Chaque fois que se produit une catastrophe, on parle du
montant des indemnisations. Comme si une somme d’argent si élevée soit-elle pouvait
remplacer un être cher ! Si votre
compagnon à quatre pattes (chat, chien, caïman, rat, canard…) vient à
disparaître est-ce un chèque qui pourra compenser l’affection qu’il vous
portait ? Seul l’amour d’un nouvel
animal saura vous consoler. Même si cela n’est pas certain et que vous continuiez
de pleurer Kiki…
Alors, ne pourrait-il pas en aller de même en cas de mort
intempestive d’un proche lors d’une catastrophe ou d’un banal accident ? Après tout, quand votre maison brûle, on ne se
contente pas de vous donner de l’argent : un expert vient qui évalue le
montant des dégâts subis par le bien et ses meubles et, une fois approuvés les devis
de réparation l’assurance paye les artisans après qu’elle vous a relogé le
temps des travaux… Bien sûr, personne ne
saura remplacer les photos de votre week-end chez la tante Adèle ni les
commandements d’huissiers partis en fumée. Votre plaie demeurera à jamais ouverte
mais une réfection à l’identique allègera votre peine. Si les conditions de
votre assurance le stipulent, on remplacera même votre mobilier et vos
appareils ménagers sans leur imputer un coefficient de vétusté. Du coup, vous
vous trouverez équipé de neuf…
Et si on en faisait de même en cas de perte humaine ?
En lieu et place de ce conjoint commençant à donner sérieusement de la bande et
qui, avouez-le, commençait à vous lasser un peu, on vous en fournissait
un tout neuf, tout beau, tout frais ? Si au lieu de ce rejeton maussade et
contrariant on vous en offrait un gentil, propre sur lui, prometteur ?
Bien sur, si votre 2 CV brûle dans son garage on ne vous
offre pas une Rolls pour la remplacer. D’où nécessaire évaluation par l’expert.
Si mon idée venait à être mise en application, il serait prudent de conserver
en lieu sûr des photos de vos proches et quelques documents attestant de leurs (plus
ou moins éminentes) qualités.
La fourniture de parents ou de grands-parents flambants
neufs pourraient poser des problèmes au niveau de l’héritage. Peut-être dans ce
cas pourrait-on se contenter de remplaçants en parfait état de marche sans pour
autant être de première fraîcheur… Il ne s’agit ici que d’une ébauche de
projet. Si le principe en était adopté,
il serait toujours temps d’y apporter les correctifs nécessaires.
Si réellement vous possédez un canard à quatre pattes, renseignez-vous : à mon avis, ça doit valoir bonbon…
RépondreSupprimerBonjour Monsieur Goux :
SupprimerVous avez demandé un canard à quatre pattes, en voilà un :
http://grrreg.net/?p=3685
Comme vous le constatez on n'arrête pas le progrès (ou les malformations génétiques...).
Je n'en possède hélas aucun, cher Didier. Et je le regrette vu que lui casser toutes les pattes prouverait mon intelligence.
SupprimerAvant de s'aventurer à commenter, il vaut mieux attendre que le principe soit adopté, et que vous ayez apporté les correctifs nécessaires.
RépondreSupprimerJ'admire votre prudence.
SupprimerAttention aux escroqueries à l'assurance!
RépondreSupprimerVous faites bien de signaler ce danger.
SupprimerSerait-ce le sevrage forcé de RSC™ qui vous fait secréter cette idée résolument pourtousse ? Cher Jacques, je m'interroge.
RépondreSupprimerNon , pas vraiment. Elle est le fruit d'une froide réflexion.
SupprimerMince alors, vous me faites rêver, ça pourrait marcher pour les conjoints?
RépondreSupprimerEh non, je plaisante, bien sûr...enfin quand je dis "bien sûr"...
Bonne soirée.
Ben oui, pour les conjoints ! On vous en fournirait une toute neuve et bourrée de qualités. Seulement, tant que la mesure n'est pas prise, n'entreprenez rien.
SupprimerEt l'indispensable cellule de soutien psychologique, que deviendrait-elle dans votre projet ?
RépondreSupprimerElle perdurerait, bien entendu !
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