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jeudi 29 mars 2012

Retour aux fondamentaux




Ces derniers temps, j’ai consacré de nombreux billets  à la politique. Céder à la facilité est toujours tentant mais pendant ce temps, les VRAIS problèmes sont laissés en suspens. Or quels sont-ils ces vrais problèmes des français ? Ou du moins du Français qui s’exprime ici ? Ceux des autres, je n’en ai aucune idée tant je suis persuadé que, quand on les interroge,  plutôt que d’exprimer leurs préoccupations futiles les Français donnent des réponses « intelligentes », histoire de ne pas passer pour d’égoïstes cons. Vu que passer pour un con égoïste ne me gêne aucunement, je vous dirais que le chômage je m’en tape. Quand je me suis trouvé sans emploi, ma préoccupation a été de chercher du boulot plutôt que de me soucier du taux de chômage. La crise ne m’intéresse pas plus que cela et, comme une majorité de mes concitoyens elle ne m’affecte pas directement. Mon pouvoir d’achat se porte bien malgré les augmentations du carburant et des clopes, vu que ma philosophie par rapport à cet important problème a toujours été d’adapter mes sorties à mes rentrées plutôt que de pleurer d’imaginaires âges d’or.

Trêve de digression, venons-en à l’essentiel : mes préoccupations du moment sont les suivantes : trouver un papier peint qui me convienne pour la nouvelle salle de bains et résoudre sans me ruiner le délicat problème de mes allées de jardin. Je pourrais y ajouter l’habillage de la cabane en tôle qui, adossée à la maison,  en défigure l’aspect. Ce dernier point me chagrine mais pas suffisamment pour devenir une priorité absolue.

L’absence de papier ne m’empêchant pas de prendre ma douche, reste le problème des allées du potager. J’avais d’abord, suite à une étude du problème sur les forums du net, pensé les creuser  de 25 cm, poser au fond un film afin d’empêcher les mauvaises herbes d’y croître, recouvrir ledit film de 20 cm de tout venant puis de 5 cm de gravier. C’eût été bien beau. J’avais d’ailleurs commencé à creuser avant de me dire qu’en fait ça poserait de menus problèmes : est-il prudent pour le quai-vieillard égrotant que je ne tarderai pas d’être de se lancer dans des travaux de terrassement impliquant la manutention de nombreuses  tonnes de terre et de cailloux ? D’autre part, lesdits cailloux et graviers, il faudrait bien les entreposer quelque part.  Ce qui aurait pour conséquence, vu la configuration du terrain,  de gêner grandement la circulation de nos voitures, voire de leur en interdire l’accès ou la sortie. Ce n’est pas souhaitable.

J’ai donc décidé, dans ma grande sagesse de limiter mes ambitions à un creusement de 10 cm suivi d’un ensemencement en gazon et de border le tout de bois autoclavé. Reste à trouver des bordures à un prix abordable…

Mais qu’est-ce qu’on en a à foutre de ses allées de merde à ce con, s’exclamera le lecteur égoïste (et vulgaire) ?  Je lui répondrai qu’il est vrai que dans la période troublée que nous traversons, évoquer des problèmes de fond serait de mise. Mais consacrer un billet à la piéride en ce moment serait intellectuellement malhonnête : elle n’est pas encore apparue et je n’ai pas  semé de choux.

11 commentaires:

  1. C'est ce que j'avais fait avant que mon fils ne saccage tout. Et je n'ai plus le courage de recommencer mais ça me plaît bien de lire chez vous l'agencement du jardin. Ça me fait rêver et qui sait, un jour, poussée par votre exemple, je m'y remettrai.

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  2. Quelle idée de mettre du papier dans la salle-de-bains ?
    Les salles-de-bains ça se carrelle du sol au plafond, punkt !
    Les allées, ah ! les allées ! J'en sais rien !

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    1. Tout juste, Mildred, pour la salle de bain ! On ne sait jamais par quel bout on va se vider impromptu l’âge venant (surtout après boire, etc.)

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    2. Mildred, soit vous avez une petite salle d'eau, soit vous disposez d'une grande fortune. N'ayant ni l'un ni l'autre, je laisse le carrelage de la salle d'eau à d'autres. Sans compter que, la pièce étant mansardée sous un toit à 4 pans, poser le carrelage dépasserait mes humbles compétences.

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    3. Plouc, je n'en suis pas là. Du moins pour l'instant...

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  3. Monsieur Etienne, votre problème est insoluble. Le gravier c’est la cata pour pousser les fauteuils roulants ; pensez aux efforts que devront faire vos futurs héritiers ou votre "auxiliaire de vie" (black probablement…) quand le jour viendra…
    Il faut carrément raser votre boutique et la reconstruire dans l’autre sens. D’ailleurs c’est ce à quoi nous poussent nos dirigeants : présenter son entrée par l’arrière… Ainsi moi j’ai réglé le problème : accès goudron ; un vrai parking de supermarché (sans les bandes blanches et les numéros…) et du côté opposé où je "vis", foin d’allées ! La libre nature avec la faux, la débroussailleuse, la tondeuse et un mercenaire l’âge venant… Le problème des bagnoles est résolu.

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    1. J'espère bien, Monsieur Plouc, avoir quitté cette vallée de larmes (même quand c'est le rire qui les fait sourdre) avant de me trouver en état de dépendance?

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  4. J'aime bien lire vos préoccupations du moment parce que ça me rappelle celles de Superman qui lorsqu'il sort de la douche après une dure journée de labeur de rénovation me questionne sur le faut-il ou ne faut-il pas et passe en revue "the pros and cons"....juste pour lui-même en fait car je ne prétends pas avoir d'avis trop éclairé, étant une femme, donc sachant rester à ma place... ( élevage d'enfants, cuisine, maintien du lien social avec famille et amis, accessoirement vie professionnelle )
    Pour l'instant, pas de potager (c'est pour plus tard) donc pas de problème d'allées...

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    1. Il est vrai qu'il y a du Superman en moi. Le potager vient à l'homme (et beaucoup plus rarement à la femme qui préfère les fleurs)avec l'âge. Soyez patiente !

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  5. Le papier peint dans une salle de bain, pour avoir décoller ce genre de papier, je ne suis pas emballer, la peinture c'est ben mieux.

    Le gravier dans les allées du jardin, c'est jolie et de la terre battue ? Grand risque de voir des abrutis en short de pointer mais au moins si la période de la chasse, on peut sortir le fusil.

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