Je trouve dans ma boîte aux lettres cette feuille de maladie ornée d'un joli Post-it :
Elle m'avait été adressée par un laboratoire d'analyse, était pré remplie mais n'indiquait pas mon numéro d'assuré. Soucieux de récupérer mon dû, je remplis donc les cases vierges et collai sur la feuille un Post it exprimant ma désolation face à cette bévue mais signalant toutefois que le nombre d'assurés portant mes nom et prénom, nés le même jour que moi et habitant le même hameau de la même commune devait être assez restreint...
Plutôt que se donner la peine de compléter le document, le ou la zélé (e) employé (e) de la CPAM a préféré m'envoyer un courrier ! Quel sens du service ! Surtout que cette démarche est soi-disant justifiée par un désir d'accélérer le traitement des dossiers....
..Toi qui entres ici, abandonne tout espoir de trouver un contenu sérieux. Ici, on dérise, on batifole, on plaisante, on ricane.
vendredi 30 octobre 2015
A question simple, réponse simple !
Question : Quand de sa fenêtre
on voit un tel spectacle, peut-on ressentir du vague à l’âme ?
Réponse : Oui ! (Et pourtant j'ai un joli ordinateur tout neuf et aujourd'hui Internet fonctionne !)
mardi 27 octobre 2015
Vive la barbaque et la charcutaille!
Voilà-t-il pas qu'on apprend que la
bidoche et les rillettes, ça vous tue raide comme balle. C'est à
vous coller une trouille bleue ! Vous ne vous rendez peut-être
pas compte mais dans le monde 84 000 personnes succomberaient tous
les ans, victime du sauciflard, du pâté et de l'andouille ! Je
ne sais pas combien de gens meurent chaque année dans le monde mais
ça doit quand même faire beaucoup plus. Si ça se trouve, il y en a
même bien plus qui meurent de faim, allez savoir... Mais quand même
84 000, c'est pas rien. Pour prendre des comparaisons idiotes comme
en raffolent les journaleux, c'est l'équivalent d'une agglomération
moyenne ou de 2000 cars de tourisme emmenant un club du troisième
âge en ballade ! Et pour ces victimes du jambon serrano, du
cervelas ou des rillons, pas d'hommage présidentiel, aucun deuil
national !
Il était temps qu'un nouveau drame
vienne faire le buzz. Les brûlés du week-end commençaient à
sentir le réchauffé. Eh bien on nous en v'là un et un beau !
Moi qui vous parle, après cette annonce, quand je suis allé faire
mes courses chez Leclerc, j'ai eu du mal à réprimer le frisson qui
me parcourut l'échine lors du passage dans les rayons boucherie et
charcuterie. Je n'irai pas jusqu'à dire qu'en s'emparant d'une
barquette de bourguignon ou d'un saucisson à l'ail ma main
tremblait, mais on n'en était pas loin. Et puis des pensées
rassurantes sont venues calmer mes alarmes : qu'est-ce que ça
peut bien faire à quelqu'un qui depuis des décennies fume comme un
pompier et dont la consommation de whisky et de pinard booste les
statistiques de voir ses chances de survie légèrement diminuées
par la consommation de cette chair animale qu'il aime tant ?
Je dois reconnaître que mon hygiène
de vie est particulièrement déplorable. Je ne serais qu'à moitié
étonné si dans les décennies qui viennent (et peut-être même
avant qu'une nouvelle ne se soit écoulée) je ne me voie adresser la
facture à payer sans délai. Eh bien, s'il faut partir, je partirai.
Ça ne me fait pas plus peur que ça. Faudra voir au pied du mur...
N'importe comment, on a vu des gens éviter bien des choses par
lâcheté mais jusqu'ici aucun ne s'est montré suffisamment lâche
pour éviter la mort.
Et puis il faut bien le dire cette
manie moderne qui pousse à aspirer à une vie saine censée mener à
une heureuse longévité m'agace particulièrement. On veut faire de
nous des gens bien propres, bien nets, sans aspérités, standards,
sains, des clones ne se différenciant que par leurs orientations
sexuelles, l'équipe de foot qu'ils « supportent » (je
n'en supporte pas plus que je n'en soutiens) ou d'autres foutaises.
Cette tendance de plus en plus marquée m'insupporte : excessif
je suis, ai été et resterai tant que je serai libre de l'être. Si
je devais un jour me trouver privé de cette liberté pour une cause
quelconque, il ne me resterait plus que le malheur.
Alors les steaks de 80 g, bouillis de
préférence, qu'on s'autorise une fois la semaine, je les laisse aux
amateurs. Je continuerai à les préférer trois fois pus gros et
grillés. Cancérogènes ou pas. Après tout si on fait tout ce qu'il
faut pour l'obtenir, le cancer n'est qu'une juste récompense. Ce
n'est pas faute d'avoir été prévenu, c'est faute de trouver le
moindre intérêt au style de vie qu'on préconise.
vendredi 23 octobre 2015
Qui craint le Grand Méchant Loup ?
Mme Le Pen n'est pas venue. Le cirque
médiatique est sens dessus dessous ! C'est pas de jeu !
Imaginez la frustration des plumitifs ! Que vont-ils faire du
compte-rendu type parfois vieux de plusieurs décennies qu'ils
avaient actualisé au traitement de texte en remplaçant les noms des
intervenants d'antan par ceux du jour et Jean-Marie par Marine ?
