« Les vacances, c’est un peu comme sauter la voisine :
quand on est bien dans sa vie on n'en a pas vraiment besoin mais ça peut quand même être agréable. » Kant,
Hegel, Marx, Proudhon, Nietzsche, Averroes, Alain, Noam Chomski, Lévinas, Pascal,
Descartes, Spinoza, Épicure, Érasme etc.. in Nos joies, nos peines , Ouvrage collectif.
En lisant cette phrase magistrale frappée au coin du bon
sens par mes auteurs favoris, je me dis que la philosophie, hein, quand même !
C’est assis sur une terrasse que je médite ce soir. Le chaud
soleil du sud des Landes la baigne de ses rayons ardents (notez qu’avec le philosophe
cohabite en moi, en tout bien tout honneur, un poète de l’école clichéiste). Ce matin, il pleuvait. Une pluie sage et
heureuse. Bien différente de celle de deuil terrible et désolée que j’ai quittée
hier dans le Sud-Manche (il arrive que je pompe éhontément sur Prévert). Et ce soir, le ciel est bleu comme… comme… ben
comme quand il n’y a pas de nuages, tiens ! Il fait chaud à se croire en été alors que l’été,
à la différence du changement, ce n’est que pour après-demain.
Me voici donc en vacances.
Premier jour calme. Pas fait grand-chose à part visiter le chantier du
futur appartement du fils de ma compagne chez qui nous résidons, parcourir les
rayons d’une jardinerie, manger, faire quelques courses et lire blogs et commentaires. Je suis passé à côté de la corvée de plage
grâce au temps maussade qui prévalut jusqu’en début d’après-midi. Aurai-je
cette chance tout au long de la semaine ? Ne rêvons pas !
L e temps fort de ce séjour devrait être une escapade
shopping en Espagne pour y acheter
toutes sortes de charcuteries : jambon serrano, lomo, chorizos divers,
etc. J’adore m’en goinfrer à l’apéro. Ça
se paye ensuite, mais comme disait Heidegger , « Si tu t’assois dans le
feu, ne t’étonnes pas d’avoir des cloques aux fesses » !
En fait, l’agrément principal des vacances c’est de
pouvoir ne rien faire sans aucun remords. Venu pour buller, mission accomplie, j’ai ma conscience pour moi.