..Toi qui entres ici, abandonne tout espoir de trouver un contenu sérieux. Ici, on dérise, on batifole, on plaisante, on ricane.

mercredi 20 juin 2012

Méditation vespérale





« Les vacances, c’est un peu comme sauter la voisine : quand on est bien dans sa vie on n'en a pas vraiment besoin mais ça peut quand même être agréable. » Kant, Hegel, Marx, Proudhon, Nietzsche, Averroes, Alain, Noam Chomski, Lévinas, Pascal, Descartes, Spinoza, Épicure, Érasme etc.. in Nos joies, nos peines , Ouvrage collectif.

En lisant cette phrase magistrale frappée au coin du bon sens par mes auteurs favoris, je me dis que la philosophie, hein, quand même !

C’est assis sur une terrasse que je médite ce soir. Le chaud soleil du sud des Landes la baigne de ses rayons ardents (notez qu’avec le philosophe cohabite en moi, en tout bien tout honneur, un poète de l’école clichéiste).  Ce matin, il pleuvait. Une pluie sage et heureuse. Bien différente de celle de deuil terrible et désolée que j’ai quittée hier dans le Sud-Manche (il arrive que je pompe éhontément sur Prévert).  Et ce soir, le ciel est bleu comme… comme… ben comme quand il n’y a pas de nuages, tiens ! Il fait chaud à se croire en été alors que l’été, à la différence du changement, ce n’est que pour après-demain.

Me voici donc en vacances.  Premier jour calme. Pas fait grand-chose à part visiter le chantier du futur appartement du fils de ma compagne chez qui nous résidons, parcourir les rayons d’une jardinerie, manger, faire quelques courses  et lire blogs et commentaires.  Je suis passé à côté de la corvée de plage grâce au temps maussade qui prévalut jusqu’en début d’après-midi. Aurai-je cette chance tout au long de la semaine ? Ne rêvons pas !

L e temps fort de ce séjour devrait être une escapade shopping en Espagne pour  y acheter toutes sortes de charcuteries : jambon serrano, lomo, chorizos divers, etc. J’adore m’en  goinfrer à l’apéro. Ça se paye ensuite, mais comme disait Heidegger , « Si tu t’assois dans le feu, ne t’étonnes pas d’avoir des cloques aux fesses » !

En fait, l’agrément principal des vacances c’est de pouvoir ne rien faire  sans aucun remords. Venu pour buller, mission accomplie, j’ai ma conscience pour moi.

mardi 19 juin 2012

100 000 !




Tandis que je roulais vers les Landes au volant de mon vaillant Bôbrèque II (roi des Bôbrèques) le compteur de mon blog  a affiché les 100 000 pages vues. Ce qui n’est pas si mal en un peu plus de 9 mois d‘existence. Car tant qu’à écrire autant être lu. Et tant qu’à être lu autant être commenté. Les commentateurs  sont là,  fidèles ou occasionnels.  En dehors de quelques échanges entre « ennemis » virtuels, ceux-ci restent généralement « bon enfant ». Il s’est même créé avec certains des rapports plus personnels par le biais de mails.

Bloguer est un passe-temps, rien de plus. Mais pour en passer, ça en passe. Entre la rédaction d’un billet quotidien, sa relecture méticuleuse (car d'impitoyables correcteurs veillent, prompts à fustiger coquilles et fautes), la lecture et la réponse aux commentaires, des heures s’écoulent, agréables.

Le problème est de ne pas trop radoter. Pour  éviter cela, la solution pourrait sembler de ne parler que de l’actualité politique. Seulement celle-ci radote souvent et ses  « polémiques » sont généralement sans  intérêt.  Reste la « vraie » vie. Dieu merci, la mienne est extraordinairement riche. Entre piérides, merles, campagnols, pucerons noirs (je n’en ai pas encore parlé, mais ça viendra), la vie du jardinier regorge d’événements majeurs. Celle du bricoleur de fond aussi. Et puis il y a les lectures, le temps si changeant des collines, d'infimes faits… Bref, la matière ne manque pas.

Je pense donc continuer  même durant cette semaine de vacances qui s’annonce, comme le reste de ma vie, extrêmement mouvementée.

Merci donc à tous mes lecteurs, fidèles et infidèles, à tous mes commentateurs justement élogieux ou tristement critiques et à demain. 

P S : Ne l’oublions jamais : Allahou akbar (Ça serait vraiment con d’être si près de l’Espagne sans en ramener un ou deux jambons serrano !) !

dimanche 17 juin 2012

Folle, soûle, idiote ou les 3 à la fois ?




Une personne se déclarant  « spartakiste » et s’affublant du pseudo original  de Rosaelle sévit depuis quelque temps dans la blogosphère. A la lecture de ses premières interventions, Suzanne pensa d’abord que nous avions affaire à un écossais. Il faut dire que ses commentaires valaient leur pesant de choucroute. Dans un français rappelant celui du maire de Champignac, les fautes d’orthographe en plus, elle débitait des insanités de type gauchisant avec la tranquille assurance de qui tient la juxtaposition de phrases dénuées de sens pour le summum du style. La dame tient blog.

