..Toi qui entres ici, abandonne tout espoir de trouver un contenu sérieux. Ici, on dérise, on batifole, on plaisante, on ricane.

lundi 13 mai 2013

La droite en quelques mots



Madame Rosaelle me mettait hier au défi de définir ce qu’était pour moi la droite.  Je pensais me lancer dans des développements à n’en plus finir mais c’eût été aussi ennuyeux qu’inutile.

Je relèverai donc le défi mais de manière concise car il me semble que toute attitude  de droite doit se baser sur quelques notions fondamentales dont tout le reste découle :

  • Primauté de l’individuel sur le collectif. 
  • Réduction a minima du rôle de l’état. 
  • Attachement à la nation, à sa culture et à ses traditions (toute évolution devant s'inscrire dans ce cadre). 
  • Liberté économique.

 Il va de soi que cette conception n'engage que moi.

53 commentaires:

  1. Vous venez de définir le libéralisme, plus un petit attachement aux vieilleries que sont la nation et les traditions.
    Cela n'a qu'assez peu à voir avec la droite, ou alors Joseph de Maistre, Louis de Bonald, Charles Maurras ne sont pas de droite.
    Il faut cependant reconnaître que le web droitisant est largement libéral, ce qui peut entraîner la confusion. Je salue en tout cas son dynamisme, tout en m'insurgeant contre sa prétention à incarner LA droite.

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    1. J'ai précisé que cette conception n'engageait que moi. On ne peut à la fois se prononcer en faveur de l'individu et demander à la droite de former un ensemble monolithique. La diversité de la droite fait sa richesse. Laissons l'unanimisme aux communistes et à leurs cousins fascistes !

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    2. Ah mais non : la question est de savoir si la droite est par essence "en faveur de l'individu", et c'est précisément ce que je conteste. La critique des "droits de l'homme", par exemple, est plutôt de droite (il y a une contestation marxiste également, mais d'un autre ordre), à cause précisément de l'individualisme de cette Déclaration.

      Ce que vous avez défini, c'est la "droite libérale", à la rigueur, dont on peut se demander si elle est de droite (à cause de son libéralisme), ou si elle est libérale (la défense des valeurs de la tradition).

      Cette contradiction est merveilleusement formulée dans le commentaire de Blandine ci-dessous, et dans votre réponse à ce commentaire.

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    3. Vous pointez du doigt l’ambiguïté du terme "libéral" que je me refuse à employer tant ses acceptions sont diverses allant du total laisser faire à une simple liberté d'action en matière économique. Je ne vois aucune contradiction dans le fait de tempérer le "laisser faire" en l'inscrivant dans les traditions culturelles d'un pays.

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    4. Vous définissez donc un libéralisme tempéré (ce qui est tout à fait acceptable).
      Reste que Maistre, Bonald et Maurras n'auraient souscris qu'à un seul de vos quatre critères, faisant d'eux de vagues gauchistes. Pensez à eux, quoi !

      La base de la droite c'est précisément la primauté du collectif sur l'individuel. C'est l'idée que l'individu n'est pas un sujet de droits à réclamer mais de devoirs à rendre, n'est pas le tout puissant signataire d'un contrat social, mais l'élément d'une société qui lui préexiste, à commencer par la famille. C'est l'idée qu'il est un héritier et un débiteur, un transmetteur, bref un rouage dans le tout qu'est sa société. Raison pour laquelle il doit conserver les traditions (sinon cela n'aurait strictement aucun sens : il y a contradiction flagrante entre le point 1 et le point 3 de votre définition).

      Ne me dites pas que les valeurs familiales ne sont pas de droite, quand même.

      Les traditions, c'est le collectif qui l'emporte sur l'individuel. Tournez-le comme vous voudrez, vous n'en sortirez pas.

