..Toi qui entres ici, abandonne tout espoir de trouver un contenu sérieux. Ici, on dérise, on batifole, on plaisante, on ricane.
lundi 12 mars 2012
Ses ailes de géant l'aident à marcher.
M. Hollande, en plus d’être beau garçon, est un grand homme. Son idée de supprimer le mot « race » de la constitution est tout simplement géniale. Comme beaucoup de mes concitoyens il m’arrivait de me réveiller au cœur de la nuit, tremblant et couvert de sueur, ravagé par cette interrogation : « Mais que fait donc le mot « race » dans notre jolie constitution ? »
Ça me taraudait. Et puis un titan s’est dressé. Voici ce qu’il a dit : "Il n'y a pas de place dans la République pour la race. Et c'est pourquoi je demanderai au lendemain de la présidentielle au Parlement de supprimer le mot race de notre Constitution".
« Il n’y a pas de place dans la république pour la race » ! Je me répète sans cesse cette courte phrase qui bannit le terme abject. Sommes-nous pour autant tous semblables ? Bien sûr que non ! La lumière de la Corrèze s’est empressé d’ajouter que "La République ne craint pas la diversité parce que la diversité c'est le mouvement, c'est la vie. Diversité des parcours, des origines, des couleurs mais pas diversité des races" et aussi s’adressant à la foule : "Vous êtes le peuple qui aspire au changement, et pas pour demain. Ce peuple a toutes les couleurs, car la France que nous aimons a toutes les couleurs. Vous incarnez ce que notre pays a de plus précieux: sa diversité et cette diversité, c'est notre identité".
Résumons-nous :
Il n’y a pas de races. Juste des parcours, des origines et des couleurs. Ceux qui n’aimeraient pas vraiment la diversité pourraient donc se voir taxer de « parcourisme », d’« originisme » voire parfois de « colorisme ».
Notre identité, c’est la diversité. Comme c’est beau ! Cependant, le futur rédempteur de la France flirte dangereusement avec l’oxymore : le terme identité provient du bas latin identitas dérivé d’idem qui signifie « le même ». Quant à la « diversité » c’est le caractère de ce qui est divers c'est-à-dire qui présente plusieurs aspects, plusieurs caractères différents ou des différences intrinsèques et qualitatives. Selon Robert (le Petit). Ainsi, traduit en langage courant ce qui nous rend identiques ou au moins fait que nous nous ressemblons c’est nos différences. Il fallait l’oser !
Toutefois, je trouve le géant de l’esprit un peu timide : pourquoi ne s’engage-t-il pas à bannir également de la constitution des mots tels que « Reblochon » ou « scoubidou » qui n’ont visiblement rien à y faire ? Vous me direz qu’ils n’y figurent pas. Et alors, le propre du véritable homme d’état n’est-il pas d’anticiper les problèmes ? La publication, au lendemain de l’élection présidentielle, d’une liste exhaustive des termes qui n’ont pas leur place dans la constitution me semble donc hautement souhaitable. Le problème serait qu’on ne pourrait pas inscrire cette liste dans la constitution pour cause de paradoxe.
Comme quoi la vie n’est pas toujours aussi simple et limpide que la pensée de M. Hollande.
dimanche 11 mars 2012
6 mois déjà !
L e 11 septembre 2011, sur les conseils de Nicolas Jégou que mes interventions chez lui lassaient au point de lui faire quitter l’urbanité qui sied à qui milite pour une société plus tolérante, je créais ce blog. Six mois ont passé durant lesquels plus de 49 000 pages ont été visitées. Pour des raisons bonnes ou mauvaises.
Commençons par les bonnes. Quelques infâmes canailles, ennemis de l’humanité en général , du peuple en particulier et au sein de ce peuple plus spécifiquement de ceux qui en font la richesse m’ont fait l’amitié d’inscrire mon blog parmi leurs favoris m’amenant dès le début de nombreuses visites. Parmi ces racailles dont les propos nauséabonds nous ramènent avec une régularité quasi-métronomique aux heures les plus sombres de notre histoire, je citerai les principaux : Didier Goux, qui demeure, en dépit de sa récente défection, ma principale source de trafic, le suivent dans l’ordre un certain Plouc, Aristide, Corto, un amiral, Dixie, Ygor mais aussi d’autres que je prie de m’excuser de ne pouvoir citer, le compteur de Blogger les reléguant après la dixième place. Entre ces fripouilles viennent s’intercaler à la deuxième place M. Google, M. Facebook à la quatrième mais aussi des sites aussi respectables que ceux de Suzanne et de Nicolas en 9e et 10e position.