Du point de vue esthétique, on dirait l’œuvre d’un perroquet narcissique. De celui du style, voir plus haut. Quant au contenu, allez-y voir et, si vous comprenez quelque chose, revenez me l’expliquer.

Hier, Carine m’a signalé que j’avais l’honneur de faire l’objet d’un de ses billets. Cela eut pour conséquence qu’au lieu de consacrer leurs commentaires  à cette aberration de la nature qu’est le merle  les familiers de ce blog ne parlèrent quasiment que de ça. J’eus la faiblesse d’aller préciser quelques  points à l’inénarrable Rosaelle qui eut la courtoisie de me répondre. Seulement, ses réponses, ben, euh, comment dire ?  Sidérantes ?  Lorsque me fut posée la question « Avez-vous lu Kant, Hegel, Marx, Proudhon, Nietsche, Averroes, Alain,Noahm Chomski, Levinas, et d'autres?

Ou Pascal, Descartes, Spinoza, Epicure, Erasme etc... » j’hésitai entre répondre  que non mais que j’avais vu les films ou qu’à part Sam Bot , moi, la lecture…. Et puis, plus raisonnablement, je décidai d’effacer mes commentaires et d’arrêter là cette perte de temps.

Cette incursion en territoire Spartakiste fut l’occasion d’une découverte : je m’aperçus qu’à l’instar de Didier Goux (qui selon (Rosa)elle,  aurait du mal à s’exprimer en français !)  et de son blog consacré aux modernoeuds notre héroïne (en prendrait-elle ?) avait créé un blog annexe où elle relevait les âneries des « Réacs ». J’y avais bien entendu ma place ! Amour, quand tu nous tiens ! 

Hier, j’y suis retourné et qu’y ai-je lu ? Ceci ! Les bras m’en sont tombés ! Répondre ? Non, c’est trop ridicule. La pauvre fille se lance dans des analyses « syntaxiques » et autres qui laissent le grammairien de formation que je suis pour le moins pantois. 
 
Cette personne me rappelle l’expression imagée d’une vieille infirmière en vénérologie que je connus à Châteauroux : "Elle est tellement con que, si elle voyait plus con qu’elle dans un réverbère , elle casserait le verre pour prendre sa place »

Bas du front ? Vraiment ?




C’est une chose entendue, le « réac » est bas de front et inculte. C’est d’ailleurs pour cela qu’il est réac. S’il avait eu la chance d’apprendre quoi que ce soit à l’école ou dans la vie, ses yeux se seraient dessillés, il aurait entrevu la lumière et par conséquent plutôt qu’un  nauséabond recroquevillé sur des inepties d’un autre temps il serait devenu un être ouvert à l’autre, progressiste et partant de gôche. Il n’a pas eu cette chance. Son esprit limité, une hérédité chargée, et une paresse intellectuelle hors pair le lui ont interdit. C’est triste.  Et ça a des conséquences. Socialement, le « Réac » est un inadapté, incapable de s’intégrer, menant  une misérable existence  au sein d’un environnement désolant. Plutôt que de chercher en lui-même, ou, mieux dans une société injuste, les causes de son échec, il en blâme les plus faibles que lui, ou plutôt ceux dont son aveuglement l’amène à nier la richesse et qu’il accuse d’être à l’origine de tous ses maux. Irresponsable, il lui faut des boucs émissaires. Un seul ne suffirait pas à sa haine de microcéphale.

Voilà l’image que colportent de nous  ces êtres bénis des dieux et d’une infinie sagesse qui se rassemblent dans le camp du « progrès ».

Mouais…  Admettons.  Il y a quand même quelque chose qui me turlupine là-dedans. J’ai beau chercher dans le petit cercle que constituent  ma blogroll et mes commentateurs, ce ou cette pauvre abruti(e),  je ne l’y trouve pas. J’y  trouve plus facilement des gens cultivés, voire érudits, pratiquant,  avec humour,  une langue élégante, des gens qui souvent se relisent méticuleusement afin de ne pas faire offense à leur langue.  Ils ne me semblent pas non plus être des déclassés.  Ils occupent des fonctions, sinon éminentes, du moins honorables.  On y parle littérature, musique, philosophie, médecine, jardinage, campagnol, piéride (enfin, moi), politique aussi. Jamais football. Tous sujets qui préoccupent généralement les bas-du-front. J’y trouve davantage d’arguments que de cris de haine.

Je n’ai ni l’abnégation ni la patience d’un Didier Goux qui arpente à grands pas la gôchosphère afin d’y récolter des perles mais le peu que j’en lis ne m’incline pas à penser que s’y trouve une pensée libre ou originale. Des analyses  affutées ?  Des personnalités riches et originales ? Je n’en vois guère.  