      Ainsi, pour correspondre ne serait-ce qu'un peu à l'histoire réelle de la droite, votre définition en quatre points devrait au moins se priver du premier, parce que sinon vous définissez l'anarcho-capitalisme plutôt que la bonne vieille droite.

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    5. Il me semble que le malentendu réside dans l'interprétation que vous faites de mon premier point. Ce que j'entends par là c'est favoriser le développement de l'individu plutôt que de le fondre dans un collectif indifférencié défini par l'état. Le ciment social étant assuré par l'adhésion à la communauté nationale et à ses valeurs ce qui n'a rien de commun avec un quelconque collectivisme et qui s'oppose au communautarisme.

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    6. Je ne vois pas comment on peut mal interpréter une phrase aussi simple que celle-là :"Primauté de l’individuel sur le collectif."

      Si vraiment elle n'exprime qu'assez mal votre façon de voir, ou prête à confusion, il serait peut-être plus sage d'en changer, non ?

      Mais l'idée de famille implique que le collectif est plus important que l'individuel. Quelque chose m'échappe ou bien ?

      Bon je vous quitte, je vais percevoir une centaine de chefs-d'œuvre au lycée (bac blanc je t'aime !).

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    7. "Mais l'idée de famille implique que le collectif est plus important que l'individuel. Quelque chose m'échappe ou bien ?"

      La famille ne peut-elle pas être conçue comme un lieu d'épanouissement de l'individu ?

      Bon courage avec vos copies. Je compatis !

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    8. Marco, on échange nos copies ? :p

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    9. Moi ce sont des adultes, chefs d'entreprise, cadres... qui ne savent pas articuler deux mots intelligibles. Déprimant ! Je devrais en faire un blog tiens...

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  2. Quant à moi je reste perplexe sur le premier point : l'individuel prime sur le collectif ? Alors pourquoi chercher des noises au mariage homo, par exemple ? L'intérêt supérieur des enfants et de la société ne tient plus...

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    1. Eh bien, chère Blandine, parce que ce mariage ne s'inscrit pas très bien dans nos traditions culturelles.

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    2. Certes mais vous comprendrez que ce n'est pas là le principal argument brandi, ni le plus fort...

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    3. Blandine

      A partir du moment où on se marie, ce n'est plus une affaire privée mais cela devient public donc collectif et c'est le principal argument des partisans du mariage pour tous, déclarer à la face du monde leur amour au monde.

      Du secret de l' alcôve aux murs de la Mairie, le mariage est acte public, la sexualité est un acte privé donc le public prime sur le privé.

      Jacques:

      Croyez vous celle dont on ne prononce pas le nom, comprendra

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    4. @ Blandine : les arguments empruntés peuvent logiquement découler du fait qu'ils s'inscrivent dans le droit fil de la tradition.

      @ Grandpas : Comprenne qui pourra ou qui voudra...

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    5. Euh Grandpas, ce n'est pas moi qu'il faut convaincre;, mon avis est fait !

      Jacques... Gné ? Pardon mqais là, je vous trouve un peu confus mon cher ami.

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  3. Il aurait été plus intéressant de définir la droite française et de le faire concrètement. L'UMP fait-elle partie de la droite? C'est quoi cette vénération pour l'Allemagne? Beaucoup de droiteurs votent pour l'UMP. Si je n'ai pas voté Sarkozy au premier ou au second tour, est-ce parce qu'il n'est pas de droite ou que celle-ci ne vaut pas grand-chose?
    jard

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    1. A mon sens, une partie de l'UMP fait partie de la droite. Une autre (du fait du rôle qu'elle attribue à l'état) est plutôt à gauche ou au centre-gauche (si tant est que le centre existe davantage que la fille un tout petit peu enceinte).

      Quant à vos motivations pour voter ou ne pas voter pour tel ou tel, vous en êtes seul juge.

