Il avait bien raison le gars Charles ! Il faut dire que
vingt-cinq ans de captivité en pays anglois à attendre qu’on réunisse les
malheureux 200 000 écus d’or de
votre rançon ça vous permet de former des idées claires sur les questions
majeures. Pour résumer sa pensée, tandis que l’hiver est un sale plouc l’été
est de bonne compagnie. Comment ne pas être d’accord avec lui ?
Voici ce que j’ai découvert, hier matin, en regardant par ma
fenêtre le jour se lever :
Voir de telles choses au XXIe siècle, en France, pays des
droits de l’homme, est une honte.
Pour arranger le tout, ce matin même, au point du jour, le
thermomètre annonçait -6,9°C. Il était de retour, ce « bon petit froid sec »
tant haï de moi. Décidément, décembre se termine mal. Dire que je me suis
trouvé éloigné de mes pénates dix jours entiers au cours de ce mois : six en
Roussillon puis quatre à Saint-Lô où me retint la malédiction du bricoleur :
dès qu’il paraît on lui trouve des choses à faire. Il ne s’en plaint pas, le
pauvre bougre, ça l’occupe sainement mais son absence se prolonge. Avec tout
ça, allez maintenir le rythme soutenu de votre blog !
Toutefois qui dit absence dit retour. Un des grands plaisir
que l’on ressent lorsqu’on rentre chez soi est de constater qu’au lieu du tas
de décombres calcinés d’où s’échappent encore de vagues fumeroles auquel on s’attend,
c’est généralement un bâtiment apparemment intact qui vous y accueille. Vient s’y
ajouter, une fois la porte franchie, la joie de constater que la pièce
principale n’a été ni pillée ni vandalisée et qu’aucun squatter n’occupe les
chambres. De telles satisfactions font oublier l’angoisse des départs.
En hiver, à l’inévitable rangement du contenu du ou des sacs
vient s’ajouter un menu désagrément : il faut remonter le chauffage. Ces
inconvénients sont largement compensés par la reprise d’une bienheureuse routine,
les retrouvailles avec un décor familier et la sensation de bien être que ressent
l’ours quand il renoue avec la solitude de son antre. On partirait bien pour le
seul bonheur de rentrer. Pas trop souvent quand même…
Cher Jacques, je n'aimerais pas être à votre place : devoir s'absenter dix jours, et constater que le réchauffement climatique est un mensonge, quelle honte !
RépondreSupprimerVous savez, cher Al, j'ai connu des moments plus durs...
SupprimerMais non il ne fait pas ftoif,il fait moins chaud que prévu, c'est tout.
RépondreSupprimerEt en plus, ça s'est vite radouci !
SupprimerUne phrase qui me met tout particulièrement en rogne: "Il nous faudrait un bon petit froid sec".
RépondreSupprimerJe ne supporte pas le "bon petit froid sec". Heureux de ne pas être le seul !
SupprimerHeureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage
RépondreSupprimerEt qui renté chez lui plein d'usage et raison
Se retrouve alors comme un con,
Obligé aussitôt d'augmenter le chauffage!
Amitiés.
Eh oui, cher Nouratin, les retours, même les plus souhaités sont sources d'épreuves...
SupprimerUn peu de patience : il refleurira dans 4 mois !
RépondreSupprimerMonsieur des Collines :
RépondreSupprimerVoyez le bon côté de ce froid : la piéride du chou déteste cordialement ce froid-là. D'ailleurs elle en est déjà morte....
Ce que vous dites là est non seulement vrai mais profond : il arrive comme vous le soulignez qu'un malheur nous délivre d'un autre !
SupprimerArrrghhh ! mais que dites vous là ! nous qui partons justement dans ces contrées dont vous nous faites le descritif angoissant ! déjà que l'homononvoyagus estime qu'il est à l'étranger lorsqu'il passe le périf, j'ai toutes les craintes pour notre fin d'année !
RépondreSupprimerRassurez-vous : il n'a fait que - 4° cette nuit !
SupprimerUn tel paysage enneigé me manque presqu'autant qu'une Fischer !...
RépondreSupprimerPersonnellement, j'arriverais facilement à me passer des deux...
SupprimerCe qui m'a manqué en Afrique (Sénégal), c'était la pluie et la fraîcheur...
Ce qui manque avec l'hiver, ce ne sont pas tant les frimas ou la neige, mais l'ambiance qui en dé-coule: les chocolats et vins chauds, les pots au feu, etc.
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