J’ai plutôt l’impression qu’ils récitent ad nauseam leur catéchisme « humaniste » dégoulinant d’idées soi-disant généreuses et que, quand ils attaquent la droite et les « Réacs »  ils s’adressent à leurs fantasmes plutôt qu’à des personnes.

Et me vient une conclusion : ces gens qui nous toisent avec hauteur, qui se gargarisent de leur prétendue générosité, qui croient penser quand ils récitent,  dont l’horizon intellectuel est si borné que leur nez en est la ligne, qui font du conformisme mou le nec plus ultra de l’audace politique n’ont rien à nous apprendre et aucun conseil à nous donner.

samedi 16 juin 2012

Malheur au merle !

Notez son œil torve!


A première vue, le merle serait un oiseau sympathique, si tant est qu’il soit raisonnable d’accoler ce qualificatif  à la gent emplumée. Car en effet, mis à part le poulet, le dindon, la caille, la pintade, l’oie, le canard et quelques sauvages comme le faisan, la perdrix, la bécasse et autres gibiers, de quelle utilité la classe aves est-elle pour l’homme ?

Aucune ! Il faut le clamer bien fort : l’oiseau ne sert à rien. Certains, vous parleront de leur chant mélodieux qui réjouit le cœur. Je préfère parler du boucan infernal dont ils nous cassent les oreilles. Pour un rossignol combien de sansonnets ?  Pour un moineau qui pépie, soi-disant gaiement, combien de geais cajolent atrocement ? Une pie, voleuse récidiviste que des gouvernements laxistes  se gardent bien  de punir, vous réjouit quand elle jacasse, vous ? Au bord de la mer, mouettes et goélands s’emploient à toute gorge à gâcher les vacances du travailleur méritant. Et s’il n’y avait que le vacarme ! Mais il y a la pollution !   Quand on voit les tapis de « bombes » dont  ces volatiles souillent voitures, maisons, et même nous,  humains et cela sans plus d’interruption de vol que de vergogne, on serait tenté de les appeler à un minimum de décence ! Autant prêcher un socialiste !

Un seul homme dans l’histoire a compris l’oiseau : le Grand Timonier Mao Zedong (ou Mao Tsé Toung, pour les passéistes). Dans sa grande sagesse il organisa la destruction systématique des emplumés lors du Grand Bond en Avant. Certains diront que suite à cette sage mesure ce fut la mortalité par famine des chinois qui fit un sacré Bond en Avant. Si on devait écouter les mauvaises langues…

Bref, à part à nous nuire,  que ce soit par le bruit, la pollution ou le vol de nos récoltes, l’oiseau ne sert à rien.

Mais revenons-en au merle, crapule parmi les crapules. Comme je le disais pour commencer, le merle, aux yeux de l’observateur insouciant, pourrait passer pour sympathique. Son « chant » (en fait il siffle et, comme le disait ma défunte mère, « quand on siffle, on fait pleurer la Sainte Vierge ») n’est pas des plus désagréables. Le voir, tout guilleret sautiller sur la pelouse, me fait penser à un joyeux petit curé intégriste. Quoiqu’il soit rare que ces derniers s’affublent d’un long bec jaune. Mais quand je vois ce qu’il fait à mes fraises, ma sympathie laisse place à une haine farouche. Quand je constate qu’il a bouloté les quelques malheureuse cerises de mon jeune arbre je ne ris plus. En fait, la noirceur de son plumage ne fait que refléter celle de son âme, laquelle n’est pas hypocritement agrémentée de jaune.

Je n’en veux pour preuve que les premiers vers de l’immortelle chanson de Jean-Baptiste Clément « Le temps des cerises » :
« Quand nous chanterons le temps des cerises,
Et gai rossignol, et merle moqueur
Seront tous en fête ! »
Une chose est claire : si le rossignol est niaisement gai, le merle, lui, est moqueur. Et cela lorsque vient le temps des cerises. Car en cette saison, ce  voleur, non content de se gaver de fruits qui ne lui appartiennent pas, se fout de notre gueule. Le poète communard, si c’était nécessaire en remet une louche en fin de strophe :
« Quand nous chanterons le temps des cerises
Sifflera bien mieux le merle moqueur ! »
C’est clair : plutôt que de cacher la honte qu’inspirerait à tout être doté d’une conscience ses atteintes à la propriété d’autrui, la perpétration de ces crimes ne le rend que plus goguenard.

On pourra me dire que le merle a eu une enfance malheureuse, qu’il vient d’un milieu défavorisé, que son niveau d’éducation est très faible, on pourra ajouter que, victime de discrimination pour sa couleur, il a développée une haine pardonnable envers la société, on blâmera une lourde hérédité, je balaierai ces politiques de l’excuse d’un vigoureux revers de main : Le merle est, à l’instar du campagnol, un danger pour la société. Son absence totale de repentance rend inenvisageable toute possibilité de réhabilitation. 

Tirons en les conséquences qui s’imposent !