Il leur faut innover. Trouver du nouveau, ils n'ont pas
l'habitude ! Alors, ils glosent sur la peur d'affronter des
opposants au fait des dossiers cruciaux de la région
Nord-Pas-de-Calais-Picardie ! Comme si le monde entier ne s'en
battait pas le coquillard ! Comme si l'artiste n'était pas
capable de noyer n'importe quel poisson !
Ce matin, un sondage paraissait donnant
à la déserteuse des plateaux une large avance sur ses concurrents
Nordo-Picards. Qui pense sérieusement que leur intervention d'hier
soir eût été de nature à inverser cette fâcheuse tendance ?
Du coup, l'absence a fait plus de bruit
que n'eût fait la présence. Il ne serait pas étonnant qu'en
refusant un jeu dont les règles changent juste avant la partie
l'absentéiste n'engrangeât de nouveaux soutiens tant est puissant
le rejet qu'engendrent politiques et médias, surtout quand ils
s'entendent comme larrons en foire, confirmant les soupçons de
collusion dont ils font l'objet.
Quoi qu'il en soit, la stratégie des
partis politiques traditionnels et de leurs relais médiatiques
s'avère de moins en moins payante. C'est bien beau de transformer
l'adversaire en grand méchant loup qui va dévorer veaux,vaches,
cochons, couvées et petits enfant après avoir, jusque dans nos
bras, égorgé nos compagnes, mais c'est oublier que le loup, grand
ou petit, est en voie de réhabilitation. Comparer sempiternellement
la situation du jour à celle d'il y a quatre-vingts ans fatigue et
surtout ne convainc que les convertis. Il serait temps de changer de
logiciel ou du moins de changer un peu le texte qu'il produit. Si
parler des années trente ne marche pas, pourquoi ne parlerait-on pas
d'aujourd'hui ? Si au lieu de les transformer en émules
d'Hitler on voulait bien admettre que les alarmes provoquées par
l'afflux de populations très différentes peut provoquer chez
certains de justes inquiétudes ? Si au lieu de glorifier ou de
plaindre le « migrant », on pesait sans préjugés les
éventuels avantages et désagréments que présente l'immigration ?
Si, plutôt que de camper sur des positions dogmatiques, on se
penchait sur la réalité, quitte à en tenir un peu compte ? Et
si, et si, et si ?
Le « camp du bien » voit
clairement que ses positions sont de plus en plus remises en cause.
Seulement, il est tellement intellectuellement sclérosé que toute
évolution lui est interdite. Il ne changera à aucun prix son
discours, quel que soit le rejet que ce dernier inspirera. Il
préférera s'enfermer dans un ghetto idéologique, pratiquer
l'entre-soi tandis qu'à l'extérieur ses ennemis continueront de
progresser quitte à voir piétinées certaines valeurs fondamentales que
son aveuglement lui aura interdit de défendre efficacement.
DERNIÈRE MINUTE : Un grave
accident d'autocar va faire passer l'événement médiatique d'hier au second
plan. Que de fines analyses auront été élaborées pour rien !
jeudi 22 octobre 2015
Qui n'a pas eu recours un jour ou l'autre à une mère porteuse ?
Le débat sur la GPA agite certains
esprits alors qu'en fait les mères porteuses sont utilisées partout
depuis la plus haute antiquité.
J'en prendrai pour exemple un couple
hanté par un désir de chat ou de chien. Qui saurait l'en blâmer ?
Ne peut-on pas considérer ce désir comme légitime de la part de
toute famille quelles que soient sa composition ou les préférences
sexuelles de ses membres ? Seulement, les partenaires auront
beau se prendre en levrette ou miauler à qui mieux mieux lors de
leurs ébats, il n'obtiendront souvent rien, dans certains cas un
bébé mais jamais l'animal espéré. Devraient-ils se résigner face
à cette cruelle loi de la nature ? Que nenni : leur désir
de chat, de chien, de poisson rouge, d’ornithorynque ou de canari
est légitime et ne pas le satisfaire serait fouler au pied le droit
imprescriptible de l'être humain à obtenir ce qu'il désire même
si la nature le lui refuse.
Pour obtenir chat, chien, bigorneau ou
archéoptéryx, il est donc nécessaire que l'homme (et même la
femme!) ait recours à une mère porteuse qui portera (ou couvera)
celui ou celle qui apportera bonheur et joie à leur foyer. Il se
peut que son acquisition ne donne lieu à aucun paiement mais c'est
généralement dans le cas ou l'adopté ne présente pas de hautes
caractéristiques génétiques. L'adoptant soucieux de voir l'objet
de son affection présenter toutes les garanties d'une belle, saine
et noble origine devra bourse délier pour voir ses attentes
satisfaites.
Et c'est là que réside le vrai
scandale ! En effet, la somme, parfois conséquente, de la
transaction ne va pas JAMAIS à la mère mais au pépère ou à la
mémère du chienchien (ou de toute autre bête) ! Il s'agit là
d'une exploitation inouïe qui relève des pires pratiques
esclavagistes ! Et tout ça se fait dans l'indifférence et même
l'approbation générales ! Même les plus systématiques
contempteurs du système marchand ne s'émeuvent aucunement de cette
pratique honteuse !
Seulement, dès qu'il est question
d'appliquer cette pratique multiséculaire au petit d'homme, les
boucliers des rétrogrades se lèvent. On parle de marchandisation
des corps et autres balivernes. Décidément, même calqué sur
d'anciennes pratiques, le progrès a bien du mal à poursuivre son
chemin lumineux !
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