike>mouches à
enculer</strike> chats à fouetter. Le pays craque de partout (école,
hôpital, ordre public, immigration incontrôlée, etc) et, à
l’instar des Byzantins, on nous rebat les oreilles de débats
oiseux. Pauvre France ! </span>
</p>Jacques Étiennehttp://www.blogger.com/profile/11162046937861462368noreply@blogger.com18tag:blogger.com,1999:blog-5320722705799354644.post-58848863131565834352023-04-02T15:07:00.002+02:002023-04-02T15:10:18.111+02:00Notes, notules, notulettes et notulinettes<p> </p><p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif;">Je relis dans le journal de mars de
l’ami Goux, l’article qu’il avait, dans le blog, une fois de plus consacré à
ces notes de bas de page dont de « luisants »
universitaires (les qualifier de « brillants » serait
souvent exagéré) se croient contraints d’écrire lorsqu’ils
établissent une édition d’un « grand » texte. Il
semble que le blogueur de choc qu’il a été, est et demeure soit
incapable de les traiter par le mépris ! Il est vrai que les
précisions qu’elles apportent ne sont pas toujours très
éclairantes ni d’une grande pertinence. Mais bon, je suppose que
s’ils n’en écrivaient aucune, ils seraient pris pour des
fumistes.</span></p>
<p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">S’il
en a un, le but de ces notes est de permettre au lecteur une
meilleure compréhension du texte et de son contexte qu’il serait
capable d’obtenir sans elles. Toutefois, en les écrivant, le ou
les éditeurs supposent que leurs notes ne nécessitent elles-mêmes
aucune précision afin d’être bien comprises par l’ignare
lecteur (mon semblable, mon frère). Rien n’est moins certain !
Aussi, des notules, pourraient venir préciser les notes, des
notulettes éclairer les notules et des notulinettes expliquer les
notulettes. Je m’en tiendrai là mais on pourrait poursuivre…</span></p>
<p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">Prenons
un exemple :</span></p>
<p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">M.
Baudelaire, surnommé par ses potes Charlie la déconne, écrivit un
poème intitulé <i>Spleen</i> dans lequel s’exprime toute sa
joyeuse bonhommie d’inlassable boute-en-train. Prenons-en le
premier vers :</span></p>
<p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><i><b>Quant
le ciel<span style="font-size: xx-small;">1</span> bas et lourd
pèse comme un couvercle <span style="font-size: xx-small;">2</span></b></i></span></p>
<p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-size: xx-small;">1</span>
Le ciel est tantôt l’espace visible limité par l’horizon*,
tantôt le fond sur lequel on observe les astres. Dans le cas
présent, vu que le poète le qualifie de « bas et lourd »
on peut le supposer peu propice à l’observation des astres,
impression confirmé par la mention postérieure faite au « cercle
de l’horizon ». A noter que le côté déprimant du ciel bas
fut évoqué par Jacques Brel dans <i>Le Plat pays.</i> </span>
</p>
<p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">*Limite
circulaire de la vue dont l’observateur est le centre et où ciel
et terre (ou mer )semblent se rencontrer**</span></p>
<p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">**Cette
« rencontre » est bien entendu une illusion comme nombre
de voyageurs l’ont constaté empiriquement, vu que l’horizon
recule à mesure qu’on avance.</span></p>
<p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-size: xx-small;">2</span>
le couvercle est une pièce mobile destinée à fermer un récipient
(pot*, marmite, casserole etc.). On voit d’ailleurs mal comment le
ciel pourrait jouer ce rôle sur quelque cerveau que ce soit. Mais
bon, la poésie est propice aux comparaisons hardies.</span></p>
<p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">*« A
chaque pot son couvercle » dit Thérèse à Zézette dans Le
Père Noël est une ordure voulant dire par là que chacun finit par
trouver l’âme sœur. La sagesse populaire ajoute que « <i>C’est
dans les vieux pots qu’on fait la meilleure soupe</i>** »
signifiant que rien ne vaut l’expérience, que les vieilles
méthodes sont supérieures aux nouvelles. Cette expression peut être
également employée par de jeunes gens pour justifier leur
préférence des femmes mûres aux plus jeunes.</span></p>
<p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">**
Nom donné couramment au potage***</span></p>
<p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">***
</span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">Au départ, la soupe était la
tranche de pain sur laquelle se versait le potage. Ainsi s’explique
l’expression «</span><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><i> Trempé
comme une soupe</i></span><span style="font-family: Arial, sans-serif;"> » qui
sinon </span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">serait redondante</span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">.</span></p>
<p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">J’espère
que ces notes, notules, notulettes et notulinettes auront éclairé
vos lanternes et que se trouveront des émules avides d’enrichir
les textes par d’indispensables précisions.</span></p>Jacques Étiennehttp://www.blogger.com/profile/11162046937861462368noreply@blogger.com14tag:blogger.com,1999:blog-5320722705799354644.post-76973428428319880372023-03-31T08:58:00.001+02:002023-03-31T11:31:49.301+02:00Va te faire créoliser chez Plumeau !<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjXi-Wvp8ZM-I3osivHi6Ue0nTtfoXstCmaGrQ1mOkej4dEkABWKS1cd9jseWg0UonxVFGmMt3Enf5yWLHHIiPQHnq0tSu7F0V7rgcPdf7J4VSJtTckfE2GyIIuq8eABVF5R3QIEnW-J01AVsoIYbmtpby4Hcz4AJ6Nj3JqTQPtUlrpY2duDtw6jN5O_A/s1000/M%C3%A9lenchon.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="750" data-original-width="1000" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjXi-Wvp8ZM-I3osivHi6Ue0nTtfoXstCmaGrQ1mOkej4dEkABWKS1cd9jseWg0UonxVFGmMt3Enf5yWLHHIiPQHnq0tSu7F0V7rgcPdf7J4VSJtTckfE2GyIIuq8eABVF5R3QIEnW-J01AVsoIYbmtpby4Hcz4AJ6Nj3JqTQPtUlrpY2duDtw6jN5O_A/s320/M%C3%A9lenchon.jpg" width="320" /></a></div><br /><p></p><p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span face="Arial, sans-serif" style="font-family: arial; font-size: medium;">M. Mélenchon
est une homme remarquable. Très remarquable. C’est d’ailleurs
pour cela qu’on le remarque. Tout le monde s’accorde à lui
reconnaître une culture immense et un talent de tribun sans pareil.
Les discours que lui et les penseurs qui l’entourent et lui
apportent un soutien indéfectible (ou presque) ne saurait donc nous
laisser indifférents.</span></span></p>
<p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span style="color: black;"><span face="Arial, sans-serif" style="font-family: arial; font-size: medium;">Durant
son débat avec M. Zemmour ( le 23 septembre 2021sur BFM), à
l’« assimilation » prônée par son opposant qui selon
lui ne marche pas, il opposa la « créolisation »,
solution-miracle aux problèmes que serait censé provoquer le
« changement de population »* qu'entraîne une
immigration aussi massive qu’inéluctable et enrichissante.</span></span></p>
<p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span style="color: black;"><span face="Arial, sans-serif" style="font-family: arial; font-size: medium;">« Créolisons nous ! »
serions nous tentés de nous exclamer, tant il est tentant de suivre
les conseils de ce phare de la pensée universelle. Toutefois, les
plus méfiants d’entre nous seraient amenés à se poser la
question : « Qu’est-ce que la créolisation ? ». </span></span></p><p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: arial; font-size: medium;"><span style="color: black;"><span face="Arial, sans-serif"></span></span><span style="color: black;"><span face="Arial, sans-serif">Le
concept fut créé par M. </span></span><span style="color: black;"><span face="Arial, sans-serif">Édouard
Glissant, écrivain antillais. Voici comment il la définit dans <a href="https://www.lemonde.fr/disparitions/article/2011/02/03/pour-l-ecrivain-edouard-glissant-la-creolisation-du-monde-etait-irreversible_1474923_3382.html">un
entretien accordé au journal Le Monde</a> : </span></span><span style="color: black;"><span face="Arial, sans-serif"><span><span style="font-weight: normal;">« </span></span></span></span><span style="font-variant: normal;"><span style="color: black;"><span face="Arial, sans-serif"><span><span style="letter-spacing: normal;"><span><span style="font-weight: normal;"><i>L’apparition
de langages de rue créolisés chez les gosses de Rio de Janeiro, de
Mexico, ou dans la banlieue parisienne, ou chez les gangs de Los
Angeles. C’est universel. Il faudrait recenser tous les créoles
des banlieues métissées. C’est absolument extraordinaire
d’inventivité et de rapidité. Ce ne sont pas tous des langages
qui durent, mais ils laissent des traces dans la sensibilité des
communautés.</i> » </span></span></span></span></span></span></span><span style="font-variant: normal;"><span style="color: black;"><span face="Arial, sans-serif"><span><span style="letter-spacing: normal;"><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;">Créolisation
linguistique mais également civilisationnelle et « raciale » (via
le métissage) chez M. Mélenchon, les diverses cultures se mêlant
en s’enrichissant. </span></span></span></span></span></span></span><span style="font-variant: normal;"><span style="color: black;"><span face="Arial, sans-serif"><span><span style="letter-spacing: normal;"><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;">C’est
ce qu’on appelait aux États-Unis le Melting pot à ceci près que
cette « fusion » était censée se faire autour des
valeurs et de la langue des Anglo-saxons. On peut d’ailleurs
constater que le succès de ce « creuset » est très
relatif car aux États-Unis on voit davantage des communautés se
juxtaposer que se fondre en une communauté unique et parfaite.</span></span></span></span></span></span></span></span></p>
<p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span style="color: black;"><span face="Arial, sans-serif" style="font-family: arial; font-size: medium;"><span style="font-variant: normal;"><span><span style="letter-spacing: normal;"><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;">A</span></span></span></span></span><span style="font-variant: normal;"><span><span style="letter-spacing: normal;"><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;">u
niveau linguistique, s’il y a apparition de créoles dans nos
jolies banlieues, cela ne signifie pas qu’ils soient homogènes et
compréhensibles de tous d’une extrémité de l’Hexagone à
l’autre. Ils s’agirait donc plutôt de l’émergence de nouveaux
patois. Il aura fallu aux rois puis aux républiques des siècles
pour imposer une langue </span></span></span></span></span><span style="font-variant: normal;"><span><span style="letter-spacing: normal;"><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;">et
une orthographe </span></span></span></span></span><span style="font-variant: normal;"><span><span style="letter-spacing: normal;"><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;">commune
à notre pays</span></span></span></span></span><span style="font-variant: normal;"><span><span style="letter-spacing: normal;"><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;">
ce qui impliqua la quasi-disparition des patois et langues régionales
à son profit. Il faudrait donc, pour maintenir un semblant d’unité
nationale qu’émerge un « créole de synthèse standardisé »
qui viendrait remplacer le français dans les écoles. En admettant
que ce soit souhaitable, qu’adviendrait-il de notre littérature?
Faudrait-il la traduire en « créole standardisé » ?</span></span></span></span></span></span></span></p>
<p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: arial; font-size: medium;"><span style="font-variant: normal;"><span style="color: black;"><span face="Arial, sans-serif"><span><span style="letter-spacing: normal;"><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;"><a href="https://www.slate.fr/story/216753/creolisation-concept-edouard-glissant-marotte-jean-luc-melenchon-france-insoumise">Si
l’on suit ce bon Jean-Luc</a>, </span></span></span></span></span></span></span><span style="font-variant: normal;"><span style="color: black;"><span face="Arial, sans-serif"><span><span style="letter-spacing: normal;"><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;">l’intégration
devrait précéder la créolisation. Le concept d’intégration est
souvent un peu fumeux. Basons nous donc sur la définition simple et
claire, comme celle qu’en donne Le Robert : « </span></span></span></span></span></span></span><span style="font-variant: normal;"><span style="color: black;"><span face="Arial, sans-serif"><span><span style="letter-spacing: normal;"><span><span style="font-weight: normal;"><i>Assimilation
(d’un individu, d’un groupe) à une communauté, à un groupe
social</i> ».</span></span></span></span></span></span></span><span style="font-variant: normal;"><span style="color: black;"><span face="Arial, sans-serif"><span><span style="letter-spacing: normal;"><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;">
</span></span></span></span></span></span></span><span style="font-variant: normal;"><span style="color: black;"><span face="Arial, sans-serif"><span><span style="letter-spacing: normal;"><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;">A
la différence de nos gauchistes, M. Robert </span></span></span></span></span></span></span><span style="font-variant: normal;"><span style="color: black;"><span face="Arial, sans-serif"><span><span style="letter-spacing: normal;"><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;">(</span></span></span></span></span></span></span><span style="font-variant: normal;"><span style="color: black;"><span face="Arial, sans-serif"><span><span style="letter-spacing: normal;"><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;">à
croire que c’est un esprit simpliste</span></span></span></span></span></span></span><span style="font-variant: normal;"><span style="color: black;"><span face="Arial, sans-serif"><span><span style="letter-spacing: normal;"><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;">)
</span></span></span></span></span></span></span><span style="font-variant: normal;"><span style="color: black;"><span face="Arial, sans-serif"><span><span style="letter-spacing: normal;"><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;">ne
fait pas vraiment de différence entre l’impossible assimilation de
M. Zemmour et l’</span></span></span></span></span></span></span><span style="font-variant: normal;"><span style="color: black;"><span face="Arial, sans-serif"><span><span style="letter-spacing: normal;"><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;">indispensable</span></span></span></span></span></span></span><span style="font-variant: normal;"><span style="color: black;"><span face="Arial, sans-serif"><span><span style="letter-spacing: normal;"><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;">
intégration de M. Mélenchon ! Quoi qu’il en soit, on voit
mal comment on pourrait s’assimiler ou s’intégrer à un groupe
</span></span></span></span></span></span></span><span style="font-variant: normal;"><span style="color: black;"><span face="Arial, sans-serif"><span><span style="letter-spacing: normal;"><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;">et
a fortiori </span></span></span></span></span></span></span><span style="font-variant: normal;"><span style="color: black;"><span face="Arial, sans-serif"><span><span style="letter-spacing: normal;"><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;">
</span></span></span></span></span></span></span><span style="font-variant: normal;"><span style="color: black;"><span face="Arial, sans-serif"><span><span style="letter-spacing: normal;"><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;">à
la </span></span></span></span></span></span></span><span style="font-variant: normal;"><span style="color: black;"><span face="Arial, sans-serif"><span><span style="letter-spacing: normal;"><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;">société
</span></span></span></span></span></span></span><span style="font-variant: normal;"><span style="color: black;"><span face="Arial, sans-serif"><span><span style="letter-spacing: normal;"><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;">française
</span></span></span></span></span></span></span><span style="font-variant: normal;"><span style="color: black;"><span face="Arial, sans-serif"><span><span style="letter-spacing: normal;"><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;">sans
en assimiler la langue </span></span></span></span></span></span></span><span style="font-variant: normal;"><span style="color: black;"><span face="Arial, sans-serif"><span><span style="letter-spacing: normal;"><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;">ce
qui aurait pour corollaire l’inutilité de la créolisation
linguistique.</span></span></span></span></span></span></span></span></p>
<p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span face="Arial, sans-serif" style="font-family: arial; font-size: medium;"><span style="font-variant: normal;"><span style="color: black;"><span><span style="letter-spacing: normal;"><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;">P</span></span></span></span></span></span><span style="font-variant: normal;"><span style="color: black;"><span><span style="letter-spacing: normal;"><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;">our
ce qui est du métissage « </span></span></span></span></span></span><span style="font-variant: normal;"><span style="color: black;"><span><span style="letter-spacing: normal;"><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;">racial »
</span></span></span></span></span></span><span style="font-variant: normal;"><span style="color: black;"><span><span style="letter-spacing: normal;"><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;">auquel
M. Mélenchon semble trouver d’immenses mérites, pour qu’il se
généralise (comme ce n’est le cas aujourd’hui que dans les
spots publicitaires), encore faudrait-il qu’il soit précédé par
le « vivre-ensemble » spatial et que les mariages
endogames (géographiques, sociaux, professionnels ou religieux) s’atténuent.