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  4. Je suis entièrement d'accord avec votre billet mon cher Jacques.
    Le groupe n'est rien sans l'individu. La socialie nous fait croire qu'on n'est rien sans les autres mais c'est une des plus grosses carottes qu'on nous ait servie jusqu'à aujourd'hui.
    Un individu vit pour lui, pour son émancipation individuelle avant de vivre pour un groupe.

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  5. Ben merde alors ! J'étais venu pour trouver un produit anti-mousse pour toitures en ardoises et je tombe sur cette discussion pour savoir si la droite serait pas de gauche.Je suis pas sûr que ça m'aide beaucoup.

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    1. Je parlais de dé-moussage mécanique dans les deux billets précédents. ici, on pratique l'éclectisme.

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  6. Votre billet est une prudente mais bonne base de réflexion. On la sent nourrie par la richesse des échanges nés en commentaire du billet de rosaelle. Je me réjouis de la nature pacifiée de ces échanges et de leur haute tenue scientifique (René Rémond tout de même !), garantie par des Didier Goux, des Koltchak, des vous-même, des rosaelle -et ici des Polo ! La droite ? C'est un éclat de rire opposable aux ennuyeux ! On rit beaucoup chez vous....

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    1. Je trouve votre commentaire assez ambigu dans la mesure où il est assez aisé de le prendre au second degré.

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    2. Naaaaaaan ! Vraiment ?

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  7. La droite française est réactionnaire, c'est à dire contre-révolutionnaire. Autant dire qu'elle n'existe plus ou presque. Elle est tombée gravement malade après s'être fourvoyée dans cette stupide affaire Dreyfus, la première guerre mondiale l'a laissée mourante, elle n'a pas survécu à la seconde. Non pas parce qu'elle s'est compromise, mais au contraire parce qu'elle a été liquidée par l'occupant. Les quelques restes ont été balayés par un gouvernement provisoire qui a préféré s'allier à la racaille rouge.

    Sinon, je livre à votre sagacité ce très bon texte : http://www.itinerarium.fr/patrick-buisson-denonce-la-metaphysique-detat-du-socialisme/

    Je ne résiste pas au plaisir de vous faire profiter de sa conclusion :
    "Notre système providentialiste maximal de justice distributive a une limite, qui est celle de son financement et du déficit abyssal de nos comptes sociaux. D’un point de vue historique, qui peut contester que l’Etat providence a fonctionné comme un puissant agent de déliaison ? La socialisation du risque n’a pu éviter le risque de la désocialisation.

    En sécurisant les individus, elle les a dispensés de l’entretien des appartenances familiales ou communautaires, des solidarités de proximité qui étaient l’apanage de la vieille civilisation chrétienne. Au total, ce système aura fabriqué moins de solidaires impliqués que de solitaires assistés. Qu’adviendra-t-il si l’assistance de l’Etat fait un jour défaut, alors même qu’elle est déjà impuissante à empêcher la pauvreté de s’étendre ?
    "

    Tout est là.

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    1. Très bon texte de Buisson en effet. Il est symptomatique que vous n'en présentiez ici que la fin, qui est de coloration libérale.
      Il est donc désormais écrit que le libéralisme est de droite, que la droite est libérale ? C'est moi qui devient fou ?
      Suis-je le seul à penser que l'individuel primant le collectif n'est pas une valeur de droite ?
      Quelqu'un, ici, a-t-il lu ne serait-ce qu'un auteur de droite ? Maistre, Bonald, Maurras ? Barrès, Madiran ? Massis, Léon Daudet ? Parce que pour définir la droite, c'est quand même recommandé il me semble. Comment expliquer qu'aucun de ces auteurs, parmi les plus typiques de la droite, et ceux qui ont eu le plus d'influence sur elle (je peux cependant en citer d'autres), ait rejeté comme ABOMINABLE l'individualisme ? Comment expliquer qu'ils aient tous crié, hurlé, chanté sur tous les tons que l'homme n'est rien sans sa famille, sans son peuple, sans sa civilisation, sans son histoire ?

