..Toi qui entres ici, abandonne tout espoir de trouver un contenu sérieux. Ici, on dérise, on batifole, on plaisante, on ricane.

mercredi 15 août 2012

La « prière de la discorde »


J’entends ce matin au journal de huit heures de la Radio de Service Comique (RSC) que la prière du 15 août poserait problème. Il semblerait que certains passages manqueraient d’enthousiasme au sujet du mariage homosexuel ce qui, vous l’avouerez est particulièrement honteux. L’épiscopat de France ne serait donc pas pour la réforme que prépare notre bon gouvernement ! Le contraire serait cependant étonnant. Je n’ai jamais entendu parler d’un projet de l’Église visant à aménager le sacrement de mariage de façon à l’étendre aux homosexuels.

Pour ceux qui auront le courage de lire ce brûlot d’une violence insoutenable (antiphrase, ironie pour les mal-comprenants) vous le trouverez ici.

Le texte est bien anodin, tellement vague qu’il faut vraiment être attentif pour y déceler une quelconque attaque. Eh bien figurez-vous que la RSC la nomme « prière de la discorde » et organise un « Téléphone sonne » autour de ce brûlant sujet ce soir même. Il paraît que ladite prière ne serait pas « du goût  de tous les catholiques » !

En tant qu’incroyant notoire et endurci (que Dieu me pardonne !), la position de l’église sur telle ou telle question ne me réveille pas la nuit. Je conçois simplement qu’elle joue son rôle en se faisant gardienne de valeurs et d’institutions qu’elle considère d’inspiration divine. Partant, lui demander de suivre les modes du temps  serait absurde.

Visiblement, la RSC ne partage pas mon point de vue. On sent ses journalistes turlupinés par cette question. Comment se peut-il que l’Église soit à ce point rétrograde ? Le porte-parole de l’épiscopat français, invité hier ou avant-hier,  se plaignait qu’il n’y ait pas débat sur la question du mariage homosexuel ! Un débat ? Pour quoi faire ? 65% des Français seraient pour ! L’affaire est entendue ! Débat-on des évidences ?

Allez savoir pourquoi, j’ai comme l’impression que si on braque les projecteurs sur une prière, ce n’est pas sans arrière-pensées.  Pourquoi ne demande-t-on pas leur avis sur cette question aux représentants d’autres cultes ? Les imams, les rabbins, militent-ils vraiment en faveur de ce mariage ? A l’heure ou ne comptent que les minorités pourquoi ne s’acharne-t-on à ne ringardiser (pour cause de passéisme maniaque) que la religion majoritaire ?

Cela ferait-il partie d’un plan général pour détruire un des éléments constitutifs majeurs de notre identité nationale ? Il faudrait avoir l’esprit malade d’un complotiste pour l’envisager !

mardi 14 août 2012

Tranquilles pour quatre ans !





Il paraît que les Français sont souvent pessimistes. Parce que la crise et tout ça. Et puis il y a les  nouvelles, généralement  mauvaises : guerres, paix, racisme, antiracisme, pédophilie, pédophobie, grèves, reprise du travail, licenciements, embauches, délocalisations, relocalisations, montée du FN, élection de Hollande etc. Ma liste des mauvaises nouvelles est loin d’être exhaustive. J’ai simplement pris soin d’y respecter la diversité des points de vue. Il ne faudrait pas oublier que ce qui apparaît catastrophique à l’un paraît salutaire à l’autre.

Lorsque, avant hier, se sont terminés les jeux olympiques, pour moi, ce fut une excellente nouvelle : depuis quinze jours on nous tannait avec  la victoire de Trucmuche ou celle de Machin. Eh bien, c’est fini. Et pour quatre ans. Vous vous rendez compte ? Quatre années de trêve ! Si tous les sujets qui me gonflent  offraient ce genre de répit, ce serait le rêve. 

Je dois vous l’avouer : j’ai une sainte horreur du sport. Depuis toujours. Question de nature. Déjà tout petit je préférais aux jeux bruyants la tranquillité de la lecture. J’étais plus heureux seul dans mon  coin avec un bouquin qu’à courir derrière une baballe. Et en plus je n’étais pas doué pour ça. J’étais carrément nul dans tout ce qui ressemblait de près ou de loin à un exercice sportif.  Oh, j’ai bien fait, de temps à autres un peu de natation ou de marche dans le cadre d’une remise en forme mais qui n’a pas ses faiblesses ? Ça n’a d’ailleurs jamais duré longtemps.