Ce qui n’est pas pour demain et que la créolisation gênerait
voire empêcherait.</span></span></span></span></span></span></span></p>
<p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span face="Arial, sans-serif"><span style="font-variant: normal;"><span style="color: black;"><span><span style="letter-spacing: normal;"><span style="font-style: normal;"><span style="font-family: arial; font-size: medium; font-weight: normal;">En
résumé il me semble que, malgré l’admiration et le respect qu’il
m’inspire, M. Mélenchon a tout de même une légère tendance à, comme m’en
accusait dans ma jeunesse mon oncle Charles, en jouant sur les mots
« raisonner comme un coup de marteau dans la merde ».</span></span></span></span></span></span></span></p>
<p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span face="Arial, sans-serif"><span style="font-variant: normal;"><span style="color: black;"><span><span style="letter-spacing: normal;"><span style="font-style: normal;"><span style="font-family: arial; font-size: medium; font-weight: normal;">Vu que la société qu’il nous propose que ce soit au niveau
économique ou civilisationnel ne m’attire que très peu, je lui
conseillerai d’« aller se faire créoliser chez Plumeau »
si ça lui chante.</span></span></span></span></span></span></span></p>
<p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span face="Arial, sans-serif" style="font-family: arial; font-size: medium;">*Ne
pas confondre ce « changement » avec un « remplacement »
auquel seuls de mauvais esprits croient. Ça n’a absolument rien à
voir.</span></p>Jacques Étiennehttp://www.blogger.com/profile/11162046937861462368noreply@blogger.com14tag:blogger.com,1999:blog-5320722705799354644.post-55264848864882782382023-03-29T12:52:00.000+02:002023-03-29T12:52:24.972+02:00Être black bloc, c’est pas de la tarte ! <p><br /></p>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhoJlSR-gGfFICf4bpQXM3I_At0C5fv_vYKH59idRHlTLp5WMEFZ-ncvM_ELhLDmJVuns-XxtkeA2drSTCTs9LD4eD2MxCeeleXKvezzgx4E72mE8j3NriE__WGCb5cqk4WlV3gAoadmRPy5WagKikjw2cQg99NYl1NeS11r0EY1bHPVQ3pQKR_AhWt-Q/s1600/Black%20blocs.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1076" data-original-width="1600" height="215" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhoJlSR-gGfFICf4bpQXM3I_At0C5fv_vYKH59idRHlTLp5WMEFZ-ncvM_ELhLDmJVuns-XxtkeA2drSTCTs9LD4eD2MxCeeleXKvezzgx4E72mE8j3NriE__WGCb5cqk4WlV3gAoadmRPy5WagKikjw2cQg99NYl1NeS11r0EY1bHPVQ3pQKR_AhWt-Q/s320/Black%20blocs.jpg" width="320" /></a></div>
<p align="justify" style="line-height: 115%; margin-bottom: 0cm;"></p><p style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif;">Les black blocs sont souvent mal
considérés. C’est indéniable. On ne relève que le côté
négatif de leurs actions. Personne ne se penche sur la difficulté
de leur condition. Et pourtant, ils n’ont pas la vie facile…</span></p>
<p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">D’abord,
il faut bien le reconnaître, ce n’est aucunement une activité à
plein temps. Pour agir, il leur faut qu’un certain nombre de
circonstances soient réunies. D’abord, il faut qu’il y ait une
manifestation d’une certaine ampleur, c’est à dire, à de rares
exceptions près (École privée, mariage pour tous), organisée par
des partis ou des syndicats de gauche. Les gens de gauche que ce soit
par hygiénisme ou pour toute autre raison, adorent se promener dans
les rues des villes en braillant des chansons ou des slogans rigolos.
Leur faible ampleur numérique interdit aux BB d’organiser leurs
propres marches. De plus, leur impopularité leur interdit de rallier
grand monde à leur panache noir. Sans une foule nombreuse où ils
peuvent de fondre et qui leur sert de bouclier humain, ils ne peuvent
rien faire : on les neutralise rapidement. Leur entrée en
action dépend donc totalement de celle de gens qu’ils considèrent
comme incapables d’atteindre leurs buts. L’absence d’indignation
sociale ou sociétale les réduit au chômage technique. Dieu merci,
la gauche a une capacité à s’indigner plutôt développée.</span></p>
<p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">Je
me pose une question : que peut bien faire un black bloc lorsque
aucun mouvement d’ampleur ne vient animer les artères de nos riantes cités ? Occupe-t-il un emploi stable ? Poursuit-il, sans
grand espoir de jamais les rattraper, des études ? Dispose-t-il
de rentes qui lui permettent de subsister ? Dans ce dernier cas,
à quoi passe-t-il les nombreux loisirs que lui laissent des émeutes
hélas trop rares ? J’ai entendu dire qu’il existait des
camps où ces braves jeunes gens s’entraîneraient en vue de leurs
futurs exploits. En admettant leur existence, disposent-ils du
matériel nécessaire à reconstituer des affrontements crédibles
avec des « forces de l’ordre » dont partie d’entre
eux aurait du mal, vue leur idéologie, a tenir le rôle avec
conviction (canons à eau, blindés, quads, grenades lacrymogènes,
tenues de combat, matraques, etc) ? Tout cela est bien coûteux
et peu discret. Ajoutez à cela les frais de déplacement induits par
le déplacement des lieux d’exercice et que l’augmentation des
carburants peut rendre prohibitifs !</span></p>
<p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">Un
des problèmes, et non des moindres, auquel doivent faire face ces
jeunes gens est le vieillissement. Vient un moment où, perclus
d’arthrose, le BB est facilement rattrapé par des policiers qui
peuvent prendre leur retraite à 52 ans*, où, en changeant de tenue,
il risque de s’emmêler les pinceaux et de se faire arrêter le
pantalon sur les chevilles, ce qui est humiliant. En dehors du
vieillissement physique, le vieillissement mental lui est également
nuisible. L’idée de base du BB est que la révolution est au coin
de la rue, qu’il suffit d’une étincelle pour faire déborder le
vase (ou d’un goutte pour mettre le feu aux poudres). Il se rêve
être cette étincelle ou cette goutte. Ses provocations entraîneront
une répression qui amènera le soulèvement général.
Malheureusement, il a beau brûler des trottinettes électriques ou
casser des abribus et des vitrines de quincailliers, ce fameux « coin
de rue » a une singulière tendance à ressembler à
l’horizon : plus on tente de s’en approcher plus il recule .
On finit par s’en lasser. N’est pas Mélenchon qui veut.</span></p>
<p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">Je
ne cherche pas à vous faire verser des larmes sur ces pauvres jeunes
gens, simplement à souligner qu’ils n’ont pas choisi une vie
facile, animés qu’ils sont par une idéologie vouée à l’échec,
permettant tout au plus des changements marginaux et jamais ceux qu'ils souhaitent...</span></p>
<p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">*
Ils la prennent généralement à 57 ans. Toutefois, on comprend mal
comment les BB peuvent s’opposer à l’augmentation de l’âge de
départ à la retraite de leurs opposants.</span></p>
<p style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><br />
</p>
<p style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><br />
</p><br /><p></p>Jacques Étiennehttp://www.blogger.com/profile/11162046937861462368noreply@blogger.com10tag:blogger.com,1999:blog-5320722705799354644.post-14624911074607277562023-03-28T12:59:00.000+02:002023-03-28T12:59:50.730+02:00Montée spectaculaire du niveau ! <p> </p><p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif;">Dire que certains osent dire que notre
école est en totale décadence ou que l’on y apprend peu de
choses !</span></p>
<p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">Comment
ajouter foi à de tels racontars ? En cette énième journée
d’action contre la réforme des retraites, je vois et entends un
jeune collégien (pléonasme, vu que ces élèves sont rarement âgés) se
déclarer bouleversifié par l’utilisation de l’article 49.3 pour
faire passer la réforme des retraites. Un de ses enseignants se
déclare tout ému face à la maturité politique de son élève.
Comme je le comprends !</span></p>
<p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">D’abord
parce qu’il y aura bientôt 58 ans, quand j’ai quitté le premier
cycle de l’enseignement secondaire, si mes souvenirs sont bons,
l’âge du départ à la retraite (à l’époque 65 ans) n’était
pas plus un de mes sujets de préoccupation principaux qu’il ne
semblait inquiéter particulièrement mes condisciples. De plus, à
l’époque, le droit constitutionnel était, force est de le
reconnaître, souvent négligé, nos braves enseignants se bornant à
nous enseigner des rudiments d’orthographe, de grammaire, de
mathématiques, de sciences naturelles, de physique, de chimie,
d’histoire, de géographie, d’instruction civique, de langues
vivantes (voire mortes) entre autres foutaises. Eh oui, voilà ce
dont on tentait de farcir les jeunes esprits en ces temps obscurs.
Aucun cours dédié au système de retraite par répartition ou au
droit constitutionnel. Étonnez-vous après ça que notre niveau
d’implication citoyenne ait à cet âge été quasi-inexistant !</span></p>
<p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">Les
temps ont changé, bien heureusement ! Aujourd’hui, si on a
peut-être un peu laissé de côté les matières poussiéreuses
ci-dessus évoquées, on se préoccupe davantage de l’éducation
citoyenne de notre jeunesse, ce qui la prépare bien plus
efficacement au rôle moteur qu’elle sera appelée à jouer dans
l’évolution démocratique de notre belle république.</span></p>
<p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">Il
n’est que de voir avec quel sérieux nos collégiens suivent en
permanence sur leurs téléphones les évolutions sociales et
sociétales pour mesurer le chemin parcouru et envisager avec
confiance l’avenir radieux qu’ils nous préparent !</span></p>Jacques Étiennehttp://www.blogger.com/profile/11162046937861462368noreply@blogger.com14tag:blogger.com,1999:blog-5320722705799354644.post-60774264602519974732023-03-22T12:17:00.003+01:002023-03-24T13:38:30.266+01:00Rage !<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi9sRKWE45Tf2KiT-37dGckqPlRYTx09W3mbnxFvZ0iJRuBH1B22XsBInnkjmIrENAMU5qLn5LRoriPZw0KbW8Zkt3t9WXJQx_joiroZJVs_A7dFKE3GevXEJWHlwjXJITq8-uoNJNSJrdbddzb3lA5OBWVEj5LB0L3nrRqfX63CRwD06lRPSoXKcm_Mg/s730/rage-de-dent.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="487" data-original-width="730" height="213" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi9sRKWE45Tf2KiT-37dGckqPlRYTx09W3mbnxFvZ0iJRuBH1B22XsBInnkjmIrENAMU5qLn5LRoriPZw0KbW8Zkt3t9WXJQx_joiroZJVs_A7dFKE3GevXEJWHlwjXJITq8-uoNJNSJrdbddzb3lA5OBWVEj5LB0L3nrRqfX63CRwD06lRPSoXKcm_Mg/s320/rage-de-dent.jpg" width="320" /></a></div><br /><p></p><p align="justify" style="line-height: 115%; margin-bottom: 0cm;">
<span face="Arial, sans-serif">Rassurez vous, je ne vais pas vous
parler de cette réforme des retraites qui, nous dit-on, provoque
l’ire des Français. Ne serait-ce que parce que, à la différence
de la majorité de mes concitoyens, je ne suis pas un spécialiste
des systèmes de retraite par répartition. Non, il s’agit d’une
rage que je viens d’expérimenter ces derniers jours : celle
des dents. Bien sûr, il m’était, au cours de ces soixante-douze
dernières années, arrivé d’avoir mal aux dents. Mais rien de
bien méchant. Des abcès, j’en ai connus beaucoup mais ils avaient
le bon goût de ne provoquer que des douleurs supportables. Je ne
les soignais pas, prenais mon mal en patience et, en quelques jours
ils disparaissaient, ne laissant qu’un souvenir un peu
désagréable. </span>
</p>
<p align="justify" style="line-height: 115%; margin-bottom: 0cm;"><br />
</p>
<p align="justify" style="line-height: 115%; margin-bottom: 0cm;"><span face="Arial, sans-serif">Et
puis, samedi dernier, j’ai commencé à ressentir une légère
douleur à une prémolaire. Tiens, me dis-je, encore un de ces foutus
abcès. Je n’y prêtais guère attention. Le lendemain, la douleur
s’accentua. Je commençai à prendre du paracétamol sans que son
effet soit notable. La nuit qui suivit fut difficile. Les douleurs
s’accentuèrent m’empêchant de dormir jusqu’à 1 heure et me
contraignant à me lever à 6 heures. A neuf heures, j’appelai mon
dentiste. Hélas la secrétaire m’annonça qu’aucun rendez-vous
n’était possible avant plusieurs mois. Je lui rétorquai que d’ici
là, d’une manière ou d’une autre, le problème serait résolu.