Ainsi s’est créé un réseau de visiteurs dont l’assiduité me surprend parfois. Un visiteur suisse a, d’après Statcounter, à ce jour, visité plus de 700 pages, plusieurs autres dépassent les 300 visites. Un noyau de commentateurs s’est également formé, certains avec une régularité exemplaire, d’autres plus épisodiques. Tout ça est bien encourageant.
A côté de cela (mais peut-on l’éviter ?) M. Google m’apporte des visiteurs plus avides d’images de choux, de vieux, de pipes, de chanteurs ou de mort. Sans parler des mots-clés de recherche plus originaux et conséquemment plus rares comme « femmes nues sur un vélo » ou «pascal clark est une salope » sans qu’il me semble avoir consacré un quelconque billet à ce fascinant sujet ni avoir formulé cette phrase…
Ces derniers temps, le bricolage et des pannes d’Internet m’ont parfois empêché de livrer un billet quotidien. Mes travaux touchent (enfin, presque) à leur fin mais la saison du jardinage s’annonce. Parviendrai-je à maintenir un rythme soutenu ? Nous verrons.
Quoi qu’il en soit, Je tiens à dire un grand merci à tous ceux qui en le recommandant ou en le lisant on assuré le succès de ce blog et m’ont encouragé à continuer de produire de petits textes qui sans changer fondamentalement le monde ont au moins le mérite de me distraire et d’en distraire quelques autres.
samedi 10 mars 2012
Vialatte, encore.
Après quelques centaines de « Chroniques de la Montagne » d’Alexandre Vialatte, mon intérêt ne s’émousse pas. Ces petits textes d’une drôlerie absurde, où la réflexion profonde est bientôt désamorcée par une notation incongrue quand ce n’est pas le contraire constituent une lecture légère dont il ne reste rien sinon du plaisir et l’envie d’en lire de nouveaux.
Une chose me tarabuste cependant. Ces chroniques sont parues sans discontinuer pendant près de vingt ans à raison d’une par semaine dans le quotidien « La Montagne » de Clermont-Ferrand. De cette ville de lave qu’aucun débarbouillage n’empêchera jamais de rappeler les lugubres façades noires du Paris de mon enfance, je ne connais pas grand-chose. J’y ai passé quelques jours, il y a une dizaine d’années. Ne m’en reste que la conviction que, pour bien faire, une cathédrale se doit d’être en pierre blanche ou à la rigueur en granite. Oui, je sais, Albi, Toulouse, etc. Mais que voulez-vous, je suis du Nord-Ouest…
Clermont-Ferrand, donc. La Montagne, quotidien régional. Les années-50-60, glorieuses certes, mais joyeuses non. Et c’est là ce qui me chiffonne : qu’est-ce qui pouvait bien pousser les lecteurs auvergnats ou limousins à lire la prose un rien déconcertante du grand Alexandre ? Étaient-ils tous de fins lettrés amateurs d’humour absurde ? L’appréciaient-ils vraiment ? La lisaient-ils seulement ? J’imagine la perplexité du bon paysan du fin fond de son Cantal en apprenant que Kant et Nietzsche sont des zouaves. Surtout que ces deux zouaves risquaient fort à l’époque comme maintenant de n’évoquer que peu de choses pour le bon peuple rural, même en Corrèze… Ces chroniques ne visaient-elles qu’une frange marginale du lectorat ?
