..Toi qui entres ici, abandonne tout espoir de trouver un contenu sérieux. Ici, on dérise, on batifole, on plaisante, on ricane.

lundi 9 février 2015

Lendemain d’élection



La quasi-victoire du Front National dans le Doubs provoque l’inquiétude du monde politico-médiatique et cela parce qu’il révèle un fait de nature à glacer le sang de tout démocrate sincère : les ruraux votent mal. Très mal même. S’il n’y avait qu’eux où en serait-on ?

Ce constat est bel et bon mais comment s’explique-t-il ? Certains esprits profonds se demandent au nom de quoi des gens à la fois épargnés par l’immigration et la violence peuvent voter pour un parti anti-immigration et sécuritaire. Ce sont probablement les mêmes qui attendent qu’il y ait le feu dans leur maison pour envisager qu’on puisse, même à tort,  ne point apprécier l’incendie. En tant que néo-rural (enfin, pas si néo que ça, vu qu’il y a des lustres que je me suis installé quand faire se pouvait dans des villages perdus), j’y vois plusieurs explications.

A la campagne on a une impression de sécurité comme en ville on éprouve un sentiment d’insécurité. Cette illusion fait qu’on peut s’éloigner de chez soi sans fermer sa porte à clé ou que si par malheur il vous arrive de perdre votre portefeuille on le ramène à votre banque (ça m’est arrivé). On y vit paisiblement à la française (et ici, souvent, à l’anglaise) sans trop souffrir du manque d’enrichissement culturel que cela implique. Le chômage y est rare (seuls restent ceux qui y trouvent un emploi), si le revenu est souvent médiocre, on se débrouille, on bricole, on est généralement propriétaire. Du coup, l’assisté n’y court pas les chemins. Le manque d’équipements, la pauvreté de l’offre culturelle en éloigne le Bobo. Avec pour conséquence que la coalition assistés-bobos qui, s’ajoutant à ses électeurs traditionnels (fonctionnaires, envieux de tout poil), assure la victoire de la gauche dans les centres urbains ne peut s’y former.

Le plouc regarde la télé. Et qu’y voit-il ? Des horreurs ! Des foules bigarrées, des zones de non-droit, de la violence gratuite ou payante, du vandalisme, etc. Et son cerveau fruste en conclut qu’importer de telles réalités chez lui ne serait pas souhaitable. Les plus exaltés finissent même par penser que ce n’est souhaitable pour personne, même pas pour les citadins. Faut-il qu’il soit sot, le bougre !

Et s’il n’était que sot ! Mais il est couard, en plus ! Le genre de personne à préférer la santé à la maladie, la paix à la guerre, l’abondance à la disette, peut-être même la vie à la mort ! Face à ce qu’il faut bien nommer une peur irrationnelle, que peut-on faire ?

Pourquoi n epas envisager de créer une télé spéciale pour lui, où la vie en ville serait parée de tous les charmes, d’où toute incivilité (meurtres divers, actes terroristes, trafics de drogue, etc.) serait bannie ?  De lui interdire l’accès aux cités afin qu’il ne découvre pas la supercherie ? De prohiber tout contact entre lui et les urbains ? Ça ressemblerait un tout petit peu à de l’apartheid mais si le salut de la république était à ce prix…

A moins qu’on ne lui retire tout simplement le droit de vote ?

samedi 7 février 2015

Rêve lusitanien



Hier matin, j’écoutais la RSC™ tandis qu’un froid glacial retardait la fonte de la fine couche de neige recouvrant les douces pentes des collines. Les gens du poste causaient de ces retraités qui allaient passer leurs vieux jours au soleil : Maroc, Portugal, Tunisie furent évoqués. J’appris ainsi que ceux qui choisissaient d’installer leurs pénates en terre lusitanienne se voyaient exemptés d’impôt sur le revenu, à condition d’y passer au minimum 183 jours par an et cela pendant dix ans. Une brave dame exprima son indignation face à l’attitude peu citoyenne de ces sales vieux qui se refusaient à banquer et revenaient ensuite se faire soigner en France. Ce genre de personnes n’est en revanche nullement choquée du fait que d’autre bénéficient de la CMU ou de l’AME sans bourse avoir jamais déliée…