J’insistai cependant, pensant qu’entre deux patients, le
praticien pourrait me consacrer quelques minutes pour confirmer la
présence d’un abcès et éventuellement me prescrire de quoi
lutter contre. Elle me dit qu’elle allait lui en parler et me
rappellerait. Je passai la journée dans un état second à attendre
son message. Deux jours ont depuis passé et pas plus d’appel que
de beurre en broche. Et le pire était à venir. </span>
</p>
<p align="justify" style="line-height: 115%; margin-bottom: 0cm;"><br />
</p>
<p align="justify" style="line-height: 115%; margin-bottom: 0cm;"><span face="Arial, sans-serif">La
nuit du lundi au mardi me donna une idée de ce que pourrait être
l’enfer. Je pris un demi Lexomil afin de dormir, complétai ma
médication par du paracétamol mais jusqu’à 3 heures pas question
de fermer l’œil, la douleur, malgré de nouvelles prises de
médicaments, alla croissante, se répandant de la mâchoire
inférieure à la pommette et s’accompagnant de fièvre. J’en
fus à penser que la solution serait peut-être d’aller chercher
une pince dans mon atelier et d’arracher la dent ! Seulement,
le risque d’une hémorragie me retint. Je finis par dormir de temps
à autre entre deux réveils douloureux. Je me levai à
onze heures. J’étais à ramasser à la petite cuillère. Ma fille
m’ayant indiqué que dans tout le département il n’y avait aucun
dentiste pour les urgence disponible dans l’ensemble du département
avant 5 jours (ils n’interviennent que le week-end, le reste du
temps ce sont leurs collègues qui refusent de vous recevoir), je ne
savais plus que faire. J’appelai Nicole qui me conseilla de me
tourner vers la pharmacie qui possède une cabine de
téléconsultation. Renseignements pris, j’appris que je pouvais
bénéficier de ce service rapidement et m’y rendis, bien que, vu
mon état, prendre le volant me paraissait risqué. Tout se passa
bien. Antibiotiques et analgésiques me furent rapidement prescrits.
De plus, mes douleurs s’étaient un peu calmées. Cette dernière
nuit se passa bien et une forme relative est revenue. Tout est donc
bien qui finit bien. <br />
<br />
Au delà de mes petits malheurs, ce
que cette expérience m’a fait réaliser avec une certaine acuité,
c’est le triste état de notre système de santé : j’ai du
prendre un médecin à 15 km de chez moi. Les soignants ne se
déplacent plus et ne font plus de gardes. Ils ont autre chose à
faire que de soulager les douleurs de leurs patients. Que nous
reste-t-il en dehors des urgences surchargées où en cas
d’incapacité pourraient nous conduire pompiers ou SAMU
à condition qu’on soit prioritaire et qu’ils soient disponibles.
PAUVRE FRANCE ! </span>
</p>Jacques Étiennehttp://www.blogger.com/profile/11162046937861462368noreply@blogger.com12tag:blogger.com,1999:blog-5320722705799354644.post-47371401523149440972023-03-12T14:09:00.000+01:002023-03-12T14:09:33.141+01:00Peur de manquer…<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgixwzyLhHsthKE1ydX1UErD76xJdKrVi8MVq4u3Y80hXI4GIrWIeG8Wn5_a4XT8Fmth7Fc_v50XZbx0jgpSTa_3KIPicHoS7S_JmcvH5svBO2miAUbFyMArNxmWwl3Gf9Jm2C7tCxIIkFat3i_iWPcJ2LABaYPV2YWOzEj5PDJEPl_YMe3ZxrugdFb2Q/s1300/frigo%20vide.webp" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1300" data-original-width="849" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgixwzyLhHsthKE1ydX1UErD76xJdKrVi8MVq4u3Y80hXI4GIrWIeG8Wn5_a4XT8Fmth7Fc_v50XZbx0jgpSTa_3KIPicHoS7S_JmcvH5svBO2miAUbFyMArNxmWwl3Gf9Jm2C7tCxIIkFat3i_iWPcJ2LABaYPV2YWOzEj5PDJEPl_YMe3ZxrugdFb2Q/s320/frigo%20vide.webp" width="209" /></a></div><br /><p></p><p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif;">J'ai lu ce matin<a href="https://chezfredim.blogspot.com/2023/03/la-soupe-au-chocolat.html">
l’émouvant billet de Fredi M. </a> qui m’amène a réaliser à
quel point les expériences enfantines divergent et nous marquent. Il
y est question de fins de mois difficiles, de frigo vide. Choses que
</span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">je n’ai jamais connues.
Débarqué de sa Bretagne natale à la fin des années quarante, mon
père, ex-sous-officie</span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">r</span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">
de la Marine Nationale, dégagé des cadres, arriva le premier à
Paris tenter l’aventure. Une fois un emploi trouvé, ma mère et
mon frère ainé l’y rejoignirent et ils réalisèrent leur dess</span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">e</span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">in
</span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">de toujours</span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">,
investissant leurs économies dans une épicerie à Puteaux. Je
survins quelque temps plus tard. L’appartement du commerce étant
très exigu, on m’expédia en Bretagne en nourrice chez une amie de
ma mère dans son village natal. A deux ans et demi, j’en revins
car la situation avait changé grâce à leur travail sept jours sur
sept et un sens de l’économie pour le moins développé, le
commerce était fini de payer, </span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">mis
en gérance</span><span style="font-family: Arial, sans-serif;"> et ils avaient
également pu faire l’achat d’un petit pavillon de banlieue à
Sartrouville qu’ils payèrent comptant.</span></p>
<p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">Ma
mère, en dehors de celui de l’épicerie qui la plongea dans
d’horribles angoisses, n’a jamais fait un crédit de sa vie.
Nous n’avons jamais, malgré le salaire, au départ médiocre, de
mon père, manqué de rien. Ma mère y veillait. La voiture
(une 4 CV), le frigo, la machine à laver, toujours payés avec
l’argent d’hier et jamais celui de demain, nous en fûmes vite
équipés. Pour la télé, il fallut attendre 1960, vu le peu
d’enthousiasme que ressentait ma mère vis-à-vis d’un achat
non-essentiel à ses yeux. Le frigo était toujours rempli mais son
contenu excluait toute coûteuse fantaisie. Un congélateur vint
bientôt compléter nos capacités de stockage.</span></p>
<p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">Dire
que l’ambiance familiale était joyeuse serait exagéré. Austère
conviendrait mieux mais en dehors de la fantaisie et de la
spontanéité, nous ne manquions de rien. J’en sortis bien décidé
à vivre autrement.</span></p>
<p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">Entré
dans la vie professionnelle à dix-huit ans, mes débuts financiers
furent hasardeux. Je rejoignis, par réaction, ceux à qui, selon
l’expression maternelle «<i> il manqu</i><i>e</i><i> toujours
20 sous pour faire un franc</i> » mais en cas de coup dur, je
pouvais compter sur le parachute parental…</span></p><p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"> La vie continua
avec des hauts et des bas que j’ai ailleurs narrés. Selon le
proverbe que j’ai forgé pas plus tard qu’hier sur Facebook
« <i>Radotage et </i><i>ronchonnage sont les deux mamelles de
la sénilité </i>», j’éviterai donc d’en refaire mention.</span></p>
<p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">Toujours
est-il que voici bientôt douze ans un héritage vint compléter mes
maigres économies. Rien de mirifique mais suffisant pour me mettre à
l’abri de toute angoisse du lendemain à condition de se montrer
raisonnable. Ayant bazardé ma résidence secondaire et les frais
inhérents à la rejoindre et à l’entretenir , les ressources que
me procurent mes sept retraites (rançon d'une carrière variée), même si je demeure un « foyer
modeste » sont bien supérieures à mes dépenses courantes.
Dans cette France où la misère est censée galoper, je dois être
un des rares à ne pas se plaindre. Il n’empêche que me reste un
soupçon de peur de manquer qui fait que j’ai en permanence un
stock de nourriture et de boissons qui conjure toute angoisse du
frigo vide tout en oblitérant les petites joies que peut connaître
Fredi en revivant un manque que je n’ai de fait jamais connu.</span></p>Jacques Étiennehttp://www.blogger.com/profile/11162046937861462368noreply@blogger.com12tag:blogger.com,1999:blog-5320722705799354644.post-49297727250615817742023-02-25T12:29:00.001+01:002023-02-25T12:29:29.943+01:00N’est-ce qu’un au revoir ? <p> </p><p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0.1cm; margin-top: 0.1cm;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif;">Certains, dotés d’un sens de
l’observation particulièrement développé, l’auront remarqué :
l’activité de ce blog s’est notablement réduite ces derniers
temps. Une photo publiée en presque deux mois, c’est peu. </span>
</p>
<p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0.1cm; margin-top: 0.1cm;"><br />
</p>
<p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0.1cm; margin-top: 0.1cm;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif;">Serais-je à court d’inspiration ?
</span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">Pas vraiment</span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">.
Des sujets d’articles, il en pleut à verse. </span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">Pas
plus tard que ce matin l’actualité fourmille d’événements
propres à stimuler la réflexion : M. Macron inaugure le Salon
de l’Agriculture, un mineur isolé s’est fait écrabouiller par
un TGV, M. Zelensky envisage la victoire, M. Palmade aurait été vu
traverser en dehors des clous, des manifestations sont prévues un
peu partout </span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">(</span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">histoire
de protester</span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">)</span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">,
hier, ma voiture a été recalée au contrôle technique, comme
souvent en Normandie, le ciel </span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">b</span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">as
et lourd fait rien qu’à peser comme un couvercle sur l’esprit
gémissant en proie aux </span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">longs
ennuis, une pénurie de nouilles menace, le prix du rutabaga repart à
la hausse, etc.</span></p><p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0.1cm; margin-top: 0.1cm;">
<br />
</p>
<p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0.1cm; margin-top: 0.1cm;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif;">On a l’embarras du choix ! Que
de belles pages seraient à écrire sur chacun de ces sujets !
Le seul hic, c’est que je préfère laisser ce plaisir à d’autres
qui sauraient mieux (ou moins bien) que moi en extraire la
substantifique moelle. Il se trouve simplement que je n’en éprouve
aucune envie. Le plaisir que j’éprouvais (ou aurais pu éprouver)
à traiter des questions qui occupent la France et le Monde comme le
choix d’un NAC, les pays où ne foutre les pieds sous aucun
prétexte, l’âge optimum où prendre une retraite méritée (ou
pas) en fonction de son signe astrologique et du degré d’hygrométrie
moyen de son lieu de résidence, le juste prix du kilo de
topinambours bio, en quels termes adresser une demande en mariage à
Mme Sandrine Rousseau et/ou à M. BHL, comment sauver à peu de frais
la planète sans être malade le lendemain, les désagréments que
peut entraîner une surconsommation de cassoulet en intraveineuse,
ce plaisir donc, « s’en est volé ». Exactement le même
coup que fit le temps de sa jeunesse au bon François Villon.</span></p>
<p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0.1cm; margin-top: 0.1cm;"><br />
</p>
<p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0.1cm; margin-top: 0.1cm;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif;">Comme disait l’autre, avec le temps…</span></p><p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0.1cm; margin-top: 0.1cm;">
<br />
</p>
<p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0.1cm; margin-top: 0.1cm;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif;">C’est sans amertume aucune que je
crains d’écrire ce jour mes dernières fariboles. Il se peut
cependant qu’un temps vienne où l’envie me reprenne de
futilement discourir, vu qu’il ne faut jamais dire jamais. On verra
bien.</span></p><p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0.1cm; margin-top: 0.1cm;">
<br />
</p>
<p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0.1cm; margin-top: 0.1cm;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif;"><b>Étant dans un bon jour, j’ai
également décidé de rouvrir un temps les commentaires. Que ceux
que j’ai pu distraire un instant et qui en auraient l’envie ne se
privent pas d’en profiter.</b></span></p>Jacques Étiennehttp://www.blogger.com/profile/11162046937861462368noreply@blogger.com34tag:blogger.com,1999:blog-5320722705799354644.post-83721167670930550812023-01-12T14:18:00.000+01:002023-01-12T14:18:11.679+01:00Nous sommes complémentaires !<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg0IQDtbrtf9fKwoX8dcYPqE2NlpCWEw4umZBjQu2D8C0LRA141xaFhF1ikTbYFjLTWSKGeUbLbNgaJHrhw_hpDJaMcPjk4nS3xscVt0AEYkQ4YDL4ojp6O_ePvKi1jrQg-iQ30ETqKSYjRbiETkLx1sRuRdZrpBO9aix-IclSxAsDJZZ8oM7yKXyZMBw/s1080/Compl%C3%A9mentarit%C3%A9.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="510" data-original-width="1080" height="151" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg0IQDtbrtf9fKwoX8dcYPqE2NlpCWEw4umZBjQu2D8C0LRA141xaFhF1ikTbYFjLTWSKGeUbLbNgaJHrhw_hpDJaMcPjk4nS3xscVt0AEYkQ4YDL4ojp6O_ePvKi1jrQg-iQ30ETqKSYjRbiETkLx1sRuRdZrpBO9aix-IclSxAsDJZZ8oM7yKXyZMBw/s320/Compl%C3%A9mentarit%C3%A9.jpg" width="320" /></a></div><br /> <p></p>Jacques Étiennehttp://www.blogger.com/profile/11162046937861462368noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5320722705799354644.post-18116719329897885612023-01-01T16:25:00.000+01:002023-01-01T16:25:21.597+01:00Voeux <p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgDDucoqDbeVy4TOKQr9xURJHLCOLn4TYUgWRyrmIF1HUpH-fF_nEa6IGQDiuH07jqRp8DL5JCWc4nuKQPy2RTdXhon8ZvFuKN2OrtTs91UGkASfA--WQYp1Qh8d9_gh7J4DEuf5KtkqMAR-PL966qJuZho7X4KOXPE3klcVTeq-3eAJpmPA_xV1DRaiw/s695/Voeux%20pr%C3%A9sidentiels.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="462" data-original-width="695" height="213" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgDDucoqDbeVy4TOKQr9xURJHLCOLn4TYUgWRyrmIF1HUpH-fF_nEa6IGQDiuH07jqRp8DL5JCWc4nuKQPy2RTdXhon8ZvFuKN2OrtTs91UGkASfA--WQYp1Qh8d9_gh7J4DEuf5KtkqMAR-PL966qJuZho7X4KOXPE3klcVTeq-3eAJpmPA_xV1DRaiw/s320/Voeux%20pr%C3%A9sidentiels.jpg" width="320" /></a></div><br /><p></p><p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif;">Comme le veut la tradition, je
présente à tous mes lecteurs mes meilleurs. Une chose me paraît
sinon assurée du moins probable : au train où vont les choses,
2023 sera meilleure que 2024. A moins, bien entendu, qu’un conflit
nucléaire vienne empêcher toute comparaison.</span></p>
<p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">Cela
dit, j’ai vaguement entendu les vœux que nous à adressés notre
bien aimé président. Nous prenions l’apéro du soir (espoir). Mon
oreille fut pour le moins distraite. Cela me rappela les temps déjà
anciens où je travaillais comme prof de français dans une célèbre
œuvre secourant les enfants en grande difficulté et plus
précisément certain banquet de Noël qui regroupait le personnel.