Et si elles ne visaient personne ? Peut-être qu’en ces temps austères un journal ignorait le marketing et qu’il pensait de son devoir de laisser place dans ses colonnes à un écrivain régional de talent ? Nous aurions bien régressé, me semble-t-il…
Quoi qu’il en soit, merci à la Montagne sans laquelle ces chroniques n’auraient pas existé. Merci également à Philippe Meyer, de France inter et France culture, de me les avoir faites découvrir.
jeudi 8 mars 2012
Monsieur G., employé modèle
J’ai connu M. G. alors qu’à 14 ans je travaillais pendant les vacances scolaires au siège d’une société de travaux publics à Paris. Adjudant de gendarmerie à la retraite, plutôt corpulent, cheveux en brosse, blouse grise, il était chargé de la distribution des fournitures de bureau, des photocopies et d’effectuer quelques courses en ville.
Et il le faisait avec zèle, conscience et sévérité. Selon lui, les employés n’avaient qu’un but : couler la société en gaspillant stylos, crayons, gommes et agrafes. C’était simple : « Ici, il y en a 80% à mettre en prison et le reste à surveiller ». Il ne précisait pas dans laquelle de ces catégories il se plaçait. Il luttait bec et ongles contre le coulage, exigeant des secrétaires qu’elles lui ramènent leur stylos billes vides avant de leur en donner de nouveaux. A ses yeux, les jeunes femmes qui travaillaient au siège étaient d’une moralité contestable. Si une se plaignait d’une petite forme le lundi, une fois partie, il m’expliquait qu’elles passaient leurs week-ends à se souler au whisky et que pour le travail il n’y avait plus personne…
Dans un coin d’armoire, M. G. gardait les papiers d’emballage et les bouts de ficelles récupérés sur les colis reçus afin de les employer, une fois retournés, pour les paquets qu’il expédiait. Il fallait le voir guerroyer avec un chef de chantier d’autoroute venu de l’autre bout de la France au sujet d’une boite de crayons ou de stylos pour comprendre que si les deux mille employés de la boite se retrouvaient sur le carreau, ça ne serait pas de sa faute.
Seulement, tout Achille a son talon. Celui de M. G. était son respect absolu, quasi religieux des chefs. Ainsi, les divers directeurs avaient-ils tous les droits. Ils pillaient sans remords ni justification les fournitures avec sa bénédiction. Si l’envie leur prenait de lui faire photocopier la totalité d’une revue sans rapport avec le travail, celui qui chassait le gaspi au bazooka, s’exécutait sans rechigner. Ainsi, les fournitures sauvées de haute lutte de la rapacité des employés disparaissaient-elles par cartons entiers en vue d’assurer aux enfants des dirigeants (ainsi qu’à leurs camarades) une rentrée bien équipée.
Si M. G. économisait au sens propre les bouts de ficelle, M. P., PDG, n’en faisait rien : j’avais compté qu'avec sa famille il avait 9 voitures sur la société. Mais critique-t-on Dieu lui-même ? Il fallait voir le féroce G. contempler les yeux mouillants d’amour le Grand Homme lorsqu’il lui faisait l’honneur d’une visite ! M. P., connaissant les hommes, ne manquait jamais de lui adresser chaque fois un petit compliment qui le faisait rosir de plaisir et le réconciliait un temps avec l’humanité. Une humanité, qui, à son niveau inférieur (les chefs, c’est tout autre chose), se composait de deux catégories : lui, qui travaillait « comme un romain » et les autres qui faisaient du « travail d’Arabe ».
A son retour de vacances, je lui demandai si ces dernières avaient été bonnes. Bonnes ? Vacances ? Plaisantais-je ? Il les avait passées à travailler comme un romain à l’aménagement de l’appartement de sa fille ! Des vraies vacances, ce serait d’aller en taxi d’hôtel en restaurant ! « Chauffeur, à ma botte ! Vous nous emmènerez avec Mme G. au « Homard Bleu » ! Exécution ! » . Seulement, il y a le rêve et la réalité. Moins « rose »…
Certains me diront que j’ai fait ici le portrait d’un vieux con, misanthrope misogyne, raciste, mesquin, autoritaire, fort avec les faibles et faible avec les forts. Peut-être, mais quelque part c’était un brave homme, très bon au fond. Simplement un homme avec les idées, les préjugés, les comportements, de sa catégorie sociale et de son époque poussés à l’extrême. Une époque révolue.
mercredi 7 mars 2012
Ils ne me décevront jamais !
