..Toi qui entres ici, abandonne tout espoir de trouver un contenu sérieux. Ici, on dérise, on batifole, on plaisante, on ricane.

mardi 24 juin 2014

Opposer droite à gauche est-il pertinent ?



Deux choses m’amènent à revenir sur cette question : une conversation avec mon frère et un billet de Skandal.

Lors de la conversation évoquée, alors que je parlais du désir d’enfant de ma fille, mon aîné, bien à gauche, me dit que la situation professionnelle de cette dernière (cadre dans le commerce avec les horaires « flexibles » que ça suppose) n’était pas propice à l’éducation d’enfants. Ce genre de remarque m’amène à penser qu’il existe bien une gauche où on préfère la protection de l’état à la liberté personnelle, le temps libre à l’investissement professionnel, la médiocrité financière au risque qu’implique l’initiative, bref la servitude à la liberté. Où on chérit d’illusoires et multiples « libertés » et « droits » « garantis » par un État tout puissant et omniprésent qui régule tous les domaines de l’économie à la culture et à l’idéologie. Où l’on rejette la responsabilité personnelle.

Pour Skandal, qui répondait à l’irascible BDG, le clivage gauche/droite n’existe qu’au niveau du discours. Dans les actions, rien ne les différencie : même attachement à la dépense publique, même attitude vis-à-vis des questions que posent à la société l’immigration ou l’éducation. Le  seul clivage qu’il retient est celui qui oppose étatisme et libéralisme.  Je suis d’accord avec lui.

De là en inférer qu’opposer droite à gauche n’est pas pertinent me paraît abusif dans la mesure où la gauche est fondamentalement étatiste. Si la « droite » l’a rejointe sur ce terrain, c’est que les populations se sont vues clientélisées par l’état à un point tel que, pour qui a pour seul objectif d’obtenir un poste politique, il est devenu impossible de proposer un programme réellement libéral.  Il ne s’agit plus d’être ou non étatiste mais de proposer des réformes marginales  à un système étatiste omnipotent. Que l’étatisme se pratique au niveau national ou international dans le cadre de l’UE, n’y change rien. Plus d’Europe revient ordinairement à souhaiter plus de réglementations et d’interventions européennes.

Une vraie droite serait, par opposition au système actuel, forcément libérale. Cette droite n’a qu’un seul défaut, celui de ne pas exister. Si l’opposition droite/gauche veut être pertinente il serait donc utile que se reconstitue (si elle a jamais existé) une droite réellement libérale.  Il semble malheureusement que ce ne soit pas à l’ordre du jour. Ce qu’on appelle « extrême droite » aujourd’hui s’étant ralliée avec armes et bagages au panache blanc de l’étatisme débridé, récupérant au passage les déçus d’un  collectivisme jugé trop mou, ce n’est pas de ce côté qu’il faut chercher ce renouveau. Alors, où ? Il semble que tout le monde s’accommode d’un système bâtard où le renard libéral est si entravé qu’il ne saurait empêcher les habitants du poulailler étatiste de le becqueter à mort en l’accusant de tous ses maux… On est bien mal partis !

lundi 23 juin 2014

Les tantes Jeanne




Et maintenant, Messieurs Dames, M. Gilbert Bécaud , des concerts parisiens, va vous  interpréter “Les tantes Jeanne”

 

Je fais ici d’une pierre deux coups. Suite à un post d’un ami Facebook qui évoquait sa gentillesse avunculaire, a ressurgi des tréfonds de ma mémoire cette chanson que Gilbert Bécaud chantait en 1963. Cinquante et un an déjà ! Tandis que je désherbais nonchalamment quelque planche au potager, les paroles m’en revenaient et entraînèrent mon esprit toujours prompt à divaguer vers de profondes réflexions.  Une telle chanson pourrait-elle être écrite aujourd’hui ? Rencontrerait-elle l’immense succès qu’elle connut ? N’appartient-elle pas à une France d’avant, plus gaie, plus optimiste, moins vulgaire aussi ?

Ce brave tonton qui collectionne un nombre indéterminé de Jeanne, envoie ses neveux au cinéma (dans la version originale) en échange de leur silence vis-à-vis du grand père (sans la version originale encore), est bien sympathique et chacun passe de jolies vacances… On y sent le bonheur de l’oncle, le regret des neveux d’être trop petits pour avoir eux aussi de ces « Tantes Jeanne » qui rendent de si bonne humeur au matin… Tout est suggéré, rien n’est déplacé. On est bon enfant.

Le deuxième coup de cette pierre, c’est qu’elle me permet, comme m’y avait invité Corto, de participer à « La Radio de l’été des blogueurs ». L’idée était que la réacosphère y soit représentée. Elle l’est désormais et le sera d’autant mieux que les amis Didier Goux (Sera-ce Édith Piaf ? Charles Trenet ?) Nouratin ou Pangloss participeront en nous offrant quelque petit bijou (plus ou moins) lyrique…

Voilà. Je souhaite à tous ceux qui le pourront de profiter de ce « Lundi au soleil » et de prouver ainsi à M. Claude François qu’il avait tort.

dimanche 22 juin 2014

Il s’en passe des choses au paradis !



Des couchers de soleil sur la mer, c’est classique mais vu des collines, c’est magique !





Et que dire de la douceur de l’air tout embaumé d’effluves s’exhalant de la terre, des foins, des fleurs, sinon qu’on regrette qu’elle soit intransmissible ?

Merci à Nicole d’avoir retenu un instant comme on en vit peu…

samedi 21 juin 2014

Le Jacquothon


Ce billet m’a été inspiré par celui de Fik Fikmonskov que vous trouverez ici. Qu’il en soit remercié !