J’étais assis près d’une collègue et de son mari. Nous étions
plus d’une centaine attablés sous la verrière de la grande cour
vitrée du château. Le vacarme des conversations et des bruits de
couverts était plus ou moins dominé par les propos de l’animateur
que relayaient une puissante sonorisation. Un petit problème
cependant : l’enthousiasme et la bonne volonté du brave homme
qui s’époumonait au micro ne parvenait pas à contrebalancer le
fait qu’atteint d’une malformation du palais, ses paroles étaient
totalement incompréhensibles. Se penchant vers sa femme, le mari de
ma collègue lui demanda : « <i>Qu’es-ce qu’il
raconte ?</i> » à quoi elle répondit : « <i>Les
mêmes conneries que l’année dernière</i> ». Ces propos peu
charitables reflètent ce que je ressens lorsqu’il m’arrive
d’entendre une des multiples interventions de notre vénéré
président.</span></p>
<p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">Dieu
qu’il est chiant ! Comme le brave animateur que j’évoquais,
comment ne se rend-il pas compte qu’il est à un orateur ce qu’est
le climat normand à celui d’une île paradisiaque ? Qu’à
part provoquer la somnolence de son auditoire ses propos sans intérêt
n’ont aucun effet ? Il nous parle du redressement de la
France, des bienfaits incommensurables de l’Union Européenne, des
efforts à fournir et des sacrifices à consentir, de la nécessaire
union à maintenir au sein d’un peuple dont il ne semble pas
remarquer la profonde archipellisation, des problèmes qu’entraîne
le contexte international que nous ne manquerons pas de résoudre en
se ralliant à son panache plus ou moins blanc, du contrôle des
frontière qu’il assurera un jour... Et il n’en finit pas, il se
répète, son trop long discours se fait interminable. On espère
que chaque phrase sera la dernière mais c’est comme les cheveux
d’Éléonore : quand y’en a plus, y’en a encore ! On
a envie de lui dire, comme à un enfant attardé qui, à vingt-cinq
ans passés placerait ses espoirs dans Papa Noël, que l’Europe,
ou plutôt L’UE, n’est pas la solution à tout, que 27 glandeurs
maladroits abattent moins d’ouvrage qu’un seul habile bosseur. Et
puis on se retient par crainte qu’il n’écoute pas ou par cette
pitié qui nous fait répugner à briser un rêve de gosse si
chimérique soit-il. Ne voit-il pas qu’il n’a été par deux fois
élu que par défaut ? Qu’il n’est que le triste produit
d’un pays peuplé de vieillards frileux ?</span></p>
<p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">Finalement il s’arrête. On en est soulagé. C’est rassurant, ça
rend optimiste : les pires choses ont donc une fin ! Hélas,
thuriféraires et ergoteurs stipendiés prennent le relais pour louer
son génie ou blâmer le vertigineux abîme de son absence de
vision. Heureusement, un autre événement dérisoire viendra sous peu renvoyer
ce dernier pet dans la toundra au néant qu’il n’eût jamais dû
quitter...</span></p>Jacques Étiennehttp://www.blogger.com/profile/11162046937861462368noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5320722705799354644.post-76665012562405847832022-12-29T11:56:00.000+01:002022-12-29T11:56:21.965+01:00Faut-il pleurer, faut-il en rire ?<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiZzSNBre_gsyBJmR1Jt05vRcIfjMMBQbWBnme8GbfXV1SPBnROzIIA8nzn7U1G8CUUKkhfOmeDMSFKd33tuE561ORWGa83pgEfitcmBFg-q_cK0K-i89w5HI7PprU1WLpb7WaIsrangUlZ2NViJQuccs9vT65P9QhOfenyPAXQVNmuQjSstugTo7VCCg/s225/La%20Tette%20au%20carr%C3%A9.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="225" data-original-width="225" height="225" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiZzSNBre_gsyBJmR1Jt05vRcIfjMMBQbWBnme8GbfXV1SPBnROzIIA8nzn7U1G8CUUKkhfOmeDMSFKd33tuE561ORWGa83pgEfitcmBFg-q_cK0K-i89w5HI7PprU1WLpb7WaIsrangUlZ2NViJQuccs9vT65P9QhOfenyPAXQVNmuQjSstugTo7VCCg/s1600/La%20Tette%20au%20carr%C3%A9.jpg" width="225" /></a></div><br /><p></p><p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif;">Le hasard a fait que, lundi dernier,
j’ai allumé par mégarde la radio de ma voiture et qu’un sort
malin a voulu que la station fût France Inter. Il était un peu plus
de 14 heures et l’émission «<i> La Terre au carré</i> »
commençait.</span></p>
<p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">Toujours
soucieuse de donner la parole à ceux qui pensent (et parlent)
correctement, l’émission débuta par des messages d’auditeurs.
Je me suis immédiatement senti dans un autre monde. La première
intervenante, une jeune femme à sa voix, était en total désarroi :
elle demandait conseil sur la manière de parler à son entourage
afin qu’il partage ses <strike>lubies</strike> idéaux. Elle
tentait de prêcher par l’exemple : entre autres actions
d’éclat au service de la planète, elle avait réduit (ou
supprimé) sa consommation de viande, changé de banque (?!), et ne
prenait plus l’avion ! Malgré cela, il semblait que ses
proches n’eussent rien à cirer de ses exhortations. Ainsi, un
copain devait venir lui rendre visite en prenant l’avion ! Que
fallait-il qu’elle fît, seule contre tous ? Que leur dire ?
Comment leur faire comprendre ?</span></p>
<p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">Une
autre intervenant en avait contre les rallyes automobiles (
Paris-Dakar, 24 heurs du Mains (!!!), etc.) qui gaspillaient quantité
de carburants fossiles sans le moindre remord de leurs
incommensurables crimes.</span></p>
<p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">Ensuite,
un « spécialiste du nazisme » se lança dans un
parallèle entre l’idéologie hitlérienne et certains aspects de
la société consumériste : par exemple les deux étaient
partisans d’une exploitation éhontée des ressources minières de
la planète et en faveur d’une croissance économique sans limite.</span></p>
<p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">J’ai
éteint.</span></p>
<p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">J’avoue
que ces « sauveurs de la planète » me laissent pantois.
Leurs « actions » leurs indignations, leurs
rapprochements audacieux entre des choses qui n’ont rien à voir
entre elles me paraissent dérisoires, pitoyables ou risibles.
Qu’importe si la jeune femme ne parvient pas à convaincre ses
amis ? Quelle part de la consommation mondiale de carburants
fossiles représentent les courses automobiles ? Le Parti
Communiste Chinois, dirigeant un pays productiviste et grand
utilisateur de ressources minières est-il un proche parent du
nazisme ?</span></p>
<p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">Il
me semble que ceux qui croient en une imminente destruction de la
planète (ou plus exactement de la vie sur celle-ci) devraient s’y
résigner car la totale transformation des modes de production et de
consommation que la réalisation de leurs rêves impliquerait ne
saurait se faire du jour au lendemain. Comme un Titanic que son erre
entraîne irrémédiablement vers l’iceberg, la catastrophe qu’ils
envisagent apparaît inéluctable. Leurs efforts individuels, les
multiples interdictions qu’ils préconisent ne changeront rien. Des
colibris qui font leur possible pour lutter contre le feu qui ravage
la forêt, des fourmis qui pissent dessus pour arrêter l’incendie,
voilà à quoi me font penser leurs « actions ». Si la
maison brûle vraiment, c’est à sa reconstruction qu’il faudra
penser sa destruction terminée. Le reste est bavardage de mouches du
coche. </span>
</p>Jacques Étiennehttp://www.blogger.com/profile/11162046937861462368noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5320722705799354644.post-1734406870962077212022-12-26T10:03:00.000+01:002022-12-26T10:03:01.712+01:002000<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhkRFwCMTyizGuNfo81W3USpAWWIIYak_hbcgrF_wHcZq1PLWNipEvAp9ivhWUbzzF1J9n52mauedr36CZ-hcHNCkZaWtbbFlYa0vgpHEVFC0tw56RUoMOoLHRXEcosaXesUX7S2kl-UOHyNaUCCPfK-sVeVfNRrUYlbUSOU3ftOp-aA66RuVYyGnEEOw/s580/2000.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="300" data-original-width="580" height="166" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhkRFwCMTyizGuNfo81W3USpAWWIIYak_hbcgrF_wHcZq1PLWNipEvAp9ivhWUbzzF1J9n52mauedr36CZ-hcHNCkZaWtbbFlYa0vgpHEVFC0tw56RUoMOoLHRXEcosaXesUX7S2kl-UOHyNaUCCPfK-sVeVfNRrUYlbUSOU3ftOp-aA66RuVYyGnEEOw/s320/2000.jpg" width="320" /></a></div><br /><p></p><p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif;">Eh oui, aujourd’hui je publie le
deux millième article de ce blog. Le 11 septembre 2011, paraissait
le premier. Une lectrice me fit alors remarquer que ce dixième
anniversaire des attentats du World Trade Center était une date de
lancement un peu bizarre. J’avoue à ma courte honte que cette
coïncidence m’avait totalement échappé. Onze ans et trois mois
se sont depuis écoulés mais il est toujours là. Bien des choses
ont changé depuis, j’y reviendrai.<br />
<br />
Vu que mes articles
occupent généralement l’espace d’un feuillet Word, réunis en
un (ou deux) tomes, ils s’approcheraient par le nombre de pages de
<i>Guerre et Paix</i> ou de la <i>Recherche du temps perdu.
</i><span style="font-style: normal;">Cependant, l’apparente
similitude s’arrête au volume : le nombre de princes et de
comtes qu’on y croise y serait nettement inférieur à celui que
compte l’œuvre de Tolstoi, quant aux subtiles analyses </span><span style="font-style: normal;">sur
les personnages et</span><span style="font-style: normal;"> la vie
mondaine </span><span style="font-style: normal;">de Marcel Proust, en
rechercher ici la moindre trace mènerait à l’échec. Et
d’ailleurs qui songerait à publier pareil ouvrage ?</span></span></p>
<p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-style: normal;">Sur
ces deux mille articles, plus de la moitié sont parus entre 2011 et
2014. Depuis, le rythme a beaucoup baissé. Comme la fréquentation.
C’est la destinée de la plupart des blogs. Sur les vingt et
quelques que compte ma blogroll, la plupart </span><span style="font-style: normal;">ont
trépassé. Faute d’inspiration ? Faute de lecteurs ?
Faute à la lassitude ? Faute à une prise de conscience de la
vanité de l’exercice ? Faute à la conjonction de tout cela ?
Va savoir…</span></span></p>
<p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-style: normal;">La
baisse de mes publications s’explique facilement : bien que je
garde peu de souvenirs de mes écrits comme de mes lectures, j’évite
autant que faire se peut </span><span style="font-style: normal;">de
trop radoter. Une fois que l’on a dit ce qu’on pensait de telle
ou telle question sociale ou de tel personnage à quoi bon y
revenir ? L’actualité ne consistant généralement qu’en de
nouvelles confirmations de la folie ambiante, comment s’y
appesantir ? </span><span style="font-style: normal;">Les sujets
se raréfient, c’est inéluctable.</span></span></p>
<p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-style: normal;">Quant
à la fréquentation, sa baisse s’explique par une possible
lassitude des lecteurs. Les blogs sont un peu (euphémisme) passés
de mode. La récente (trois mois déjà) fermeture des commentaires
n’a pas arrangé les choses </span><span style="font-style: normal;">o</span><span style="font-style: normal;">n
ne revient plus voir si quiconque a réagi à ce qu’on a écrit. Je
ne regrette nullement ce changement </span><span style="font-style: normal;">tant
était intense le </span><span style="font-style: normal;">désagrément
que provoquait en moi </span><span style="font-style: normal;">les
importuns. Avec le temps, je ne supporte plus qu’on m’emmerde.
Par ailleurs, le bond que provoque dans les statistiques chaque
nouvel article me prouve que, si tant est que je prêche, je ne le
fais pas dans un total désert. Combien êtes vous à me lire plus
ou moins régulièrement ? Difficile à déterminer ! Quelques
dizaines ? Une centaine ? Plus ? Moins ? Mes
compteurs divergent tant qu’il serait hasardeux de se fier à eux.
Qu’importe au fond ?</span></span></p>
<p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-style: normal;">J</span><span style="font-style: normal;">e
crois que tant que me viendront des idées, pas nécessairement
originales ni d’un grand intérêt, je prendrai plaisir à les
exprimer. Pour paraphraser Aragon, j’écris pour passer le temps,
petit qu’il me reste de vivre...</span></span></p>
<p style="font-style: normal; line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;"><br />
</p>Jacques Étiennehttp://www.blogger.com/profile/11162046937861462368noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5320722705799354644.post-61475040410376305922022-12-23T10:48:00.002+01:002022-12-23T10:48:28.387+01:00Noël<p> </p><p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif;">Je ne suis pas un fanatique de Noël
(euphémisme). Je ne vous conterai pas pourquoi je me suis progressivement détaché de cette fête dont la seule
magie, à mes yeux, est de pousser une multitude de gens à acheter
une multitude d’objets et force bouffe. C’est l’occasion d’échanger des
cadeaux. Dans le meilleur des cas, les braves gens se creusent la
tête pour trouver des présents qui plaisent vraiment à leurs
destinataires. Pas facile car en nos temps de surabondance, ils ont
déjà « tout ». Dans le pire, on trouve toujours une
babiole à Emmaüs ou chez Gifi qui évitera d'arriver les
mains vides. Les récipiendaires s’extasient hypocritement sur la
magnificence des cadeaux reçus. Dès le lendemain, il arrive de plus
en plus qu’ils les mettent en vente sur Le bon coin, ce qui prouve
l’exquise délicatesse des mœurs contemporaines.</span></p>
<p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">Ce
Noël 2022 sera le cinquième d’affilée que je passerai seul.
