Que serait un 1er mai sans muguet sinon un
Roux sans Combaluzier, un Jacob sans Delafon,
un Tintin sans Milou, un avertissement sans frais ou une France avec
Hollande ? Eh oui ce serait une catastrophe ! Eh bien regardez la
photo ci-dessous que j’ai prise ce matin même au jardin :
Qu’y discerne votre œil averti ? Rien de spécial ?
Et ces petites pousses qui pointent hardiment vers le ciel, vous ne voyez pas
ce que c’est ? Si vous ne les avez pas reconnues, je vous apprendrai qu’il
s’agit de brins de muguet. Elles sortent du sol par centaines. Seulement, il y
a un hic : elles risquent de ne pas fleurir avant une ou deux
semaines. De quoi aurai-je l’air avec
mon muguet du 9 ou du 14 mai ? Je ne vous le fais pas dire : d’un qui
a sa place sur le mur du Syndicat de la Magistrature !
Il faut que cela cesse ! Le climat des collines est
rude, mais qu’y peut le gouvernement ?
Le changement, climatique ou autre, n’est pas pour maintenant, tout le
monde l’a bien compris. Je proposerais
donc, afin d’éviter que de telles
frustrations continuent de frapper les habitants des régions
septentrionales que l’on instaure un 1er
mai flottant dont la date serait fixée localement en fonction de l’éclosion des
clochettes. Il suffirait en cas de non coïncidence avec le calendrier de passer
directement du 30 avril au 2 mai. Que l’éclosion ait lieu avant ou après, on
pourrait donc intercaler ce jour sans
que cela pose de problèmes majeurs. Le premier mai étant un jour férie,
le rendre flottant risquerait de désorganiser
le travail diront certains. Et alors ? Au point où on en est…
Seulement, c’est comme pour C dans l’air : quand on fait
preuve d’un excès d’intelligence, on ne vous écoute pas…