Bref, lassé que je me sentais par l’interminable automne-hiver normand (qui, les plus belles années ne s’étend que de septembre à mai) je me pris à rêver d’endroits moins frais ou passer la mauvaise saison. Peu tenté par les terres d’Islam, le Portugal me parut s’imposer.

Je me renseignai sur le climat de différents secteurs du septentrion au  l’extrême midi. Je me pris à chercher une humble demeure avec du terrain. Mes moyens étant bien réduits, ça rendait Algarve et grandes cités inenvisageables. Ce qui tombait on ne peut mieux vu que plages et villes ne sont pas à mon goût. Restaient des coins perdus du nord et de l’Alentejo. Pour quelques dizaines de milliers d’Euros on y trouve de petites maisons entourées de vergers où poussent oliviers, citronniers ou orangers toutes choses assez rares dans le Mortainais (je parle des arbres pas des maisons). Je m’imaginai transformant ma masure en nid douillet, parcourant mes hectares en 4x4 pour y cueillir des fruits, apprenant le portugais… Perspectives exaltantes…

Mais il y a la réalité :
 « Les campagnes de l’Alentejo                                                                                                                                       
 sont loin  du centre-ville de Saint-Lô »,
comme dit (ou devrait dire) le proverbe. Et ma compagne s’y morfondrait loin de ses Lares. Si un changement de cieux attire toujours mon âme vagabonde, ça ne saurait se faire au prix d’un lâche abandon. Du coup, je vis s’éloigner comme elles étaient venues exemptions fiscales, olives oranges et citrons…

vendredi 6 février 2015

Aveu



Je dois le reconnaître, je suis atteint d’américanophobie. Entendons-nous bien, ce ne sont pas tous les habitants du continent américain (nord et sud) qui provoquent en moi cette crainte excessive, maladive et irraisonnée. D’ailleurs ne s’agirait-il pas davantage d’une répulsion que d’une peur ? Non, ma phobie ne concerne que les Étasuniens. L’Amérique latine ou le Canada ne provoquent en moi aucun rejet spécial. Entendre parler un Québécois, lire les romans de Garcia Marquez de Vargas Llosa ne provoque chez moi aucune éruption cutanée. J’y prends même un certain plaisir.  

Dans un sens, j’ai de la chance : à la différence de bien d’autres, cette aversion est socialement acceptable et même largement partagée au sein des milieux gauchistes les plus vigilants. En l’avouant, je risque de froisser quelques lecteurs dont je connais les tristes penchants mais mes chances de me retrouver au banc d’infamie  sont faibles voire inexistantes. Pouvoir se vautrer impunément dans un quelconque rejet est une joie rare par les temps qui se traînent.

En quoi consiste au juste mon américanophobie ? Le plus visible de ses symptômes est mon refus de regarder tout film ou série provenant des USA. Ce qui ne va pas sans inconvénients car nos petits écrans en sont littéralement envahis. Du coup, je me vois réduit à ne voir que des longs métrages français, anglais ou italiens que j’ai souvent déjà regardés à maintes reprises. De plus, en admettant que j’en ai le désir et l’occasion, il me serait difficile de suivre une conversation concernant les stars hollywoodiennes actuelles dont je suis incapable de rapprocher les noms, parfois entendus ou lus de ci-de là, du moindre visage. Je fais de temps en temps des tentatives de vaincre ma répulsion première mais ça ne fait que la confirmer : soit je n’y comprends rien (Matrix) soit je trouve qu’il s’agit là des productions d’un grand malade (Tarantino).  