Inutile d’alerter les Petits frères des pauvres ni les Petites
sœurs des riches dont je n'ai plus guerre d'usage sur ma détresse.
J’en suis parfaitement content. Pour moi, ce jour est un jour
quasi-ordinaire parmi les 365 autres que compte une année
non-bissextile. Comme demeurent en moi quelques réminiscences de
soirs du 24 décembre festifs, je marquerai légèrement le coup d’un
dîner quelque peu amélioré (foie gras, saumon fumé, pavé de
biche sauce grand veneur) mais rien de plus. Pas de sapin, de crèche
ni de guirlandes électriques ou pas.</span></p>
<p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">L’atmosphère
de joie obligatoire (ou de misère profonde pour les isolés) qu’est
supposée provoquer cette fête que la déchristianisation a privée
de son origine religieuse m’agace. Les grandes bouffes qui
remplacent les messes de minuit commémoratives de jadis m’irritent
également surtout que j’ai de plus en plus de mal à les digérer.</span></p>
<p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">Que
l’on respecte, comme je le disais dans mon précédent article, les
traditions de notre pays me paraît essentiel. Que l’on ait ou non
la foi, nous sommes , encore pour un temps, un pays majoritairement
de culture catholique. Accepter que le mercantilisme éradique nos
racines paraît à mes yeux de non-croyant inacceptable.</span></p>
<p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">Bien
sur, je vois tout cela de mon balcon d’individualiste, peu enclin
à partager toute liesse populaire, qu’elle soit religieuse,
politique, footballistique ou autre. Je souhaite néanmoins à
ceux qui le fêtent un sincère </span>
</p><p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjdY4JWzXepA1iJ8kcGIFeQpC5O3cLgqlqlxZdr8kkP46VX2vnn2Zh_Jvb9ARefVlNMfxbyf0p95TV9qOCfKIW2rtjNDeWSeh0UYwSbGeDxyzdLHFHAqIjK3Lxx8Mjg4Mszqer1mt70M9k5-nE-jdKNz11Volf6onrVCUHCNmyRzNbO5ZcvSsvcWfqt2w/s500/joyeux-noel-231.gif" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="326" data-original-width="500" height="209" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjdY4JWzXepA1iJ8kcGIFeQpC5O3cLgqlqlxZdr8kkP46VX2vnn2Zh_Jvb9ARefVlNMfxbyf0p95TV9qOCfKIW2rtjNDeWSeh0UYwSbGeDxyzdLHFHAqIjK3Lxx8Mjg4Mszqer1mt70M9k5-nE-jdKNz11Volf6onrVCUHCNmyRzNbO5ZcvSsvcWfqt2w/s320/joyeux-noel-231.gif" width="320" /></a></div><br /><p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif;">N.B. : Dans ma recherche d’image,
c’est en vain que j’ai attendu de voir apparaître, en googlant
« Joyeux Noël » des images associant Nativité et Noël :
des sapins, des Pères Noël, des « Joyeuses fêtes »
mais aucune crèche ! Voilà où nous en sommes.</span></p><span style="font-family: Arial, sans-serif;"></span><p></p>Jacques Étiennehttp://www.blogger.com/profile/11162046937861462368noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5320722705799354644.post-47315589455443220332022-12-20T17:48:00.001+01:002022-12-20T17:58:11.784+01:00Le scandale des crèches<p> </p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgbJ0Nz16-X-ndRoDvHWe_0ZIshiSjGtWT0lpfrvzFuvV1OPtdh_PrewPN6cIhMd-yZ5DvLPULvqzXDuXYNzkBYcWIvDkLsRZaX-1vsBQmhbDX5LE6GXahx2ilseeabO-nlqNXfTS5vVqIeOxggPZcKWF12UHIjIFUrFYpjrD9ZcMqd09OeAdOvT2eA1w/s450/cr%C3%A8che.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="350" data-original-width="450" height="249" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgbJ0Nz16-X-ndRoDvHWe_0ZIshiSjGtWT0lpfrvzFuvV1OPtdh_PrewPN6cIhMd-yZ5DvLPULvqzXDuXYNzkBYcWIvDkLsRZaX-1vsBQmhbDX5LE6GXahx2ilseeabO-nlqNXfTS5vVqIeOxggPZcKWF12UHIjIFUrFYpjrD9ZcMqd09OeAdOvT2eA1w/s320/cr%C3%A8che.jpg" width="320" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Scène insupportable ! </td></tr></tbody></table><br /><p></p><p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;">
<span face="Arial, sans-serif">La ligue des Droits de l’Homme mène
ces derniers temps un combat sans merci contre l’installation de
crèches de Noël dans certaines mairies. On ne peut que comprendre,
apprécier et soutenir ses glorieuses attaques contre cette atteinte
inadmissible aux valeurs de la république. Imagine-t-on les
dommages psychologiques irréparables que la présence de ce symbole
obscurantiste d’une violence inouïe peut infliger au républicain
sincère qu’une démarche quelconque contraint à se rendre durant
la période des fêtes de fin d’année dans la maison commune ?</span></p>
<p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span face="Arial, sans-serif">En
fait, je </span><span face="Arial, sans-serif">trouve ces héros de
la laïcité</span><span face="Arial, sans-serif"> un peu timides. Ce
n’est pas seulement contre les crèches qu</span><span face="Arial, sans-serif">e
</span><span face="Arial, sans-serif">devraient </span><span face="Arial, sans-serif">porter
leurs </span><span face="Arial, sans-serif">héroïques </span><span face="Arial, sans-serif">combats</span><span face="Arial, sans-serif">
mais contre </span><span face="Arial, sans-serif">la fête de Noël
elle-même. </span><span face="Arial, sans-serif">Si <a href="https://www.touteleurope.eu/societe/les-origines-de-noel/#:~:text=Les%20origines%20du%20mot%20No%C3%ABl&text=Certains%20%C3%A9tymologistes%20affirment%20que%20ce,)%20et%20hel%20(soleil).">certains</a>
vont jusqu’à contester l’étymologie couramment reconnue de
« natalis (dies) » (voir à ce sujet l’intéressante<a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/No%C3%ABl">
étude de phonétique historique</a> qu’en donne Wikipedia) pour
lui opposer une étymologie gauloise </span><span face="Arial, sans-serif">(noio
(nouveau) hel (soleil) qui rapprocherait la fête de la nativité de
la célébration païenne du solstice d’hiver qui tombe environ à
la même date. Cela est bel et bon mais outre que, dans ce cas, deux
mille ans d’évolution phonétique des langues n’aurai</span><span face="Arial, sans-serif">en</span><span face="Arial, sans-serif">t
quasiment pas affecté ces deux mots, il n’empêche que les
Italiens fêtent « Natale » et les Portugais « Natal »
le même jour et que pour ces deux cas l’étymon latin « natalis »
est difficilement contestable. Quoi qu’il en soit </span><span face="Arial, sans-serif">et
syncrétisme ou pas</span><span face="Arial, sans-serif"> </span><span face="Arial, sans-serif">une
tradition plus que millénaire fait que le 25 décembre les
catholiques </span><span face="Arial, sans-serif">et les autres
chrétien (en dehors des orthodoxes</span><span face="Arial, sans-serif">)</span><span face="Arial, sans-serif">
</span><span face="Arial, sans-serif">fêtent la
naissance du Christ. Comment un esprit véritablement laïque
pourrait-il accepter qu’une telle tradition perdure à notre
époque ?</span></p>
<p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span face="Arial, sans-serif">La
seule solution serait de supprimer purement et simplement cette fête
comme le fit le calendrier révolutionnaire où le 5 nivôse (25
décembre) était devenu le « jour du chien ».
Faudrait-il, dans un élan de républicanisme sincère, rétablir ce
calendrier hélas disparu le 11 nivôse de l’an XIV (1<sup>er</sup>
janvier 1806) ? Tout esprit sainement construit comme celui de
nos droit-de-l’hommistes de choc ne pourrait qu’approuver une
telle réforme.</span></p>
<p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span face="Arial, sans-serif">Seulement,
quelques dangereux réactionnaires voudraient, en dépit de toute
logique républicaine, maintenir le lien entre Noël et la nativité
du Christ. A leurs yeux (faut-il qu’une coupable folie les
aveugle!), un Noël sans crèche serait comme un match de football
sans ballon, un repas sans fromage, une belle à qui il manquerait un
œil ou un M’Bapé sans Macron. Révolution merci, il existe encore
dans notre cher pays des êtres de progrès désireux de piétiner
toute tradition visant à maintenir l’obscurantisme. </span>
</p>Jacques Étiennehttp://www.blogger.com/profile/11162046937861462368noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5320722705799354644.post-12614521025373096062022-12-18T14:17:00.003+01:002022-12-18T14:17:56.760+01:00Ce sera sans moi ! <p> <table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi6nfrgPCqBz5GDjELF7JCKIRWD6PxFn5HejqhCnoBl1him-roufxQcqghmXIYqyZKH7vc2HwIB3Un8DIiksBjNZJshJLEdN5tTPsTbYUTavo4E2215bYa3at2qp98paem85WOi0BxxtDmaK2tMgmcejF00-lzRClafQ-1Vl0lIRTWHA5p54YknbmuyUQ/s1000/Joie%20%20du%20but.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="1000" height="160" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi6nfrgPCqBz5GDjELF7JCKIRWD6PxFn5HejqhCnoBl1him-roufxQcqghmXIYqyZKH7vc2HwIB3Un8DIiksBjNZJshJLEdN5tTPsTbYUTavo4E2215bYa3at2qp98paem85WOi0BxxtDmaK2tMgmcejF00-lzRClafQ-1Vl0lIRTWHA5p54YknbmuyUQ/s320/Joie%20%20du%20but.jpg" width="320" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Ils ont l'air contents !</td></tr></tbody></table></p><p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">Il semblerait, si l’on en croit les
media, qu’ait lieu aujourd’hui au Qatar un événement d’une
importance primordiale. Ce n’est pas pour rien que notre adoré
président fait le déplacement ! L’enjeu est de taille :
les deux équipes en jeu s’affrontent pour accrocher une troisième
étoile à leur glorieux maillot ! Ce qui ne m’impressionne
pas tant que ça, vu que le litron consigné d’antan en avait cinq
et que le maréchal Pétain en portait sept sur son képi sans être
particulièrement révérés aujourd’hui.</span></p>
<p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">Il
semblerait que la Nation unanime doive soutenir l’équipe des bleu-foncé (les argentins étant en bleu-pâle si je ne me trompe). Eh
bien figurez vous, mes chers amis que loin de soutenir « notre »
équipe, j’ai plutôt du mal à supporter cet engouement, qu’il
soit général ou supposé tel. En fait, le sport en général et le
foot en particulier me laissent totalement indifférent. Comme bon
nombre de mes compatriotes (seuls une vingtaines de millions de
téléspectateurs ont regardé la demi-finale), je ne regarderai pas
le match qui se déroulera à des heures que je consacre à la
lecture et à la sieste. Tout juste m’enquerrai-je du résultat
histoire de savoir, en cas de victoire, s’il sera utile d’éviter
les tombereaux de dithyrambes qui ne manqueront pas de se déverser
sur les antennes ou les airs piteux des commentateurs endeuillés en
cas de défaite.</span></p>
<p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">Mon
désintérêt pour le foot remonte à mon enfance. Je n’ai jamais
été sportif, mon physique ne m’y prédisposant pas vraiment,
j’étais plus attiré par la lecture. Avec le temps, ça ne s’est
pas arrangé. Les débordements de joie puérile que déclenchent les
sports chez leurs adeptes comme chez leurs amateurs ne sont pas dans
ma nature, c’est dommage, peut-être, mais c’est comme ça. Même
si un de mes auteurs favoris s’était vu décerner le prix Nobel,
ça ne m’aurait pas fait descendre dans la rue pour fêter ça. Il
faut bien reconnaître qu’un tel prix, quelle qu’en soit la
discipline, ne déclenche jamais l’enthousiasme des foules et que
si cette nouvelle m’avait poussé à traverser mon village en
klaxonnant, j’aurais probablement été le seul à le faire.</span></p>
<p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">Après
mon casse-croûte, j’irai donc retrouver ce brave Dortmunder dont
je ne me lasse pas avant de somnoler. Une fois de plus je manquerai
de partager la liesse ou la tristesse supposées générales. Aux
footeux qui me liraient, je souhaite cependant un bon match, même
s’il n’y participent pas activement.</span></p>Jacques Étiennehttp://www.blogger.com/profile/11162046937861462368noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5320722705799354644.post-39135206543565744832022-12-14T10:15:00.000+01:002022-12-14T10:15:40.461+01:00Espagne 1970 (2)<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh0lzwE-bg-uvy0MCwgzWQkwAL7biC_rNE6vF3wxHt9TZC8s4NU6VF-tU4kSXlQ4RPMWW-pPo7Hg3xT5oT2qmI8e3xZsJK_frucIMMu1RCTyCEO92CxUBfxX3EWZceEC9Q38Gm1NXo1-HZjdxiLjvT3jnahtKxXig8y60uQSqdruuGXCvXHN2aInDSfMA/s738/P%C3%A9nitents%202.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="492" data-original-width="738" height="213" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh0lzwE-bg-uvy0MCwgzWQkwAL7biC_rNE6vF3wxHt9TZC8s4NU6VF-tU4kSXlQ4RPMWW-pPo7Hg3xT5oT2qmI8e3xZsJK_frucIMMu1RCTyCEO92CxUBfxX3EWZceEC9Q38Gm1NXo1-HZjdxiLjvT3jnahtKxXig8y60uQSqdruuGXCvXHN2aInDSfMA/s320/P%C3%A9nitents%202.jpg" width="320" /></a></div><br /><p></p><p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;">
<span face="Arial, sans-serif">Nous arrivâmes à Madrid le jour
suivant et trouvâmes un hôtel dans le centre,non loin de la Gran
Via alors nommée Caille Jose Antonio, « fondateur et
héros » de la Phalange espagnole. En passant devant certaines
églises nous pûmes voir des régiments entiers faire la queue pour
aller à confesse. Curieux spectacle ! Le soir, nous assistâmes
à la procession du Vendredi Saint et vîmes, entre autres, défiler la
croix rouge en grand uniforme et casque allemand, des armées de pénitents
vêtus de « nazaréens » de couleurs vives et de
« capirotes » pointus portant des statues de la Vierge et
du Christ. Tout cela au son des tambours et des heures durant. On
dira ce qu’on voudra mais en ces dernières années du Franquisme,
ça avait de la gueule.</span></p>
<p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span face="Arial, sans-serif">Le
lendemain, nous visitâmes le Prado. L’Amerloque se refusa à y
visiter les antiquités romaines vu qu’il en avait déjà vu
suffisamment en Italie ce qui me laissa frustré et pantois. De
manière générale, sa compagnie, mis à part qu’il nous servait
de chauffeur, était plutôt désagréable du fait que peu de choses
lui plaisaient. Je me souviens, vue sa totale ignorance de la langue,
avoir dû renvoyer trois bols de café aux cuisines de la pension où
nous résidions pour différents motifs : il voulait du café
sans lait, puis sans sucre avant de rejeter le troisième sous
prétexte qu’il n’avait pas le goût du café américain. Il
m’embarrassait. Il était né trop tôt ! De nos jours, il
pourrait vivre à l’Américaine partout en Europe.</span></p><p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span face="Arial, sans-serif"><br /></span></p><p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgtWcXx6VifbVJWQfBsXyV8XMuzO3oRGdKxhqZD5kXeAmE_Q6iE3TLGu8riYnklStd_CB5O83hG8ZX4wOC1rGg8c4Ilv9PRfPRY3q51-5TcOlZiTmckd8PKlNOSpr753F2GBuF6vEWkR0F8TZVdk683rY-fgCfi03svsS5sjxjlb4WVwVab4iJKcNy9WQ/s1600/Cannabis.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1063" data-original-width="1600" height="213" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgtWcXx6VifbVJWQfBsXyV8XMuzO3oRGdKxhqZD5kXeAmE_Q6iE3TLGu8riYnklStd_CB5O83hG8ZX4wOC1rGg8c4Ilv9PRfPRY3q51-5TcOlZiTmckd8PKlNOSpr753F2GBuF6vEWkR0F8TZVdk683rY-fgCfi03svsS5sjxjlb4WVwVab4iJKcNy9WQ/s320/Cannabis.jpg" width="320" /></a></div><br /><p></p><p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;">
<span face="Arial, sans-serif">Les meilleures choses, comme les pires
et les médiocres ayant une fin, il me fallut prendre le chemin du
retour. Des étudiants Nantais, revenant de faire un déménagement
au Maroc me prirent à bord de leur fourgon à la sortie de Madrid où
m’avait conduit gratuitement un taxi obligeant et violemment
anti-franquiste. Arrivés à Irun, ils me demandèrent de descendre
et de passer la frontière à pied, m’assurant qu’ils me
reprendraient après le pont sur la Bidassoa et le poste-frontière.
