Ma santé m’emmerde, j’en ai déjà parlé dans un
billet en juin dernier. Et voilà que
ça recommence… Me plaignant de douleurs abdominales récurrentes au bout
desquelles une cure de Baffrothérapie
n’a su venir, je m’en suis ouvert à mon bon docteur lors de ma visite
trimestrielle. Du coup, analyses puis revisite. Les analyses étant plutôt
bonnes, histoire d’en avoir le cœur net, mon praticien me prit un rendez-vous
avec un gastro-entérologue. Je m’y rendis hier. Il m’écographia le foie, les reins et tout un tas d’autres
bidules qu’on a à l’intérieur (sauf accident grave).
Et le verdict tomba : rien d’anormal en dehors d’une stéatose
hépatique sévère ! C’est d’autant plus ennuyeux que cette accumulation de triglycérides
dans le foie n’est pas à l’origine de mes symptômes. Ainsi, sans pour autant
avoir grossi voici que mon foie souffre de la même maladie que celui de l’oie quand
il devient gras.
Du coup, me voilà condamné à une nouvelle visite chez mon
médecin traitant, à de nouvelles analyses lesquelles entraîneront une nouvelle
visite… Nul doute qu’en plus il me sera vivement conseillé de réduire mes consommations
de whisky et de vin. Or la modération n’est pas ma principale aptitude. Maintenant, si le choix est entre passer ce
qui me reste de temps à traîner des problèmes digestifs ou me montrer plus
raisonnable, j’avoue le trouver cornélien.
La longévité ne m’intéressant pas particulièrement, ma tentation est grande de ne pas me priver.
Quand, voici neuf ans déjà, le cardiologue de l’hôpital de Saint-Lô m’avait « interdit »
le tabac, j’ai décidé de n’en tenir aucun compte. Continuerai-je sur cette lancée ?
On verra bien… Toujours est-il qu’au cas où je persisterai
dans mes erreurs, léguer mon foie à la science deviendra problématique. Il
serait peut-être plus approprié que j’en fasse don à la charcuterie.