Eh oui. Un an ! 343 messages ! Ça n’a pas l’air comme
ça, mais produire des conneries à un rythme soutenu ça prend du temps. Énormément
de temps. Trop de temps peut-être.
Un an donc. Près de 6500 commentaires. Même s’ils sont en
partie de moi puisque les réponses sont comptées comme commentaires, ça
signifie quand même pas mal de commentateurs. Lesquels vont, viennent,
disparaissent parfois. Il y a des
fidèles dont je remercie l’assiduité. Certains liens privilégiés se sont même créés
avec quelques-uns d'entre eux.
Peu de trolls viennent perturber cet endroit de paix aussi
les commentaires sont-ils ouverts en permanence. N’importe comment, toute personne
qui ne partage pas mes vues sur l’éradication du campagnol ou de la piéride n’est
pas nécessairement un troll.
Bien qu’il faille se méfier des compteurs,
depuis octobre 2011 qui fut le premier mois complet à août 2012, les pages vues
sont passées de 6000 à 16000. Bien entendu, beaucoup arrivent ici pour voir les
jolies images ou pour rechercher des choses qui n’y sont pas. Mais il y a
cependant des lecteurs. Combien au juste, on ne le saura jamais.
Bon, voilà pour le constat. Maintenant, voyons l’avenir. Le rythme
d’un message par jour, je me l’étais fixé pour la première année. Un de ces
contrats que je passe avec moi-même et auxquels je me tiens. Il a été pratiquement rempli. Mais il est arrivé
à son terme. Désormais, je pense que je vais me faire plus rare. Déclarer que j’attendrai
d’avoir quelque chose d'important à dire pour écrire un billet reviendrait à fermer le
blog. Je n’irai pas jusque là.
En revanche, parler « politique », vu les
circonstances me paraît sans grand intérêt : une partie des Français a dans
sa grande folie jugé utile d’élire le président le plus falot de la Ve
République. On en a pris pour 5 ans. Je n’y peux rien. Passer ces années à
radoter, comme l’a fait 5 ans durant le gauchiste, sur les insuffisances du
président et de son gouvernement requiert un stade de sénilité que je n’ai pas
encore atteint. Je laisse à d’autres la
délectation morose qu’ils pourraient trouver à commenter l’inexorable plongée
de Normal 1er. Et de la France avec lui.
Je vais donc tâcher désormais de consacrer davantage de mon temps
au bricolage, à la lecture et à l’aménagement du jardin.
En remerciant ceux qui m’ont fait l’amitié de lire et d’apprécier
mes bavardages, je leur dis à bientôt mais pas forcément à demain.