Je n’étais pas très fier lors de ce passage car j’avais pris
soin de bourrer mon duvet de nombreux paquets de Ducados, cigarette
brunes au goût infect mais au prix modique. Je n’eus aucun
problème à la frontière et, comme promis, mes compagnons de route
me reprirent passé le pont. Quelques kilomètres plus loin, ils
s’arrêtèrent sur le bord de la route, l’un d’eux ouvrit le
capot du fourgon et en sortit un paquet qu’ils ouvrirent. Il
contenait des boites d’allumettes remplies d'herbe qui fait
rire qu’ils avaient ramenées du Maroc pour mieux rentabiliser leur
voyage. Ainsi s’expliquait leur curieuse requête à la frontière :
il voulaient m’éviter les ennuis qu’auraient pu m’occasionner
la découverte de leur paquet, ce qui, quoi qu’on en pense est tout
de même gentil. Nos routes bifurquant, je continuai mon chemin avec
pour seul événement « marquant » une nuit passée dans
mon duvet sous un abribus à la sortie d’Angoulême. Pas du tout
agréable, à vous décourager de finir clodo. N’avais-je pas
trouvé de chambre ? N’avais-je plus un sou vaillant ? Va
savoir…</span></p><p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;">
</p><p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span face="Arial, sans-serif">J’ai,
depuis fait plusieurs séjours en Espagne dans des conditions moins
« aventureuses ». J’ai pu, au fil du temps, voir le
pays changer au point que l’on s’y sent de moins en moins
dépaysé. C’est bien dommage.</span></p><p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span face="Arial, sans-serif"><br /></span></p>Jacques Étiennehttp://www.blogger.com/profile/11162046937861462368noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5320722705799354644.post-67639878028083254692022-12-13T11:46:00.000+01:002022-12-13T11:46:23.064+01:00Espagne 1970 (1)<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhSuBhEpxJ0GF9g-Gt30UEHwzMpHQ_Ws8jN0YtjVN6rskWdFyRISbhrnWnRbpCihUHFKmMC9Lpn9R1YG8NVdZWmtSe76cxRGgARHeY34J3DlCiIFDdPpKMiECDe1JcfzvQiGIkV5ByGYQniRuBKf2gV2fmL-ctPq9ZJPPq3tKzTlRmo6TMgl5uYoDfwFA/s900/Auto-stop.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="520" data-original-width="900" height="185" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhSuBhEpxJ0GF9g-Gt30UEHwzMpHQ_Ws8jN0YtjVN6rskWdFyRISbhrnWnRbpCihUHFKmMC9Lpn9R1YG8NVdZWmtSe76cxRGgARHeY34J3DlCiIFDdPpKMiECDe1JcfzvQiGIkV5ByGYQniRuBKf2gV2fmL-ctPq9ZJPPq3tKzTlRmo6TMgl5uYoDfwFA/s320/Auto-stop.jpg" width="320" /></a></div><br /><p></p><p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif;">J</span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">e
ne me souviens plus pourquoi mais en 1970, à l’approche de Pâques,
m</span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">e vint</span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">
l’irrépressible envie d’aller découvrir </span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">un
peu </span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">l’Espagne. Devant, </span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">peu
</span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">après la rentrée des classes
passer mon CAP (Certificat d’Aptitude Pédagogique) d’</span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">I</span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">nstituteur,
je ne pus consacrer qu’une semaine à ce voyage. Mon budget étant
limité, afin de pouvoir me payer chambres d’hôtel et restaurants,
je décidai, bien que </span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">possédant</span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">
une puissante limousine ( </span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">une
</span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">2 CV Citroën, pour être
précis), de rallier Madrid en stop. </span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">2200
km aller-retour en 7 jours, ça paraissait jouable. Ce le fut. Ce
périple fut l’occasion de moult</span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">
</span><span style="font-family: Arial, sans-serif;"> rencontres. J’en narrerai
ici les plus marquantes.</span></p>
<p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">En
ces temps post-soixante-huitards, lever le pouce n’avait rien de
trop hasardeux. Les automobilistes s’arrêtaient volontiers. Des
braves gens qui me transportèrent, seuls certains me restent à
l’esprit. Ainsi, l’un d’eux affublé d’une affreuse laideur
m’emmena jusqu’à Niort. Malheureusement, il se mit en tête de
me faite découvrir le Niort-by-night dont il me donna un aperçu
bien sordide. Sans douter de l’intérêt de la chose, l’idée
d’être vu en compagnie de ce quasi-monstre en quelque endroit que
ce fût ne me séduisait guère. Il me fallut mobiliser toutes les ressources
de ma diplomatie pour me débarrasser de cet inquiétant compagnon.
Un autre « brave » homme d’age moyen insista pour me
détourner de mon itinéraire pour m’emmener jusque chez lui où il
m’hébergerait. Vu qu’il n’arrêtait pas de me malaxer le
genou et que je trouvais inquiétant que lorsque je lui expliquai
que quitter les routes principales pour de plus secondaires, revenait
à quitter la proie pour l’ombre il me répliquât « <i>Suis-je
la proie ou suis-je l’ombre ?</i> ». Quel qu’il ait
été, je finis par me dépatouiller de cette situation
embarrassante.</span></p>
<p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">Je
parvins sans autres problèmes à gagner le centre de San Sebastian
où je fis la rencontre d’un jeune auto-stoppeur suisse projetant de se rendre à Madrid. Nous
décidâmes de lier nos destins. Alors que nous demandions à un
passant notre chemin pour quitter le centre-ville, le chasseur de
l’hôtel cossu en face duquel nous nous trouvions se rua sur nous
afin de nous chasser, pensant que nous mendiions. Il faut dire que
nos cheveux longs et nos sacs surmontés de duvets pouvaient prêter
à confusion. Notre informateur dissipa ce malentendu.</span></p>
<p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">A
la sortie de San Sebastian, nous fûmes pris en charge par un jeune
Américain qui, au volant d’une Triumph Spitfire décapotable
flambant neuve nous déclara se rendre à Madrid. Il faisait, ses
études terminées, son Tour d’Europe comme il sied (ou seyait?)
aux jeunes Étasuniens fortunés. C’était le premier Américain
que je rencontrai. Dire qu’il avait une personnalité fascinante
serait exagéré. Nous fîmes une halte d’un soir à Soria et,
ayant trouvé un hôtel, nous nous accordâmes un apéro. La
clientèle du bar où nous le fîmes nous accueillit avec
enthousiasme. C’était à qui nous paierait son canon. Il faut
dire qu’à Soria, durant cette glaciale Semaine Sainte, le touriste
se faisait rare, alors, pensez, trois à la fois et de nationalités
différentes, ça s’arrosait. Passant de groupe en groupe, buvant
force verres et nous empiffrant de tapas (elle étaient gratuites en
ces temps bénis !), nous quittâmes nos nouveaux amis un peu
chancelants et rassasiés. Un détail me frappa : sur les murs
se trouvaient des photographies où des hommes portaient sur leurs
épaules une perche où pendait, attaché par les pattes, un animal
que l’on me confirma être un loup. C’était un époque où l’on
n’avait pas encore remarqué toutes les aimables qualités de ce carnivore alors éradiqué de France. D’ailleurs, ce n’est qu’en
2021 que sa chasse fut prohibée en Espagne…</span></p>
<p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><br />
</p>Jacques Étiennehttp://www.blogger.com/profile/11162046937861462368noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5320722705799354644.post-43409454396270190672022-12-11T11:00:00.000+01:002022-12-11T11:00:32.726+01:00Fatalité ?<p> <table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEggGO7w6AsEcIy2pEpUCIeGj8-GzFDRxG_b-oUfBc1lz73ALgOOxvf-w8FaMbT9kxkvjjx3HtMTIyq2c0VMvkIbzEeIHw6XZq-CFhiILixXhHbPkDAhj6IBVFjZQkzZI4RVYe8m1XisobcaIxcngv2QPFJ8xTV9-iiIllt90Z7XnGzfS_hqFes-fhbPpg/s696/submersion%20migratoire.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="464" data-original-width="696" height="213" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEggGO7w6AsEcIy2pEpUCIeGj8-GzFDRxG_b-oUfBc1lz73ALgOOxvf-w8FaMbT9kxkvjjx3HtMTIyq2c0VMvkIbzEeIHw6XZq-CFhiILixXhHbPkDAhj6IBVFjZQkzZI4RVYe8m1XisobcaIxcngv2QPFJ8xTV9-iiIllt90Z7XnGzfS_hqFes-fhbPpg/s320/submersion%20migratoire.jpg" width="320" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Sauveurs ou fossoyeurs ?</td></tr></tbody></table><br /></p><p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif;">La submersion </span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">migratoire</span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">
serait, selon certains une fatalité. Le regrettable </span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">ex-</span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">président
Sarkozy l’a dit : nous n’en sommes qu’au début. L’Afrique
devant d’ici 2050 atteindre 2,5 milliards d’habitants alors
qu’elle n’en comptait que 100 millions en 1900, </span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">le
changement climatique devant s’aggraver, des vagues de millions de
« réfugiés climatiques » vont déferler sur notre
continent dont la démographie est en déclin. C’est présenté
comme inéluctable. On nous dit aussi que la moitié des jeunes
d’Afrique Sub-saharienne souhaiteraient émigrer vers l’Europe.
Si c’est inévitable, verrons-nous des centaines de millions
d’Africains arriver chez nous d’ici une trentaine d'années?</span></p>
<p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">Ça
paraît difficilement concevable. Une telle invasion poserait, entre
autres, de gros problèmes de logistique. Et puis, rendus sur place,
ces millions de migrants, qu’y feraient-ils ? Comment les
employer ? Comment les loger ? Comment les nourrir ?