Le sport me paraît parmi la multiplicité des activités plus ou moins futiles qui occupent l’humain celle qui décroche le pompon. Courir quand on n’a rien d’urgent à faire, personne à attraper et que personne ne vous poursuit me paraît ridicule. Monter des côtes à vélo pour avoir le plaisir de les redescendre n’est guère mieux. Sauter en l’air quand il n’y a rien à saisir, nager à toute vitesse dans une sorte de bocal oblong quand on n’est tombé d’aucun bateau et qu’aucun requin ne s’annonce, jeter au loin un javelot quand aucun ennemi ne vous menace, courir en zigzags derrière une baballe qu’on n’aurait aucun mal à mettre dans le filet que l’on vise si en face d’autres  abrutis ne tentaient (allez savoir pourquoi ?) de vous en empêcher, essayer d’envoyer au tapis à coups de poing un adversaire à l’heure où on peut se procurer une  kalachnikov  pour une poignée de cerises, tout cela et le reste me paraît bien vain.

Admettons que cela distraie. Après tout, en période de paix, il faut bien que les agités s’occupent. Mais il y a pire : les spectateurs ou supporters. Des voyeurs généralement braillards qui ressentent les « victoires » de ceux qu’ils observent comme si elles étaient les leurs. Ils en crient, ils en pleurent, ils en exultent. Alors qu’ils n’y sont pour rien. Parce qu’en plus, les agités sportifs n’ont qu’une idée : gagner. Quand ils y parviennent, ils sautent en l’air, pleurent de joie, se mettent à hurler ou font des gestes  bizarres.  Imaginez un physicien  apprenant qu’on lui a attribué le prix Nobel et qui se comporterait de la sorte !  On le penserait digne du cabanon plus que de la récompense !

Même quand il n’y a pas compétition le sport m’ennuie en ce qu’il ne sert à rien sinon à se maintenir en forme du moins à doses raisonnables. Je ne conçois l’effort physique que lié à un résultat tangible. Je bêche le jardin en vue de récoltes futures. Je marche à grands pas derrière ma tondeuse afin que la pelouse ne se transforme pas en jungle. Je soulève des plaques de plâtre pour en habiller les murs. Faire l’équivalent pour rien ? Non merci.

On me dira dépassement de soi (faut-il pour ce faire mettre préalablement son clignotant en action ?), beauté du geste, gratuité, sens de l’effort, que sais-je encore… On pourra me dire tout ce qu’on voudra, ça ne changera rien : le sport continuera de m’emmerder.


Et écrire des conneries sur un blog, comme vous le faites, ça sert à quelque chose, peut-être ? La réponse est bien évidemment non. A part m’offrir l’occasion de trouver une formule, de tenter la phrase élégante ou amusante et éventuellement de faire partager le plaisir que j’en retire  à quelques lecteurs ça ne sert strictement à rien. Même pas comme l’insinuent certains à pousser des abrutis à passer à l’acte à force de répandre des idées malsaines (comme si ce qu’ils écrivaient convertissaient d’autres abrutis à pratiquer l’imbécilité militante et la haine de soi). C’est mon genre de futilité. Ça se pratique dans le calme, loin du bruit, de la foule, en toute sérénité. Chacun ses marottes…

lundi 13 août 2012

Nouvelles du jardin


Récolte du 12 août 2012


Par milliers (ou presque), des MP m’arrivent, réclamant à cor et à cris que je parle de choses sérieuses comme mon jardin. Il est vrai qu’à une époque où le futile attire plus que l’austère ce blog a la particularité de mêler fondamentaux,politique et âneries ordinaires.