Pour la littérature, c’est pareil. Contrairement à la nôtre (si tant est que nous en ayons une aujourd’hui) qui sentirait le renfermé et souffrirait de nombrilisme, elle est censée être parcourue par le vent des plaines soufflant sur de grands espaces. A mon dam tout à fait mesuré, je la trouve ennuyeuse. J’ai pourtant beaucoup aimé les deux romans de Steve Tesich (Price et Karoo) mais ça ne compte pas, vu qu’arrivé aux USA de sa Serbie natale à 15 ans, cet auteur me semble plus Européen qu’autre chose.

Ce qui m’agace le plus dans le message subliminal que transmettent les « œuvres »  Étasuniennes, c’est son côté niaisement optimiste et lourdement moralisateur quand elles ne font pas dans la provocation gratuite. Parce qu’à mes yeux les USA tendent à exporter les ferments de la désintégration de nos sociétés européennes : multiculturalisme, communautarisme, junk food, repentance, angélisme, sensiblerie, matérialisme exacerbé, consumérisme débridé, etc.  

On me taxera d’antiaméricanisme primaire, on me donnera mille exemples des merveilles que ce pays a développées, on pointera les contradictions qu’il y a à fréquenter certain réseau social à commercer grâce à certains sites, à passer tant de temps sur le Net, invention américaine, etc. Rien n’y fera. C’est une influence culturelle largement nocive que je refuse. Avec mauvaise foi (peut-être) mais vigueur.

jeudi 5 février 2015

Trahison ou cohérence ?



Charles De Gaulle, politicien madré, sauveur de la France à l’occasion, traversait le désert depuis plus de douze ans. « Quand t’es dans le désert, depuis trop longtemps », je ne sais pas si « tu t'demandes à qui ça sert toutes les règles un peu truquées du jeu qu'on veut te faire jouer les yeux bandés » comme disait Capdevielle mais sans pays à sauver, un Général providentiel, ça doit s’emmerder ferme. Sa « certaine idée de la France » ne correspondait pas bien à la réalité du pays sous la quatrième, livrée aux combinaisons partisanes entraînant une instabilité ministérielle où régnaient les Mitterrand (11 fois ministre) et autres politiciens cyniques grâce aux partis-charnières ; depuis fin 1954 était venu s’ajouter le bourbier algérien où le régime pataugeait avant d’y sombrer. Suite aux événements d’Alger en mai 1958, le bon Général rempile comme sauveur. Se faisant une douce violence, il cède aux impérieuses sollicitations de ses amis et devient le dernier président du conseil de la IVe, le 1er juin. Trois jours plus tard, du balcon du Gouvernement Général d’Alger, il lance à une foule qui voit en lui son sauveur, son célèbre :

JE VOUS AI COMPRIS !

Phrase ambiguë ! Comprendre n’est pas approuver et encore moins soutenir. Avec effort, je parviens à comprendre le désir de M. Hollande de rester président en 2017. Je ne l’approuve pas plus que je ne voterai pour lui…

Toujours est-il que le père Charles, si tant est qu’il l’ait été en ce beau jour de juin, ne resta pas longtemps partisan de l’Algérie Française. Ainsi, cette déclaration rapportée par Alain Peyrefitte, en date du 5 mars 1959 et citée par Lebuchard courroucé laisse planer peu de doutes sur son total scepticisme quant à la possibilité d’intégrer les populations algériennes à la France. En résumé, pour le Général, les musulmans d’Algérie ne sauraient se mélanger à une population française aux racines gréco-romaines et chrétiennes. Du fait de son dynamisme démographique, et du niveau économique supérieur de la métropole, ces populations deviendraient vite majoritaires dans l’Hexagone et son village deviendrait Colombey-les-Deux-Mosquées. Mane, thecel, phares !