Comment les soigner ? Comment les instruire ? Comment les
intégrer ? Comment endiguer la violence de millions de
crève-la-faim poussé au désespoir ? Il me paraît
complètement irréaliste de penser que la solution des problèmes
démographique de l’Afrique se trouve en Europe, continent qu’une
invasion de ce genre rendrait à son tour sous-développé.Comment
pourrions-nous partager une richesse que nous n’aurions plus ?</span></p>
<p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">C’est
l’Afrique qui devra résoudre d’une manière ou d’une autre ce
problème. </span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">N’oublions pas que
</span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">certaines belles âmes </span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">
attribue</span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">nt</span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">
</span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">volontiers</span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">
le sous-développement de l’Afrique Sub-saharienne au fait que la
traite négrière l’aurait privée de ses forces vives en déportant
sa jeunesse. Maintenant que la voici, grâce aux progrès de la
médecine occidentale, dotée d’une nombreuse et vigoureuse
jeunesse, ne serait-il pas temps qu’elle se retrousse les manches
et comble son retard ? En fin de compte, en pensant qu’il
nous incombe de résoudre ses problèmes, ne nous inscrivons-nous pas
dans le droit fil de l’idéologie colonialiste qui au XIXe siècle
prétenda</span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">i</span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">t
apporter LA civilisation au Monde entier ? </span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">Juger
les Africains incapables de résoudre leurs problèmes ne
relèverait-il pas d’un racisme profond ?</span></p>
<p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">Si
nous écartons la possibilité du scénario-catastrophe d’une
totale subversion démographique, faut-il pour autant considérer que
l’immigration « modérée » d’aujourd’hui soit
acceptable ? Je ne crois pas. M. M. (Fredi pour les intimes) a
publié in-extenso le <a href="https://chezfredim.blogspot.com/2022/12/lenjeu-principal-par-pierre-brochand.html">discours
de M. Pierre Brochand</a></span><a href="https://chezfredim.blogspot.com/2022/12/lenjeu-principal-par-pierre-brochand.html"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">
</span></a><span style="font-family: Arial, sans-serif;">qui dénonce cette
acceptabilité et y esquisse des solutions. Je suis bien d’accord
avec lui pour dire que </span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">notre</span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">
principal prob</span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">lème est
l’immigration. Car même en admettant que les gens que nous
accueillerions s’intègrent parfaitement et pratiquent un Islam modéré
et mignon comme tout, il n’empêche qu’à terme la France et
l’Europe deviendraient terre musulmane et que l’évolution
naturelle de notre civilisation (laquelle n’est pas forcément
bonne mais c’est une autre question) en serait profondément
modifiée </span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">voire anihilée</span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">.</span></p>
<p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">D’un
autre côté, on peut considérer que les carottes de l’Occident
sont cuites et archicuites et que la seule solution est de laisser
faire les choses et d’attendre notre disparition avec la
résignation qu’impose l’inéluctable.</span></p>Jacques Étiennehttp://www.blogger.com/profile/11162046937861462368noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5320722705799354644.post-31581330302857317632022-12-07T14:23:00.001+01:002022-12-08T08:11:01.013+01:00Souffre-douleurs<p> <br /></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhOPrusuxEJLpJlkwBtOS3NYlEZYe_k0B17RJbCxKz2uko71hCL4gnuRoXglArXaW_sWnZnT-Uos95Anfge4sddgCjz4i8SR6Tww0hjN2AyHs8GBgE64RK448jGhx4X4iyKUwn-cHkettHS9lv7WuSBNyDC5fkyQQxT15j6Ta905_dRP8T07LIJphcAZw/s1875/Praud%20Joffrin.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="962" data-original-width="1875" height="127" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhOPrusuxEJLpJlkwBtOS3NYlEZYe_k0B17RJbCxKz2uko71hCL4gnuRoXglArXaW_sWnZnT-Uos95Anfge4sddgCjz4i8SR6Tww0hjN2AyHs8GBgE64RK448jGhx4X4iyKUwn-cHkettHS9lv7WuSBNyDC5fkyQQxT15j6Ta905_dRP8T07LIJphcAZw/w290-h127/Praud%20Joffrin.jpg" width="290" /></a></div><br /><p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi1w-SQA8E7jXNZmhfCqaGydBpVgvAr5XYrd2G4HqHvgGGV0RME14f2c3aBNc02R3hD6gwTYhcyL5s-xnPb-QtUSJalyegDvS53art2YWbTt38CdPbS-EPhFEOgx3ABRhHLgHBJnLjICpqR34DGn2hJJaVrT0CA-9a8ajIftfTiuSU89gSypfruLtuPqQ/s295/Praud%20Leclerc.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="114" data-original-width="295" height="114" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi1w-SQA8E7jXNZmhfCqaGydBpVgvAr5XYrd2G4HqHvgGGV0RME14f2c3aBNc02R3hD6gwTYhcyL5s-xnPb-QtUSJalyegDvS53art2YWbTt38CdPbS-EPhFEOgx3ABRhHLgHBJnLjICpqR34DGn2hJJaVrT0CA-9a8ajIftfTiuSU89gSypfruLtuPqQ/s1600/Praud%20Leclerc.jpg" width="295" /></a></div><p align="justify" style="font-style: normal; line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;">
<span face="Arial, sans-serif">« <i>Parfois, pour s’amuser
les hommes d’équipage, prennent des albatros, vastes oiseaux des
mers..</i>. » nous narrait Charlie-la-déconne, humoriste de
son état. C’était des temps où on savait rire sainement !
Cette tradition ne s’est pas tout à fait perdue. Ainsi M. Praud,
le célèbre animateur de CNEWS, chaîne d’information continue qui
penche tellement à droite que certains la jugent réac, la
perpétue-t-il à sa manière. Il le fait en invitant à son émission
de débat, quelques personnes de gauche dont les moindres ne sont pas
MM. Joffrin et Leclerc.</span></p>
<p align="justify" style="font-style: normal; line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;">
<span face="Arial, sans-serif">Le but de la manœuvre est simple :
il s’agit de montrer qu’on pratique le pluralisme. Et c’est
bien. Ça change de certains débats sur France Culture ou pour
parler, par exemple, de l’immigration, on convie des personnages
d’opinions diverses : certains sont pour l’augmentation des
flux migratoires tandis que les autres pensent qu’il est urgent de
les amplifier. Si M. Praud choisit d’opposer de réels opposants,
il ne va pas jusqu’à établir une parité d’opinions, il ne faut
pas exagérer. En fait, ses plateaux ressemblent au proverbial pâté
d’alouettes dont la recette préconise pour chaque alouette d’y
incorporer un cheval. Donc, chez le bon Pascal, on convie une
alouette gauchiste et un cheval réac.On se demande d’ailleurs ce
qui peut bien pousser l’alouette à accepter l’invitation, vu que
je soupçonne fort ceux qui regardent l’émission, mis à part
quelques masochistes de gauche, d’être plutôt réacs et de ne pas
accorder grand crédit à leurs propos.</span></p>
<p align="justify" style="font-style: normal; line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;">
<span face="Arial, sans-serif">Le plus véhément de ces kamikazes
est sans nul doute M. Joffrin qui dit y venir représenter la
« gauche modérée ». Il est vrai que son parcours rend
ce positionnement plausible. N’a-t-il pas quitté la direction de
la rédaction du Nouvel Obs pour celle de Libération, organe modéré
s’il en fût et demeure ? De son véritable nom Laurent
Mouchard, on se demande pourquoi il a pris un pseudo. Son patronyme
était pourtant adapté à une personne si prompte à dénoncer les
inégalités sociales ou autres ! Et il a en cela du mérite car
son milieu ne le prédisposait pas à embrasser la cause du peuple.
Fils d’un fortuné soutien de M. Le Pen, il vécut son enfance
dans le château familial et étudia au Collège Stanislas. Mais
notre Laurent était un rebelle, un vrai, un dur, un tatoué. Se
proclamant depuis toujours social-démocrate il nous permet de
constater les nombreuses passerelles qui existent indéniablement
entre cette tendance et l’extrême gauche. Il est amusant de
contempler ses sempiternelles mimiques qui passent du visage
courroucé de l’indigné au petit sourire moqueur de l’être
supérieur selon qu’on l’indigne ou qu’il pense avoir marqué
un point.</span></p>
<p align="justify" style="font-style: normal; line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;">
<span face="Arial, sans-serif">Encore plus modéré est M. Leclerc,
venu de l’audiovisuel où il fit une belle carrière à la radio
comme à la télévision qu’elle soient publiques ou privées, il
finit sa longue carrière comme éditorialiste et débatteur de
service sur CNEWS. Moins enclin à l’indignation que le gentil
Laurent, le sympathique Gérard n’en défend pas moins pied à pied
les thèses les plus éculées de la gauche. Sa technique consiste
principalement à expliquer que la complexité des problèmes est si
grande que toute position visant à déranger l’état actuel des
choses établi par la gauche et la droite molle serait fou, voire
impossible. Sa devise pourrait être : «<i> Il est urgent
de ne rien faire ! </i>». Il faut dire que quand, comme
lui, on déclare penser que le service public de l’audio-visuel
n’est pas entièrement dominé par l’idéologie gauchiste, on a
une vision des choses peut-être un peu biaisée…</span></p>
<p align="justify" style="font-style: normal; line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;">
<span face="Arial, sans-serif">M. Praud, passe sa vie à déclarer sa
sincère et indéfectible amitié à ses deux souffre-douleurs. Le
pense-t-il vraiment ? Mystère ! Après tout, le gentil
Pascal est si souvent contradictoire qu’on peut douter de la
solidité de ses convictions, s’il en a. Et puis, l’essentiel
n’est-il pas que nos deux lascars touchent une plus ou moins
coquette somme pour leurs passages à l’antenne ?</span></p>Jacques Étiennehttp://www.blogger.com/profile/11162046937861462368noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5320722705799354644.post-11871811291124198052022-12-03T13:21:00.004+01:002022-12-03T13:21:51.105+01:00Dégadézo, épilogue.<p> </p><p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif;">Voici une semaine que je n’ai pas
donné signe de vie. A ceux qui s’en seraient inquiétés, je dirai
que leur alarme fut vaine. En fait j’allais très bien. C’est
même parce que j’allais très bien que je me suis absenté.</span></p>
<p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><a href="https://vudescollines.blogspot.com/2022/09/ce-joli-trou-donne-au-plafond-une-note.html">Le
15 septembre</a>, j’annonçai deux nouvelles propres à faire
frémir d’horreur les âmes les plus sensibles : d’abord
que, suite à une mauvaise réception de cascade je souffrais du
genou, ensuite que les facéties du robinet des toilettes de l’étage
j’avais été victime d’un dégadézo.</span></p>
<p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">Mon
bon docteur, consulté sur ce premier drame (lui parler du second eût
été inutile), m’avait rassuré : rien de cassé. Selon lui
d’ici une semaine ou deux, je serais de nouveau capable de
connaître les ineffables joies du kazatchok et de la lambada. Hélas,
il n’en fut rien. Plus d’un mois après je boitais toujours aussi
bas et mes douleurs continuaient. Je le revis et là, il décida à
sortir la grosse artillerie : scanner, IRM et tout le barda. Le
résultat fut sans appel : ma rotule était fracturée et un
œdème s’était déclaré suite à la chute. Je revins vers mon
praticien qui me déclara, après consultation d’un confrère, que
la solution était de ne rien faire et d’attendre que ça se tasse.
C’est ce que je fis.</span></p>
<p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">J’avais,
en octobre, tenté avec un certain succès d’entamer les
réparations du dégadézo. Malheureusement, cette tentative eut
également pour effet d’aviver mes douleurs au point de me faire
renoncer à les poursuivre. Ayant déjà rebouché le trou et collé
de nouvelles plaques de polystyrène au plafond et remplacé quelques
lés de papier, je m’étais alors aperçu que papier peint et
plaques avaient considérablement jauni (fumée de tabac) et qu’il
me faudrait repeindre murs et plafond. Ce qui entraînerait l’usage
intensif d’un escabeau chose à laquelle l’état de mon genou ne
me disposait guère. J’attendis donc plus d’un mois afin que les
choses s’arrangeassent. </span></p><p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif; text-align: left;">Et elles finirent par s’arranger, les
bougresses. Je devins d’abord en mesure de réintégrer ma chambre
à l’étage sans trop de douleur et ensuite laissai passer un peu
de temps avant de me lancer dans la peinture. C’est depuis hier
terminé. Mon couloir a retrouvé tout son lustre d’antan qui me
valut tant de compliments sur mes talents de décorateur de la part
de M. Fredi M. (que, faute d’ouverture des commentaires, il ne
viendra pas démentir).</span></p>
<p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">Quelques
photos :</span></p><br /><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhap81S4DNQkaW-WHNBRvfI-F_RkeD2i7lzkeSvsHjzjV5Xfs3lc9ep-1T0yhRi6gYE1VfnpPpNs6mXpEkfLtDBuVRpPr_b30LmGQLm4URg9wEkU4ZPfHxAYJYfR7Uw1J60fYOVIOkweM5SlgGkIvvPipxhEPAUN1oTcFGvIHbUiaYnzFbOIXxOhUc5Nw/s4608/20221015_185457.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="4608" data-original-width="3456" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhap81S4DNQkaW-WHNBRvfI-F_RkeD2i7lzkeSvsHjzjV5Xfs3lc9ep-1T0yhRi6gYE1VfnpPpNs6mXpEkfLtDBuVRpPr_b30LmGQLm4URg9wEkU4ZPfHxAYJYfR7Uw1J60fYOVIOkweM5SlgGkIvvPipxhEPAUN1oTcFGvIHbUiaYnzFbOIXxOhUc5Nw/s320/20221015_185457.jpg" width="240" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Y'a comme qui dirait un trou</td></tr></tbody></table><br /><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgsvJjiShMo3NAjFBGi64mjHHXe8nLJsJF4YLeh3qTL0EorZDvhEmvwpmrTIWi670dR_a3I9mFDTEqhX8VeQ4gWFsDuP16wtVjLHytZZpzupxZkXn2GtcJDa8ASgMhNz5c2vTJhDRGABybT8zPhiz9zPBCMbvK4E5ew0kLjQhEM6v6Gd0YXvVlPmAq_HA/s4608/20221023_145019.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="4608" data-original-width="3456" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgsvJjiShMo3NAjFBGi64mjHHXe8nLJsJF4YLeh3qTL0EorZDvhEmvwpmrTIWi670dR_a3I9mFDTEqhX8VeQ4gWFsDuP16wtVjLHytZZpzupxZkXn2GtcJDa8ASgMhNz5c2vTJhDRGABybT8zPhiz9zPBCMbvK4E5ew0kLjQhEM6v6Gd0YXvVlPmAq_HA/s320/20221023_145019.jpg" width="240" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Y'a plus de trou mais murs et plafond on (légèrement) Jauni...</td></tr></tbody></table><br /><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgdPbKGIBRRP1lJGnm_sEoVM2p5HyfJhnf6xLsBEp1mNuZNzQgNUD_WDIFOf7zHHEUPSKWyLETzJ6EDbNo6f9UCR5bIrIQSHLxAlcMqOVPUOETgS-ANsRFXyr84AZjXHMp6ulNsa1F2hrElwUorA8bjqzBeDZU2erNSVClZ0MVsYjfAjjC88TL1cFXAZA/s1592/IMG-20221203-WA0001.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1592" data-original-width="1354" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgdPbKGIBRRP1lJGnm_sEoVM2p5HyfJhnf6xLsBEp1mNuZNzQgNUD_WDIFOf7zHHEUPSKWyLETzJ6EDbNo6f9UCR5bIrIQSHLxAlcMqOVPUOETgS-ANsRFXyr84AZjXHMp6ulNsa1F2hrElwUorA8bjqzBeDZU2erNSVClZ0MVsYjfAjjC88TL1cFXAZA/s320/IMG-20221203-WA0001.jpg" width="272" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">C'est mieux qu'avant !</td></tr></tbody></table><br /><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj2TUXQpdr9-5KZplUE5q7fJ1EHt8ev_MKYR206hUMoDFt-FVPGP-1GUC9HGFR40iCNXNzSthpBq1KfFEcDL4ZGocDS-wxpAmntu5jcuxDHBFZsUC7CyED0ikVv-nTBXVhaK7Q8IrL-tDBOsbuXqZuTFsG3G3yLwaJlnEkXixh9ad6KYWWyggODWKpxZA/s2048/IMG-20221203-WA0000.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="2048" data-original-width="1536" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj2TUXQpdr9-5KZplUE5q7fJ1EHt8ev_MKYR206hUMoDFt-FVPGP-1GUC9HGFR40iCNXNzSthpBq1KfFEcDL4ZGocDS-wxpAmntu5jcuxDHBFZsUC7CyED0ikVv-nTBXVhaK7Q8IrL-tDBOsbuXqZuTFsG3G3yLwaJlnEkXixh9ad6KYWWyggODWKpxZA/s320/IMG-20221203-WA0000.jpg" width="240" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">J'entends déjà les louanges de M. Fredi...</td></tr></tbody></table><br />Jacques Étiennehttp://www.blogger.com/profile/11162046937861462368noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5320722705799354644.post-38584825535485215832022-11-26T13:06:00.000+01:002022-11-26T13:06:06.642+01:00Ultracrépidarianisme<p> <table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjlY5GgQ6Vyr-Fwt5Axfu-NyGwZ_GZIEqAMmTg5h_DIKYnfJTaCyPAi4ZZG4P88-UT61SVkjLEAbDaJetDMKbfZApFSIj2yfeNjXX9XEbKivTshpOS4UllBbddxbYY2gZBOY3Z50WY9vlkZvlGH21CgLm284nGr-qW2VyNL2N0fRtSJtUIug3VCHsZ5ew/s540/Ultracr%C3%A9pidarien.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="540" data-original-width="504" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjlY5GgQ6Vyr-Fwt5Axfu-NyGwZ_GZIEqAMmTg5h_DIKYnfJTaCyPAi4ZZG4P88-UT61SVkjLEAbDaJetDMKbfZApFSIj2yfeNjXX9XEbKivTshpOS4UllBbddxbYY2gZBOY3Z50WY9vlkZvlGH21CgLm284nGr-qW2VyNL2N0fRtSJtUIug3VCHsZ5ew/s320/Ultracr%C3%A9pidarien.jpg" width="299" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">A l'origine de ma découverte, cette image dont la légende comporte une faute de syntaxe.<br />Ceux qui la découvriront auront droit à mes sincères complients.</td></tr></tbody></table><br /></p><p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif;">Ah que voilà un mot rare ! Moi
même en soixante-douze ans de vie, je ne l’avais jamais rencontré.
