Tiens, le rev’là se diront certains… Ben oui. Si je n’ai pas formé la boutique, comme le fit récemment l’ami Fredi, c’est pour deux raisons : d’abord pour ne pas priver ceux qui, par hasard ou par nostalgie y viendraient ou reviendraient s’abreuver à cette source bouillonnante de lumineuse sagesse (aux mal-comprenants : auto-dérision) et aussi parce que, en dehors de la mort, rien n’est à mes yeux définitif.
Toutefois, la question de la raison de ce retour (qui, lui non plus, n’a rien de définitif) se pose. La réponse est très simple. Ce matin, allant faire un tour chez M. Facebook, je me vis proposer de revoir des souvenirs. Parmi eux se trouvait un mien post vieux de quatre ans que j’avais consacré au Covid et à ma préférence pour les partisans de la minimisation de l’épidémie face aux catastrophisme alors de mise. Allez savoir pourquoi, j’allai voir les commentaires qu’il avait suscités. Je ne fus pas déçu de cet long voire interminable voyage. Par curiosité, avec l’aide de MM. Copier et Coller, les célèbres duettistes du texte informatique, je les retranscrivis sur mon logiciel de traitement de texte et constatai qu’ils occupaient la bagatelle de cinq pages standard !
Ces échanges consistaient essentiellement en un un débat avec un ami Facebook d’alors depuis disparu suite à une mésentente au sujet des Gilets jaunes. Ce fervent catastrophiste m’accusa d’une coupable légèreté ce qui, de fil en aiguille, nous amena à confronter nos visions de la vie, qu’elle soit éternelle ou pas. Étant un athée invétéré et lui catholique pratiquant celles-ci étaient, c’est évident difficilement conciliables. Ce qui m’étonna à cette lecture c’est le constat qu’il n’y a que quatre ans de cela, j’étais encore capable de me lancer dans une interminable polémique qui, comme toutes les polémiques, pour peu qu’elles concernent des sujets sur lesquels ceux qui y prennent part ont des idées depuis longtemps arrêtées, ne saurait amener à un quelconque résultat.
Je pense que si j’ai si mal réagi aux intrusions dans mes commentaires de gens tenant, sans être aucunement contraints de les lire, à m’exprimer tout le mépris que leur inspiraient mes bavardages, c’est que le temps des polémiques est pour moi révolu. Tenter de convaincre qui que ce soit du bien fondé de mes positions sur un quelconque sujet m’indiffère totalement. Cela à pour conséquence que les exprimer m’apparaît également futile. Je ne cherche ni la louange ni la confrontation. Ce qui met en question l’intérêt des commentaires, pourtant supposés être le dessert du blogueur.
Cela dit, tenir blog en évitant de s’exprimer sur l’actualité, le sens de la vie, l’état de la civilisation, ses préférences littéraires,les dernières facéties d’un bavard président et autres foutaises n’est pas chose aisée. C’est pourquoi en dehors des NAC improbables et des pays où ne pas mettre les pieds, le ne vois pas trop de quoi parler. Si je reviens ici, ce sera donc pour traiter de ces sujets ou d’autres de farine comparable. Les commentaires y seront logiquement fermés.