On continua bien la guerre afin de négocier en position de force… Je passerai sous silence les sanglantes péripéties qui suivirent. Je me bornerai à évoquer l’attitude de la France vis-à-vis des harkis, ces Algériens ayant combattu aux côtés des Français. La directive ministérielle du 15 juillet 1962 émanant de Louis Joxe, ministre des affaires algériennes, stipulait : « Je vous renvoie, au fur et à mesure, à la documentation que je reçois au sujet des supplétifs. Vous voudrez bien faire rechercher, tant dans l'armée que dans l'administration, les promoteurs et les complices de ces entreprises de rapatriement, et faire prendre les sanctions appropriées. Les supplétifs débarqués en métropole, en dehors du plan général, seront renvoyés en Algérie, où ils devront rejoindre, avant qu'il ne soit statué sur leur destination définitive, le personnel déjà regroupé suivant les directives des 7 et 11 avril. Je n'ignore pas que ce renvoi peut-être interprété par les propagandistes de la sédition, comme un refus d'assurer l'avenir de ceux qui nous sont demeurés fidèles. Il conviendra donc d'éviter de donner la moindre publicité à cette mesure ». Ainsi quiconque favoriserait le « transfert » des harkis serait sanctionné et ces derniers seraient renvoyés sans pitié vers un possible assassinat. En gros : « Accroche-toi au pinceau, je retire l’échelle ! ».  On a vu plus chevaleresque. Il y eut bien des exceptions. Ainsi deux avions militaires permirent au Bachaga Boualam de rejoindre la France en compagnie de sa famille et d’une partie de sa harka et de s’installer en Camargue. Il faut dire qu’il était encore vice-président de l’Assemblée Nationale et héros de la seconde guerre mondiale. L’abandonner à la vengeance du FLN eût fait désordre. Sans qu’on puisse en donner le nombre avec exactitude, on estime que 90 000 personnes furent transférées en France et qu’entre 60 et 70 000 furent massacrés en Algérie.

Tout ça est bien atroce et peu glorieux. Bien qu’ayant autorisé l’enrôlement massif de harkis, le Général, en les abandonnant en 1962, se montrait cohérent avec sa position de 1959 évoquée  plus haut. Accueillir en tant que réfugiés les quelque 160 000 harkis, tous les  algériens plus ou moins compromis avec les autorités françaises et leurs familles eût signifié un afflux soudain de un à deux millions de musulmans alors que l’intégration des 800 000 pieds noirs ne se faisait déjà pas sans problèmes. Les harkis furent donc pour certains immolés sur l’autel de la raison d’état et d’ « une certaine idée de la France » selon laquelle, pour reprendre les paroles de de Gaulle, « C’est très bien qu’il y ait des Français jaunes, des Français noirs, des Français bruns. Ils montrent que la France est ouverte à toutes les races et qu’elle a une vocation universelle. Mais à condition qu’ils restent une petite minorité. Sinon, la France ne serait plus la France ».

M. Giscard d’Estaing et ses successeurs ne se montrèrent pas aussi soucieux de la conservation de l’identité française. Et nous voici aujourd’hui avec une France « diverse » parcourue de courants contradictoires où certains se veulent « pluriels », « ouverts » tandis que d’autres en gardent une vision plus gaullienne. Qu’on le veuille ou non, les problèmes d’intégration que prévoyait le Général sont là et bien là. On nous parle même d’ « apartheid »…

Quelle morale tirer de ce triste épisode ? A mon sens : aucune. Raison d’État, politique et morale entretiennent peu de rapports.  Quand on tente de les mêler, il se peut que ce noble dessein entraîne de peu réjouissantes conséquences…

mercredi 4 février 2015

L'inde (2)



L’aspect le plus amusant de ce pays est sa ou plutôt ses cultures. Ainsi en plus de l’anglais et de l’hindi, y compte-t-on 21 autres langues officielles que l’on parle avec volubilité et un accent rigolo. Du point de vue religieux, l’hindouisme domine à 80%, suivi par l’islam et tout un tas de religions plus ou moins originales comme le sikhisme (qui permet de substantielles économies de coiffeur), le christianisme, le bouddhisme qui bien que né en Inde y regroupe moins de 1% de fidèles, le zoroastrisme ou le jaïnisme. Ce qui ne va pas sans provoquer de temps à autre de menues échauffourées inter-communautaires durant lesquelles on s’étripe avec ardeur, conscience et sagesse (la sagesse est, comme chacun sait, une grande spécialité du pays : il fut un temps où il en exportait à tour de bras).