Hier soir, M. Fabius s’est dévoué. Il fallait qu’un socialiste vienne se ridiculiser face à M. Sarkozy. Il l’a fait. Avec brio. Plus qu'on aurait attendu mais demander de la mesure à un de gôche c’est utopique
Durant la même émission, Hélène Jouan (de la RSC) nous en a sorti une bonne. Alors que M. Sarkozy proposait de soumettre à condition le versement de certaines prestations sociales aux étrangers, celle-ci s’est offusquée : on ferait une différence entre les français et ceux qui ne le sont pas ! Ainsi selon certains, la nationalité n’a aucune importance. C’est bon à savoir.
Ce matin, sur la RSC, Pascale Clark recevait Louis Alliot, vice-président du Front National. C’est méritoire : un peu comme si un cobra invitait une mangouste à un dialogue amical. Ça n’a pas marché. Quand M. Alliot a parlé d’"IVG de confort", la Pascale, outrée, lui a demandé de répéter l’expression en la regardant droit dans les yeux. Ce qu’il fit en signalant que cette expression, il l’avait empruntée à un professeur de médecine qui l’avait utilisée dans le Figaro. « C’est dégueulasse ! » s’écria à plusieurs reprises la belle âme ! Quel sens de la mesure !
Emmanuel Todd, démographe, anthropologue, historien, politologue, essayiste et pathétique clown de gôche était ce matin l’invité du 8-9 de la RSC. Celui qui défend l’ « Hollandisme révolutionnaire » (on est prié de ne pas rire) a regardé hier soir M. Sarkozy a la télévision. Ce qu’il y a vu et entendu n’avait aucun rapport avec ce qui fut dit et montré sur A2. Ce qui pourrait s’expliquer par le poids de ses multiples casquettes qui tendent à lui tomber sur les yeux et à lui boucher les oreilles.
Bien que déçu du sarkozisme, au vu et à l’entendu, des pitoyables pantins qui prétendent mettre fin à son règne, j’en suis à me demander si au lieu de ratiociner sur tel ou tel détail, il ne serait pas urgent de se mobiliser pour un vote utile du genre TOUT SAUF HOLLANDE.
mardi 6 mars 2012
Ce chien aura ma peau
Non, je ne vais pas vous parler de François Hollande. D’abord, ce n’est pas un chien (qualificatif qui eût mieux convenu au candidat naturel qu’un malheureux incident a contraint le candidat normal à remplacer au pied levé), ensuite il ne m’intéresse pas plus que ça et je ne vois pas comment cet être falot pourrait, même élu, nuire à mon pronostic vital. Je parlerai d’un VRAI chien. Ou du moins d’une petite boule de poil qui, au mépris de toute évidence, continue de se rêver loup.
Comme je l’évoquais naguère, les problèmes de santé de sa maîtresse m’amènent, cette fois-ci pour cause de rééducation et durant trois semaines, à me trouver en charge de l’âme (si tant est qu’elle en ait une) d’Elphy, jeune dame (il n’y a plus de demoiselles, ne l’oublions pas) Yorkshire Terrier d’un peu plus de deux ans et d’autant de kilos. Poids qui la rapproche du lapin moyen. Une nette propension à aboyer l’éloigne cependant de ce rongeur placide. De même il est à parier qu’aucun lapin disposant de toutes ses capacités mentales n’ irait défier le Rottweiler du voisin. Elphy le fait.
A part ça, elle est très mignonne, attachante, affectueuse. Seulement, au niveau éducation, elle souffre de certaines lacunes. Ils sont comme on les a élevés, dit-on. Eh bien justement : une éducation permissive a amené l’animal a cultiver de détestables habitudes comme celle de partager la couche de sa maîtresse. Maître remplaçant, je me crus dispensé de cette servitude mais lors de son précédent séjour, au bout de quelques jours, elle profita de ce que je laisse la porte de ma chambre ouverte pour venir s’installer près de moi. Je le tolérai. Erreur !