Eh bien, je dois dire que le moment des récoltes est venu. Les patates sont rentrées. Les derniers pois ont été cueillis. Tous les deux jours s’impose la corvée de cueillette des haricots verts. Je les veux très fins. Hélas, le haricot est fourbe et à mon sens témoigne du désintérêt de notre Créateur pour l’humain. Je m’explique : profitant de leur couleur quasi-semblable à celle des feuilles de la plante et de leur  aspect filiforme, certains haricots se cachent dans les feuilles ou se confondent avec les tiges afin de survivre. Si bien qu’au lieu d’un haricot bien jeunet, vous vous retrouvez avec un gros, bien moins délicat. Et que vient faire l’indifférence divine là dedans ? Eh bien si Dieu avait voulu que nous cueillions pois et haricots sans problèmes il les aurait fait rouges.

Comme on le voit sur la photo que j’ai prise hier matin, en plus des haricots est venu le temps des tomates (la plus grosse, une « cœur de bœuf » pesait 600 g !) et  des courgettes, qui s’épanouissent sous la serre. Sont arrivés à maturité des poivrons que je laisse sur la plante en attendant de les cuisiner farcis.

L’opération anti-piéride ayant porté ses fruits, les pommes des choux  grossissent tandis que les poireaux, eux aussi, se développent, promesses de plantureux pot au feu…

Les flageolets vont leur petit bonhomme de chemin. Seront-ils à point quand le voisin me cédera le traditionnel demi-agneau d’été ? Certaines questions taraudent…

Le problème est que la consommation ne peut suivre la production. Nous avons beau manger des légumes frais à chaque repas, il en reste toujours. Le congélateur de 300 litres pourrait constituer une solution mais congelés les légumes sont bien moins goûteux au point qu’ils ont tendance à y rester faute d’enthousiasme.

La vie, quoi qu’on en fasse n’est pas simple.

dimanche 12 août 2012

Maman, Figaro il fait rien qu'à embêter François !



Le Figaro, il est méchant et même pas objectif comme peuvent l’être Libération, Le Nouvel Obs, Le Monde ou France Inter (RSC). M. Thierry de Cabarrus , critique politique et cinéma chez M. Nouvel Obs, n’a pas peur de le dire.

Mais qu’est-ce qu’il a encore trouvé de très vilain à faire M. Figaro ? Eh bien, il a publié un sondage ! Où est le crime, me direz-vous ? C’est que, voyez-vous, au lieu de s’enthousiasmer sur l’irrésistible adhésion du peuple aux merveilleuses réformes instaurées  par M. Hollande, ce canaillou (je sais, le mot est dur) préfère insister lourdement sur un détail insignifiant : 54 % des français ne seraient globalement pas satisfaits de son action ! Quelle impudence !

Alors que toutes les belles réformes bien démagogiques sont plébiscitées ! Pourtant, M de Cabarrus le souligne : «Il suffit d’analyser cette enquête d’opinion dans le détail pour constater qu’au contraire, nos concitoyens reconnaissent que le nouveau président a tenu parole et que les premières mesures qu’il a prises sont satisfaisantes pour la grande majorité d’entre eux : retour à la retraite à 60 ans (d’accord à 71%), baisse de son salaire et de celui de son premier ministre (d’accord à 82%), encadrement des loyers (d’accord à 68%), hausse de l’impôt sur la fortune (d’accord à 67%), hausse du Smic (d’accord à 59%), retrait des troupes d’Afghanistan (d’accord à 75%). »

Le brave homme oublie de signaler que sur la fin de la défiscalisation des heures supplémentaires ils sont 61 % à ne pas être satisfaits et, toujours aussi mauvais caractères, 64% à ne pas apprécier l’augmentation des droits sur les successions et donations. Ces chiffres se trouvant en bas du tableau je comprends que M. de Cabarrus, un peu las de cette aride lecture,  ne les ait pas vus. Ce qui est gênant, c’est que ces derniers points concernent beaucoup de Français alors que les autres, hein… Ce qui pourrait peut-être expliquer le mécontentement global.

Mais il y a mieux que M. de Cabarrus : un certain Juan relève une autre escroquerie dans l’article du Figaro: « Et pourtant, en plus petits caractères, voici ce que l'on peut aussi lire:« Près de 57 % des sondés estiment que François Hollande tient les engagements qu'il a pris pendant la campagne présidentielle. » »
 Pour cet esprit simple, si les Français estiment que M. Hollande tient ses promesses c’est qu’ils adhèrent à sa politique. C’est clair, non ? Eh bien, au risque de lui faire de la peine, ce n’est pas nécessairement le cas. M. Le président peut avoir promis des choses qui déplaisent et s’y tenir. 
Il est vrai qu’ayant, si j’ai bien compris, souffert comme un damné sous la dictature sarkoziste, avec pour seul analgésique un blog nommé « Sarkofrance », M. Juan ne peut en être sorti qu’affaibli. Et puis il ne faut pas trop en demander au parrain de Mme Rosa.

samedi 11 août 2012

Un pseudo ? A quoi bon ?