L’hindouisme comporte une palanquée de dieux dont le célèbre Ganesh qui a une tête d’éléphant (ce qui à mon sens n’est guère mieux qu’une tête de cochon). L’hindouisme répartit les hommes en quatre castes et en hors-castes ou intouchables, ce qui le différencie du gauchisme qui n’en discerne que deux : les gentils et les fascistes. Les brahmanes, caste la plus élevée, se voient interdit toute viande mais les castes inférieures sont autorisées à manger du poulet ou du mouton. Les intouchables étant impurs par nature peuvent se taper la cloche, à condition d’en avoir les moyens. On hérite de sa caste et on s’y marie, ce qui a pour effet de mettre l’ascenseur religieux en panne définitive. Les mariages y sont arrangés au contraire de chez nous où on les met au rancart dès le moindre accident de fonctionnement. La vieille coutume de brûler les veuves sur le bûcher de leur mari défunt est en totale désuétude ce qui complique la tâche des âmes chevaleresques qui auparavant n’avaient à secourir que les orphelins. Par pitié, nous ne nous étendrons pas sur les fakirs (qui eux le font sur des planches à clous ou se promènent sur des charbons ardents) ou les sâdhu (sortes de clochards hirsutes qui parcourent les routes en mendiant leur pain parfois nus et couverts de boue) et que les locaux considèrent comme de saints hommes.

En matière architecturale, les temples hindous se caractérisent par une statuaire abondante que certains qualifieraient de chargée. Rehaussés de couleurs vives, ils ne sauraient passer plus inaperçus que les constructions d’un quelconque Disneyland. Quoiqu’on en dise ou pense, ils sont cependant plus agréables à l’œil que les bidonvilles de Calcutta ou de Bombay.

Pour ce qui est de la poésie et de la littérature indienne, je n’en dirai rien vu qu’elle est totalement incompréhensible. Non seulement elle s’écrit avec des caractères pour le moins bizarres mais une fois qu’on maîtrise ces derniers, on se trouve lire les mots incompréhensibles d’une langue étrangère, ce qui est un comble !  Il y a fort à parier que l’intérêt des textes indiens ne mérite pas vraiment qu’on se donne la peine d’apprendre graphies et langues.

L’industrie cinématographique indienne est, en volume du moins, la première du monde. Son principal centre de production, surnommé Bollywood,  est situé à Bombay. On y produit par centaines des films où il est question d’amour, de haine, de tromperies, de vengeances, de guerre, de paix, de recettes de clafoutis (plus rarement) bref, de rien de bien original ou qui mérite qu’on s’y attarde. Ce qui fait la grande différence entre le cinéma d’Ingmar Bergman et les productions bollywooodiennes, c’est que dans ces dernières on chante et on danse beaucoup plus et que les Suédois les jugent moins hilarants.

Enfin, l’Inde possède une cuisine qui ne manque pas d’intérêt ni d’épices. J’en suis moi-même friand, sauf des plats combinant marrons et cochon du pays. Maintenant, peut-on, sans cruauté, la conseiller aux dyspeptiques ?

Nous voici, chers lecteurs, arrivés à l’heure délicate de la décision, celle où, en toute connaissance de cause, on envisage ou pas d’aller vérifier si le géographe ne vous a pas raconté des sornettes. Je peux vous assurer que tous les faits mentionnés ici sont rigoureusement exacts. S’ils ne vous détournent pas d’envisager un voyage en Inde, je me demande sincèrement ce qu’il vous faut.