      Comment peut-on sérieusement prétendre défendre les traditions et subordonner le collectif à l'individuel ? Conserver les traditions, n'est-ce pas transmettre ? la transmission n'implique-t-elle pas autre chose qu'un individu ? Je vais finir par me mettre en colère, quoi, les gars : faudrait voir à redevenir sérieux deux minutes.

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    2. Merci pour ce lien. L'article est en effet intéressant bien que la phrase citée de Chesterton laisse l'athée que je suis assez perplexe en ce qu'elle ne laisse le choix qu'entre la foi en Dieu et les aberrations idéologiques dont se nourrirait en son absence le besoin de croire.

      Sinon j'adhère à ce qu'il dit sur le côté totalitaire de l'"humanisme" ou laïcisme instaurés en religion.

      Je crois qu'autant que l'assistanat le degré de développement économique auquel nous sommes parvenus participe à la disparition des solidarités.

      Pour en revenir sur l'opposition individuel/collectif il ne s'agit pas d'un désir d'atomisation de la société mais plutôt d'un refus du formatage des personnes, de leur transformation en simples éléments d'un grand tout. Un individu libre peut adhérer à des idéaux ou à une communauté. Une personne formatée n'en a pas le choix. C'est en cela qu'une société qui place le collectif au-dessus de l'individuel présente de graves dangers de dérive vers le totalitarisme.

      je ne sais pas si j'ai été clair. peut-être y reviendrai-je.

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    3. @ Marco Polo : Votre commentaire est paru tandis que je répondais à Koltchak. Je ne sais pas si ce que j'ai écrit vous paraîtra éclairer ma position ni la rendre acceptable. Disons que je n'oppose pas l'individualisme au collectif mais l'individu au collectivisme que ce soit au niveau économique ou idéologique. Est-ce clair ?

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    4. Ainsi donc un grand ami de la langue française comme vous ne ferait pas la différence entre "collectif" et "collectivisme" ?

      Vous parlez ici comme Peillon, qui veut "arracher", c'est son mot, les enfants à tous les déterminismes, et il cite : déterminisme social, religieux, idéologique, naturel.
      Votre individualisme "de droite" est donc exactement le même que celui d'un Franc-maçon socialiste, ce qui devrait peut-être vous mettre la puce à l'oreille.
      Soyez sûr que notre ami Vincent souscrit de tout cœur à votre "Primauté de l’individuel sur le collectif."

      J'espère que ces quelques remarques pourront faire leur chemin.

      Au passage, moi aussi je suis contre l'assistanat et l'inflation étatique. La droite (la tradition de droite en tout cas) les récuse, mais de façon annexe et non essentielle. L'essence de la droite c'est tout autre chose.

      (Cela dit en toute amitié, car vous m'êtes extrêmement sympathique et je ne voudrais pas donner l'impression d'insister lourdement.)

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    5. Marco, j'ignore si votre lourde insistance pèse sur les épaules de Jacques (qui n'en ont pas besoin, après les longues et harassantes séances d'émoussage, j'imagine), mais je vous remercie pour vos interventions. Elles révèlent certains aspects que je n'avais pas forcément envisagés, sur la différence par exemple entre collectif et collectivisme.

      J'aurais tendance à penser que le collectif a, in fine, toujours le dernier mot, je dirai même que cela peut amener le groupe à sa perte, autant qu'à sa sauvegarde. Le considérer comme une valeur de droite ou de gauche me semble donc insensé, d'autant qu'il n'est pas un choix. Il EST.

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  8. Pour votre premier point, Jacques, et à l'aune de ce que j'ai lu plus haut, je parlerais donc de "sauvegarde de l'individu face au groupe" plutôt que de primauté de l’individuel sur le collectif. Mais je chipote.

    -)

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    1. Eh bien voilà une nuance sémantique qui en effet aplanirait les choses.