Comme beaucoup, vous êtes lassé par de continuels appels à votre générosité. Vous vous demandez où irait vraiment votre argent si vous en donniez. Du coup, et cela malgré une tendance quasi-maladive à faire le bien autour de vous, il y a des années que vous n’avez pas envoyé un kopek à la moindre œuvre. Votre budget charité se trouve en conséquence placé sur un compte en action, un PEL (alors que vous ne comptez faire aucun achat immobilier), une assurance-vie, dont le rendement vous ferait rire si votre bonté naturelle ne vous faisait respecter toute faiblesse. Cet argent inutilement entassé vous fait honte, vous cherchez désespérément une manière de vous en défaire.

NE CHERCHEZ PLUS !
VOICI LE

De quoi s’agit-il ?

Le but de cette collecte de fonds est d’offrir à une personne méritante ayant atteint le seuil de la vieillesse après une vie entièrement dévoué au service de l’humanité souffrante les vacances de rêve que sa maigre retraite ne saurait lui permettre . Le gagnant sera tiré au sort. Ces vacances se passeront comme suit :
Une Bentley Continental GTC (toutes options) conduite par un chauffeur viendra chercher l’heureux gagnant à son domicile et le conduira jusqu’au ferry où un salon particulier dûment pourvu de champagne , lui aura été réservée.

La manche traversée, il sera conduit jusqu’à Londres où une suite prestigieuse aura été retenue au Ritz. Un séjour d’une semaine lui permettra de visiter la capitale et de s’y livrer au shopping avec un budget conséquent.

Ensuite, le chauffeur le mènera en trois étapes (déjeuner dans des restaurant prestigieux, hébergement en hôtels 5 étoiles) dans les Highlands où il se livrera, trois semaines durant, à la visite de distilleries lui permettant la dégustation des meilleurs whiskies (déjeuner dans des restaurants étoilés chaque fois que possible, hébergement de type Relais et châteaux ou similaire).

Retour en trois étapes à Londres. Nouvelle semaine de shopping. Retour en France, remise des clés de la Bentley (dont le carburant et l’entretien lui seront offerts à vie) au gagnant.

NB : A chacune de ses étapes une jeune personne aux formes généreuses mais sans excès, aussi peu farouche qu’imaginative attendra notre voyageur dans sa suite afin d’éviter qu’il ne s’ennuie trop.

Qui peut participer au tirage au sort ? 

Afin que ces vacances ne soient pas offertes à une personne qui ne saurait les apprécier pleinement, les candidats devront IMPÉRATIVEMENT remplir les critères suivants :

  • Avoir montré tout au long de sa vie un goût prononcé pour le whisky, les bons repas, les voitures de luxe anglaises et les femmes
  • Pratique courante de l’anglais
  • Être retraité depuis quelques années

Afin de réduire le nombre de participants au tirage final, il est également INDISPENSABLE que les candidats soient nés fin septembre 1950 à Suresnes (92) de parents originaires du Trégor. Qu’ils habitent une commune de moins de trois cents habitants dans le Sud-Manche. Qu’ils possèdent une Daimler. Avoir les cheveux blancs ainsi qu’un goût certain pour le bricolage et le jardinage serait un plus.

Ces critères peuvent paraître assez restrictifs mais se sont imposés aux organisateurs du Jacqothon® afin d’éviter de décevoir trop de personnes.

Où envoyer vos dons ?

En contactant par MP le tenancier de ce blog vous seront fournies les coordonnées du compte où envoyer vos dons.

Songez que si vous n’étiez que cent mille à envoyer cent Euros (ou plus) les frais du voyages seraient déjà largement couverts et que nous pourrions faire quelques cadeaux supplémentaires à notre gagnant !  Alors, écoutez votre cœur, donnez et faites donner en masse !

vendredi 20 juin 2014

Terrassé par le terrassement !



J’avais annoncé le 21 avril dernier mon intention de creuser dans le potager de larges allées afin d’en limiter la surface labourable et d’y mieux circuler aux manches (elle n’a pas de volant) de ma brouette. Et depuis : rien !   Les plus sceptiques de mes lecteurs en auront conclu que je n’avais pas donné suite à ce projet pharaonique autant qu’herculéen. Ils avaient tort. Les grandes œuvres se bâtissent dans le silence de l’effort. Dès que le temps me l’a permis, je m’y suis mis. Le bon entrepreneur qui empierra allée d’entrée et parking m’avait conseillé de garnir lesdites allées de sable, jugeant que les empierrer ne serait pas une solution.  Seulement, l’idée ne me plaisait qu’à moitié : il eût fallu que je commandasse X camions de sable, pour un résultat discutable. Aussi, quand on me suggéra de les semer de gazon, j’adoptai l’idée.  J’ai, en début de semaine,  terminé de creuser et de semer l’allée principale : une longueur de 17 m sur une largeur d’un mètre à désherber, creuser, labourer, passer au croc, ratisser, ensemencer et depuis arroser chaque soir pour faciliter la germination du gazon. Ça ne paraît rien, mais ça ne se fait pas en cinq minutes… En fait, durant plus d’une semaine j’y ai chaque jour consacré plusieurs heures. Avec pour conséquence un dos en compote (d’où le titre !). Mais on n’a rien sans rien… Voilà le travail :



 Les autres allées sont bien plus avancées. Un gazon mêlé de mauvaises herbes s’y est développé qui me permettra, la pluie revenue de ne pas trop ramener de boue collée à mes sabots. De plus, la terre enlevée lors du creusement ayant été répartie sur les plates-bandes, celles-ci s’en trouvent rehaussées ce qui d’un point de vue esthétique me satisfait.


MP à Catherine : Tu pourras constater en haut à gauche la place que prend un seul pied d’artichaut de 6 ans d'âge.