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dimanche 3 mars 2013

Les curieuses déclarations de Mme Amel Bent



Mme Amel Bent, chanteuse de son état a un petit problème. Une maladie curieuse l’affecte : l’allergie au Bleu-Blanc-Rouge. Cette maladie n’est pas si orpheline qu’on pourrait s’y attendre. La manifestation qui suivit la  triomphale élection de notre cher Président Hollande l’a clairement montré. Nombre de ses soutiens agitaient, pour saluer la victoire de celui qui allait avoir en ses mains le destin de la France, des drapeaux un brin exotiques. Et pas uniquement des Gwenn-ha-du.

Si brandir sur scène le drapeau de l’Algérie,  pays qu’elle ne connaît pas et où elle ne souhaiterait pas vivre ne lui pose aucun problème, brandir celui du pays où elle est née, dont elle a la nationalité lui est impossible.  On peut se demander quel est l’intérêt pour une chanteuse  de brandir un drapeau quelconque lors de son tour de chant à moins que ce ne soit pour flatter le refus d’appartenance de son public à la France ou à tout le moins mettre en avant une différence basée sur l’origine.

C’est d’autant plus curieux que cette chanteuse a, il y a quelques années, interprété une chanson où il est question de drapeau dont les paroles vont dans un sens totalement opposé.

On m’avancera que Mme Bent n’est pas une intellectuelle, qu’elle dit n’importe quoi, qu’elle n’est qu’une célébrité issue de la télé réalité et que c’est lui faire trop d’honneur que de relever ses paroles. N’ayant jamais écouté ses chansons ni regardé l’émission à laquelle elle doit tout, je serais tenté d’acquiescer. Sauf que, par delà sa chatoyante personnalité, son discours  remet en question l’affirmation maintes fois répétée selon laquelle les descendants d’émigrés seraient du fait qu’ils en ont la nationalité parfaitement intégrés à la communauté nationale.



 Écoutez plutôt la théorie :

Regardez la pratique :

samedi 2 mars 2013

Des nombreux avantages de la gouttière




Je m’aperçois que dans mon billet de ce matin, je n’ai évoqué parmi  ses nombreuses qualités que la fidélité de la gouttière. Ce qui n’est pas nécessairement la plus insigne de ses vertus. En effet, c’est plus à votre maison qu’à vous que la gouttière s’attache. Il est rare de croiser un homme ou une femme en compagnie de sa gouttière lorsqu’il ou elle est loin de chez lui (ou elle).

Toutefois, la gouttière possède de nombreux avantages par rapport à d’autres animaux de compagnie. Pour qui craint le bruit, force est de constater qu’elle est TRÈS silencieuse pour ne pas dire muette. En cela elle marque des points face à ces gueulards que sont le chien, le canari ou même le chat.

Elle est dépourvue d’agressivité et contrairement au chien, à l'ours ou au crocodile il est très rare qu’on se  plaigne d’en avoir été mordu voire dévoré.

Certains se plaindront de l’apparente froideur et de la raideur de la gouttière. Au premier reproche j’objecterai que l’exubérance n’est pas forcément une qualité et qu’elle s’avère vite lassante. Quant au second, je le trouve injustifié : quel avantage trouverait-on à une gouttière molle ? Si l’on désire quelque chose de froid et de souple, mieux vaut choisir le boa constrictor. Mais ce NAC présente d’autres défauts.

Apprivoisez une gouttière, vous ne le regretterez pas !



Si les campagnes regorgent de bestioles nuisibles dont le seul but est de pourrir la vie du rural, il en est aussi, et c’est heureux, d’utiles. Parmi celles-ci on compte la gouttière. Il en existe trois espèces mais qu’elle soit de cuivre, de zinc ou plus modestement de PVC, la bête est serviable et fidèle.

Le problème est son apprivoisement. A la différence du pinson, du problème ou du lapin, la gouttière ne se pose pas aisément. Il faut lui préparer le terrain.

A ceux qui aimeraient  en adopter une, je retracerai les étapes qui m’ont amené à une totale réussite. Commencez par installer les supports sur laquelle elle reposera. Ces crochets devront être disposés de manière à mener en pente douce (comptez un demi cm par mètre) vers la descente. La descente est la compagne sans laquelle la gouttière ne saurait se montrer vraiment utile. Dûment raccordée à la gouttière, la descente mène à un bac lui-même menant au système d’évacuation des eaux. Toutefois, cette précieuse compagne ne viendra s’installer qu’après que la gouttière sera posée.

Quand tout est bien en place, la gouttière se pose bien vite. Et une fois posée, elle se montrera  d’une fidélité remarquable. Certaines d’entre-elles sont toujours là plusieurs décennies après !  N’est-il pas émouvant, à une époque où tout devient fugace, de constater qu’il existe encore des êtres capables de s’attacher durablement ?

Et voilà le travail !

vendredi 1 mars 2013

Gai Luron suis, Gai Luron resterai-je ?



Ceux qui ne connaissent pas Gai Luron, le personnage de BD créé par Marcel Gotlib (et me semble-t-il fortement inspiré de Droopy), risquent de ne pas bien me comprendre.  Ce personnage  contrairement à ce qu’annonce son nom, a un visage inexpressif aux paupières tombantes.  Et c’est en cela que je me suis mis à lui ressembler suite à l’intervention chirurgicale que j’ai subie voici un mois. Seulement, une seule de mes paupières tombe ce qui crée une disymétrie faciale susceptible de nuire gravement à mes conquêtes féminines déjà inexistantes.

J’avais aujourd’hui  rendez-vous avec le bon chirurgien responsable de mon affliction. Je lui exprimai mes angoisses. Il commença par me dire ne pas voir la disymétrie, puis, l’ayant aperçue, à la juger minime. N’importe comment, cet optimiste me dit qu’un mois après l’intervention, le fait que je ne puisse plus hausser qu’un sourcil était parfaitement normal, qu’il fallait bien six mois pour que tout se remette en place et que je retrouverai alors cette beauté si spéciale qui me caractérisait naguère.

Il me presquivit une crème pour hâter les choses, me conseilla de porter un chapeau l’été afin d’éviter d’éventuelles récidives et nous nous quittâmes bon amis.

A part ça, contrairement à bien des gens de ma blogroll, je ne suis pas Obertone.