Dès le premier soir de son nouveau séjour, elle est venue dormir sur mon lit. L’autre nuit, à trois heures du matin, Elphy se mit à se gratter furieusement l’oreille et ce faisant me réveilla. J’ai le sommeil léger. Ayant du mal à me rendormir, au bout d’un moment, je pris la sage décision de mettre l’animal à la porte afin qu’elle aille se coucher sur le canapé. Je commençais à sombrer dans un sommeil réparateur lorsque, presque imperceptibles d’abord, se firent entendre derrière la porte fermée de faibles gémissements. J’attendis un peu espérant qu’ils se calmeraient mais au contraire ils allèrent en s’amplifiant. Le remède s’avérant pire que le mal, je me résignai à lui ouvrir.
Elle grimpa d’un bond sur le lit et s’endormit à l’instant me laissant méditer sur les avantages que présente un animal de compagnie pour les insomniaques…
lundi 5 mars 2012
Les désarrois du vieil électeur réac
Le 6 mai 2007, j’ai eu mon père et ma fille au téléphone. Ma fille avant 20 heures pour cause d’Internet, vu que, via les sites anglais et belges, nous avions les résultats. Nous trouvâmes réjouissants d’apprendre que certains de gôche semblaient se diriger vers la rue de Solferino comme pour y fêter leur victoire. N’étaient-ils pas connectés ? Mon père m’appela plus tard. Nous étions heureux. Trois générations réunies dans la joie de voir la menace de gôche éloignée pour 5 ans, au moins.
Ce que j’appréciai dans cette victoire, c’était la réunion de toutes les sensibilités de droite autour d’un homme qui avait parlé de nettoyer au Kärcher la racaille. Il en avait parlé. Presque 5 ans plus tard il est difficile de dire que c’est chose faite. Le président-candidat tente de ressusciter cette union des droites en évoquant, lui-même ou par le truchement de son ministre de l’intérieur, les thèmes de l’immigration et/ou de l’identité nationale. Seulement, peut-on le croire ? Pourquoi tiendrait-il cette fois les promesses oubliées de 2005 ?
Entre temps, s’est déchaînée contre l’élu du 6 mai la plus acharnée et haineuse campagne de dénigrement qu’on ait jamais orchestrée en France. La gôche, incapable d’accepter la défaite de sa pitoyable candidate et relayée par ses séides journaleux l’attaqua sur tout. Son physique, le Fouquet’s, le yacht de Bolloré, sa nouvelle épouse, rien ne fut trop bas, rien ne fut suffisamment insignifiant pour être négligé. On le traita impunément de dément, de nain, d’anormal. Et ça marcha. Une majorité de nos concitoyens se réunit rapidement dans la détestation du président. Au point que cette majorité disparate semble prête à élire un personnage aussi falot que Hollande tout en déclarant majoritairement n’attendre aucune amélioration de sa part.
On risque donc de voir un candidat élu non sur son programme (dont tout le monde, mis à part quelques militants, se fout comme de l’an quarante et surtout n’attend rien), mais par détestation du sortant.
On sait que le socialisme, ce sera toujours plus de déficit, de démagogie, d’assistanat, de xénophilie, de lois « sociétales » minant aussi sûrement que systématiquement les bases de notre société, d’oppression politiquement correcte. Peut-on, simplement pour lui faire barrage, voter pour quelqu’un en qui, pour cause de promesses non tenues, on n’a plus confiance ?
D’un autre côté, peut-on laisser voguer la galère, dans l’espoir que de l'inévitable désillusion qu’engendrera la gôche fera émerger dans cinq ans, une véritable majorité de droite ?
Il y a bien un autre parti dont certains thèmes (immigration, sécurité, préférence nationale) seraient tentants. A part que ce parti, quoi qu’en disent les autres, est plus populiste que réellement de droite. Il semble plus occupé à faire feu de tout mécontentement qu’à proposer des politiques cohérentes et crédibles. D’autre part, il n’a aucune chance de parvenir au pouvoir.
Entre un vote anti-socialiste désenchanté et un vote inutile pour un parti ramasse-tout, l’électeur de drouâte que je suis ne sait plus que choisir.
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