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  9. Marco, le libéralisme n'a jamais été de droite, d'ailleurs, il suffit de regarder à côté de qui les libéraux se sont historiquement rangés pour s'apercevoir qu'ils ont toujours été du côté des progressistes.

    Si vous lisiez mon blog, vous vous seriez rendu compte que j'ai mis en ligne des textes de Bonald, de Maistre, de Donoso Cortès.

    Pour ma part, en bon royaliste, je crois au collectif, à la notion de peuple* plutôt qu'à celle de nation, aux solidarités fondées sur le lien organique : famille, communes, corporations, etc.

    * d'ailleurs, quand je parle de peuple, je ne pense pas à ce magma métissé qu'on veut nous vendre, je pense à la somme des lignées françaises, gens de bonne race (au sens ancien).

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    1. Oui, très juste (je lis votre blog régulièrement). Je ne suis plus monarchiste depuis une quinzaine d'années, en partie parce que les "aristocrates" que je suis malheureusement amené à fréquenter en masse, dans un cadre associatif, sont tous des gros c...
      Mais Joseph de Maistre n'était pas tendre non plus avec ceux d'avant la Révolution, n'est-ce pas ?

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    2. Koltchak, le problème du libéralisme c'est que tout et n'importe quoi a été mis dans ce mot.

      La droite française est étatique, donc pas libérale.

      On peut parfaitement être social et être libéral.

      Le libéralisme, comme la liberté en générale, ne s'exprime qu'à travers un certains nombres de règles et d'ordres. Ce n'est surtout pas le règne du plus fort.

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    3. Notez que le sens originel du mot "nation", de la même famille que "naissance", n'est pas très différent du sens originel du mot race.

      Je sais que les royalistes répugnent à l'utiliser, parce qu'ils y voient un mot de la terminologie révolutionnaire et une invention récente, mais c'est un tort. On trouve le mot dès le moyen âge chez des auteurs aussi étroitement associés à la royauté que Primat (l'auteur des Chroniques de Saint-Denis) ou Christine de Pizan, dont les princes de France étaient les mécènes et protecteurs. Voyez ici :

      http://crm.revues.org/83

      Donc, faire la mijaurée devant la notion de nation, c'est de la couennerie, quoi. J'ai pas envie d'abandonner des mots de notre langue à l'usage exclusif de nos ennemis. Notez d'ailleurs la définition de l'Oxford English Dictionnary :

      « an extensive aggregate of persons, so closely associated with each other by common descent, language, or history, as to form a distinct race or people, usually organized as a separate political state and occupying a definite territory ».

      ça marche pour nous, non ? Et pour "patrie" et "patriote", même topo. Faut que les royalistes arrêtent de proscrire des mots, comme ça. On n'en a point de trop, et on en a besoin pour penser.

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    4. Le socialisme est une toile d'araignée internationale. Ce courant idéologique est entrain de mettre à sac les nations, au seul profit de la mafia dirigeante.

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    5. @ Mat : Excellente définition dans laquelle beaucoup de "Néo-français" ont bien du mal à s'inscrire !

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  10. Il y a aristocrates et aristocrates.

    Ayant eu la chance d'user mes fonds de culotte dans une école privée parisienne, j'ai pu côtoyer un certain nombre de jeunes aristos. En y repensant et en fouillant un peu le web afin de savoir ce qu'ils sont devenus, je m'aperçois que je ne m'étais guère trompé sur leur véritable nature.

    Certains se sont orientés vers des carrières rémunératrices et font plus ou moins partie de ce monde de parvenus qui n'existent que par ce qu'ils possèdent.

    D'autres ont préféré des carrières plus nobles, comme la diplomatie ou la défense. Ils gagnent moins d'argent, ne font pas partie de ces gens qu'on peut voir dans les pages "pipeule", mais œuvrent pour la Patrie. D'autres encore se sont tournés vers l'élevage afin de faire vivre leurs terres. Tous ceux-là ont en commun non seulement l'amour de la France mais également celui de la transmission.