Il a fallu qu’une amie Facebook en publie la définition en anglais
pour que je vérifie son existence dans notre langue. Je l’ai même,
en vain, recherché dans mon Petit Robert. Il faut dire que mon
édition est ancienne (elle m’avait été offerte lorsque j’avais
remporté le banco du <i>Jeu des 1000 Euros</i>, au début des années 2000). Selon
M. Wikipédia, il s’agirait en fait d’un mot emprunté à la
langue anglaise où il apparut en 1819 sous la plume d’un certain
William Hazlitt, écrivain, fustigeant l’incapacité du critique
littéraire William Gilford*. Toujours selon ce bon vieux Wiki (à
force de le fréquenter, je me sens autorisé à cette familiarité)
ce n’est qu’en 2014 qu’il serait apparu en Doulce France.</span></p>
<p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">Son
étymologie est intéressante. A l’origine du mot, une locution
latine : <i>Sutor ne supra crepidam </i><span style="font-style: normal;">
(cordonnier pas plus haut que la chaussure) qui trouverait son
origine dans une anecdote narrée par Pline l’Ancien </span><span style="font-style: normal;">(à
ne pas confondre avec Pline le Nouveau dont les anecdotes manquaient de saveur !)</span><span style="font-style: normal;">
où un cordonnier se rendant dans l’atelier d’un peintre fait
remarquer à ce dernier une erreur dans sa représentation d’une
sandale</span>. Le peintre en tient compte mais le cordonnier,
enhardi par son premier succès, continue à critiquer l’œuvre et
se fait rabrouer par l’artiste qui utilise pour ce faire la
locution précitée, lui signifiant que s’il est compétent en
matière de sandales, son expertise s’arrête là. En d’autre
termes : Occupe toi de tes oignons.</span></p>
<p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">Ainsi,
l’ultracrépidarien a la fâcheuse tendance à exprimer son opinion
sur des sujets auxquels il ne connaît rien. Tendance TRÈS répandue,
comme quoi un mot sibyllin peut recouvrir une réalité très banale.
L’ultracrépidianisme est une pratique très commune dans les
conversations de bistrot et ailleurs. L’interminable défilé
d’autorités auto-proclamées lors de la crise du Covid (sujet sur
lequel on ne connaissait pratiquement rien à l’origine) est la
preuve flagrante qu’il se pratique dans les milieux scientifiques.</span></p>
<p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">J’en
suis à me demander s’il n’est pas un élément constitutif de la
démocratie et plus particulièrement du referendum. Demander leur
avis sur un traité constitutionnel européen à des gens qui, comme
moi, n’ont aucune notion de droit constitutionnel, m’en paraît
une preuve indiscutable. De même quand les partisans d’un
président élu par des gens craignant l’élection de sa
concurrente, feignent de croire que les électeurs ont voté pour son
programme, c’est accuser ces derniers de s’être prononcés sur
un texte, si tant est qu’il existe, qu’il ignorent totalement ou
qu’ils connaissent peu.</span></p>
<p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">Météo,
climatologie, géopolitique, politique macro-économique, corrida,
etc. : les domaines où sévit l’ultracrépidianisme sont
légion et font les choux gras des instituts de sondage. Dans bien
des cas, les réponses les plus honnêtes apportées à ces derniers
sont celles des « sans opinions ».</span></p>
<p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">*
Il semblerait que, depuis, la mésentente entre ces éminents
personnages se soit apaisée.</span></p>Jacques Étiennehttp://www.blogger.com/profile/11162046937861462368noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5320722705799354644.post-5980915048830305572022-11-24T14:32:00.000+01:002022-11-24T14:32:21.626+01:00Du toro bravo<p align="center" style="line-height: 16px; margin-bottom: 0cm;"><br /></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj9fLvJY2zbelPpzWwETvaupR_rPD5oEhsd87pOd4aAApcHqJwZjXA4UDSIVafrTZYx_zY8xQGLU2nRBt03xuYs3p4CvqO0A2yCw13Qzl3TltIJD9aYcZonPR7H6QS8B7VCgTqmNgOtfDMGgcGuXr0Whug6QkeFJzHPvV11DMBEnnaaEDfkR6cgye32LA/s629/Toro%20bravo.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="480" data-original-width="629" height="244" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj9fLvJY2zbelPpzWwETvaupR_rPD5oEhsd87pOd4aAApcHqJwZjXA4UDSIVafrTZYx_zY8xQGLU2nRBt03xuYs3p4CvqO0A2yCw13Qzl3TltIJD9aYcZonPR7H6QS8B7VCgTqmNgOtfDMGgcGuXr0Whug6QkeFJzHPvV11DMBEnnaaEDfkR6cgye32LA/s320/Toro%20bravo.jpg" width="320" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"> Le toro bravo : 500kg de gentillesse et de muscle !</td></tr></tbody></table><p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif;">Il est </span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">dernièrement
</span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">beaucoup question d’interdire
</span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">la corrida. Tout ce que la
France compte de belles âmes est d’accord là-dessus. J’en ai, il y
a quelques jours proposé <a href="https://vudescollines.blogspot.com/2022/11/rare-photo-dun-veau-en-plein.html">ici</a>
</span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">un </span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">projet
de réforme Je vou</span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">d</span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">rais
avant de </span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">passer à mon sujet du
jour évoquer une possible modernisation de ce spectacle. Ce qui
dérange le plus les anti-corrida c’est les actions cruelles des
picadors et des banderilleros qui infligent à cette brave bête (je
ne mets aucun guillemet à brave, </span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">vu
que cet adjectif est traduit de l’espagnol « bravo »),
à coups de lances et de banderilles, de cruelles blessures avant que
le matador ne l’achève d’un coup d’épée. Pour humaniser
cette pratique, supprimer ces deux catégories de toreros serait donc
nécessaire. Pour ce qui est de </span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">la
modernisation de ces combats, for</span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">c</span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">e
est de reconnaître que l’épée est une arme pour le moins
obsolète. Dans quels conflits les combattants s’affrontent
aujourd’hui à l’épée ? Il serait donc envisageable de la
remplacer par </span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">un
fusil-mitrailleur : le taureau entrerait dans l’arène au son
de l’orchestre, se ruerait sur le matador qui arrêterait s</span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">a</span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">
course d’une rafale et tout le monde rentrerait chez soi bien
content d’avoir vu un bovin mourir. Bien sûr, la corrida perdrait
peut-être un peu de son attrait « </span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">artistique »
</span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">mais il faut bien vivre (et
</span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">faire </span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">mourir)
avec son temps</span></p>
<p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">J’entendais
ce matin le brave Henry-Jean Servat, végan et grand ami des animaux,
déclarer qu’il préférait voir les taureaux de combat vivants
que victimes d’une boucherie barbare. Comme on le comprend !
Seulement, le toro bravo présente quelques menus inconvénients pour
devenir un animal de compagnie. Son élevage se fait en plein air et
nécessite de disposer de deux à trois hectares par tête. Ce dont
peu de gens disposent dans les grands centres urbains où fleurit
l’animaliste. D’autre part, sa race est peu caressante vu que
depuis des siècles on sélectionne les individus sur leur
combativité. Seuls les plus agressifs sont destinés à l’arène
les autres se voyant châtrés puis élevés pour leur viande et leur
cuir. En faire le compagnon de jeux de ses enfants n’irait donc pas
sans quelques risques.</span></p>
<p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">Même
à la campagne, leur élevage n’irait pas sans poser problème. </span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">Ces
charmants animaux ayant la fâcheuse habitude de se battre à mort
entre eux ( presque autant meurent ainsi en cours d’élevage </span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">que
dans les arènes), ce qui implique d’employer des cavaliers
aguerris capables d’éviter ces combats. De plus, contrairement à
ce que pensent bien des citadins, il est rare de voir des éleveurs
ne pratiquer leur activité que pour la compagnie de leurs animaux
avant de les voir mourir de leur belle mort. Veaux, vaches, cochons,
couvées n’existent que pour leur viande ou leurs produits </span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">(</span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">avant
de finir dans nos assiettes</span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">)</span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">.
</span><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><a href="https://www.cuisineaz.com/articles/taureau-5637.aspx">Renseignements
pris</a>, la viande de taureaux présente des qualités
nutritionnelles exceptionnelles dues </span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">à
son mode d’élevage : </span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">tendreté,
saveur, </span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">faible cholestérol,
peu grasse, riche en protéine</span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">s</span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">,
etc. </span><span style="font-family: Arial, sans-serif;"> </span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">Hélas,
toute médaille a son revers : elle est très coûteuse </span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">à
produire</span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">.</span></p>
<p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">Le
véganisme qui refuse viande et produits d’origine animale, en se
généralisant, entraînerait la quasi-disparition des bovins, ovins,
caprins, lapins et volailles*. Les végans, dont l’ultra-gentil
Henri-Jean Servat, n’auraient donc plus que des animaux sauvages à
aimer, ce qui serait bien triste.</span></p>
<p><span style="font-family: Arial, sans-serif;">*Il
n’en resterait que ceux susceptibles de devenir des animaux de
compagnie.</span> </p>Jacques Étiennehttp://www.blogger.com/profile/11162046937861462368noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5320722705799354644.post-48583176023191361322022-11-22T10:42:00.001+01:002022-11-22T10:42:50.008+01:00Your song...<p><span style="font-family: Arial, sans-serif;">La musique et moi, ça fait deux. J’en
écoute de moins en moins. Je continue d’apprécier les « idoles »
de ma jeunesse, du moins celles qui surnagent. Avec le temps, comme
disait l’autre, les Brel, les Barbara, les Ferré sont passés à
la trappe. Restent Brassens, Johnny, Sardou, Lapointe, Cat Stevens,
Elton John ainsi que quelques chansons isolées. Mais en dehors de ma
voiture où mes 5 CD sont entreposés, je n’ai pas de système
permettant d’en jouer.</span></p>
<p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">De</span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">puis
quelque temps, certaines suggestions sur Facebook m’ont amené à
écouter quelques chansons. Parmi celles-ci, il en est une qui, pas
plus tard qu’hier, m’a fait </span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">grande
impression</span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">. J’avais entendu
parler de Lady Gaga. Très vaguement. Je n’avais jamais entendu le
son de sa voix et j’aurais pu la rencontrer en faisant mes courses
au Leclerc de Vire sans la reconnaître. </span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">Et
puis voilà que M. Facebook me propose d’auditionner une version de
« Your song » , un des titres d’Elton John que je
préfère, interprété par cette inconnue. J’ai tenté le coup. Et
je n’ai pas </span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">eu </span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">regret
du voyage. J’eus le même genre de choc que j’eus vers 1980 en
découvrant par hasard Angelo Branduardi. La version que j’entendis
était celle qu’elle donna en public </span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">lors
d’un hommage </span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">rendu </span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">à
Elton John, en présence </span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">de ce
dernier.</span><span style="font-family: Arial, sans-serif;"> J’en fus très ému.
Hélas, chez M. You Tube il n’existe qu’une vidéo pourrie de ce
« live ». Je me contenterai donc de proposer à votre
concupiscence une version, inférieure vocalement, mais d’une
qualité visuelle supérieure.</span></p>
<p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">En
espérant que ça vous plaira :</span></p><p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><br /></span></p>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/OAuIY_eaL5U" width="320" youtube-src-id="OAuIY_eaL5U"></iframe></div>
<p align="justify" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">Maintenant,
si vous préférez le rap...</span></p>Jacques Étiennehttp://www.blogger.com/profile/11162046937861462368noreply@blogger.com0