    Et puis être royaliste, c'est défendre un principe et non pas une personne.

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  11. Jacques, ne le prenez pas mal, mais "Madame Rosaelle" ça comme un petit air de sous-maxé. Vous ne trouvez pas ?

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    1. Ça me fait surtout penser à la "Madame Rosa" de "La Vie devant soi"...

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  12. Et bien moi je suis de droite par réaction— je suis un réactionnaire— non par adhésion, d'autant que la droite ressemble à s'y méprendre à la gauche mais çà c'est un détail.
    Et puis à force de ne fréquenter que des gens de gauches (je travaille dans les "milieu" culturel) j'ai fini par devenir de droite, uniquement par esprit de contradiction ou peut-être par ironie devant tout ces charmantes personnes aux ventres et aux poches la plupart du temps (très) bien remplis mais toujours prêtes à lutter pour l'égalité. J'ai en horreur cette façon que la gauche a de se présenter comme étant "l'aboutissement de l'histoire", la "lumière face à l'obscurité, la "justice face à la discrimination" etc etc…

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    1. "Et puis à force de ne fréquenter que des gens de gauches (je travaille dans les "milieu" culturel) j'ai fini par devenir de droite,..."

      La droite est toujours multiple tandis que la culture est Une. Nul doute que votre milieu ait conservé des droits sur vous.

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  13. D'accord mais le socialisme c'est l'espoir, l'avenir, l'innovation selon DSK et on ne peut rester insensible devant un tel programme.

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  14. Si on définit la séparation droite/gauche (française, je précise) sur le plan économique, alors il n'y a pas de différence entre les deux.

    Les différences fondamentales entre l'UMP et le PS sont inexistantes.

    La seul différence notable entre le FG et le FN c'est "l'amour" ou "la haine" de l'immigré (je caricature certes, mais vous m'aurez compris).

    En revanche il y a une réelle différence entre les libéraux (pratiquement inexistant dans la politique française) et les socialistes/communistes.

    out ça pour dire que, en France, la séparation gauche/droite n'a pas (plus ?) beaucoup de sens...

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    1. Vous avez raison mais vous êtes en train de décourager tous les militants de ceci ou de cela d'aller voter… y z'ont besoin de croire à quequ'chose voyez-vous… sinon leur reste le néant (dans lequel je suis) et ce n'est pas forcément facile à vivre.

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    2. Non monsieur Y, croyez au bon sens, croyez que les bonnes mesures existent et qu'elles doivent être prises, à défaut de croire en des crapules. La croyance ne se limite heureusement pas à nos idoles républicaines, ce qu'elles cherchent à nous faire croire depuis 1789.

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    3. N'empêche que renvoyer tout le monde dos à dos nous a permis de bénéficier de la présidence Hollande !

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    4. C'est vrai Jacques Etienne, mais le choix que nous avons eu n'en étant pas un (Sarko ou Le mou), peu importe le résultat...

      De la même façon, Mélenchon et Le Pen, les communo-fascistes, ne me semblent pas non plus une alternative.

      Je n'ai malheureusement pas de solution excepté l'entrée dans uns spirale de violence et de destruction pour abattre le systéme.

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  15. Oui je suis assez d'accord avec votre définition.
    Pour simplifier, je dirais que la Droite c'est la liberté avec en contrepartie la responsabilité, la Gauche étant
    l'irresponsabilité avec, en contrepartie, la contrainte.

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  16. J'arrive un peu après la bataille.
    Je suis, comme Marco Polo, un peu chagriné par le premier point.
    Le seul point réellement libéral commun à toute la droite est le respect absolu de la propriété privée. Le reste de la théorie libérale (y compris la primauté de la loi sur l'état) est discutable.
    On se fait avoir par l'approche binaire: comme nous ne sommes pas des collectivistes (respect de la propriété privée), nous serions donc des libéraux.

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