Sauras-tu reconnaître quels sympathiques blogueurs se cachent sous ces masques ?



Il paraîtrait de règle de ne s’exprimer sur le Net qu’affublé d’un pseudo. Une sorte de masque. Qui protègerait. Qui de quoi ? Il y aurait donc danger ? En démocratie ? Les innocents bavardages qu’on y exprimerait pourraient attirer sur leurs auteurs les foudres de quelque obscur pouvoir ? Mettre en péril famille et entourage ?  La Guépéou et la Gestapo rôderaient-elles sur le web afin d’assurer le remplissage de leurs camps d’extermination ou de rééducation ?

A moins qu’on ne craigne des représailles individuelles ? Des opposants à nos "idées" qui viendraient mener à domicile leur petite épuration personnelle ? On serait en guerre civile ?  Ce qui se dit sur les blogs, tout le monde s’en fout. Et puis les abrutis, ou du moins ce genre d’abrutis, lisent-ils ? Les blogueurs parlent aux blogueurs et les gauchos ne cassent du facho (et vice-versa)  que dans leurs rêves fous…

Je m’exprime en mes prénoms et noms réels. Ne serait-ce que parce que si les vautours totalitaires survolaient  la toile et qu’ils avaient le moindre pouvoir, il ne leur faudrait que quelques secondes pour retrouver sous le masque la véritable identité de leur proie, la localiser et leur offrir un aller simple pour Pitchipoï ou le Goulag ! Quant aux individuels, ils ont tant d’autres chats à fouetter…

Il se trouve par ailleurs que je crois un tout petit peu en la démocratie. Je sais, ça paraît ridicule à certains, mais j’y crois. La démocratie implique un minimum de droit à a libre expression. Tant qu’on ne m’aura pas prouvé que la libre expression consiste seulement à hurler avec les loups, je continuerai d’y croire. Quand on m’aura prouvé que, dans mon pays, il n’est permis que de s’enthousiasmer pour ce que je rejette et que ce que je pense être bon pour lui ne peut plus s’exprimer que me restera-t-il ?

Je refuse également  de passer pour un de ces cloportes qui, cachés derrière un écran, prendraient je ne sais quelle revanche de je ne sais quelle frustration et clameraient à haut clavier ce que leur veulerie les pousse à taire. Dans la vraie vie, je suis comme ici : si la conversation vient à rouler sur certains sujets, j’en dis ce que j’en pense. Que ça plaise ou non.

Je lis ici ou là que le pseudo protège les proches, la vie privée. Pourquoi pas leur sécurité physique et leur liberté ? Quand de tels guignols ne font que ressasser à longueur de pages ennuyeuses le catéchisme de la bienpensance, à part se voir décorés d’une médaille, on ne voit pas bien ce que leur audace pourrait leur coûter…

Certains ont souffert sous la dictature sarkozienne. Dans le maquis du net, ils ont pris des risques inouïs. Ils ont sauvé ce qui pouvait l’être d’une France mise à sac. Tristes clowns ! Que feraient ces lâches héros si l’ombre d’un réel danger les menaçait ?

A part quelques  schizophrènes , paranoïaques ou  mythomanes je ne vois pas qui peut avoir de bonnes raisons d'utiliser un pseudo. Si vous trouvez des justifications d'y recourir, n'hésitez pas à me les communiquer bien que pour moi il soit trop tard.

vendredi 10 août 2012

Homme libre, toujours tu chériras la mer!





Tu parles, Charles ! La mer j’en reviens. Elle n’est pas si loin. Mais mes visites se font rares. Hier, je suis allé à la pêche avec le beau-frère de ma compagne. C’est toute une expédition. Le littoral ouest du Cotentin connaît peu de ports. Alors quand on a un bateau, on l’amène sur la plage monté sur une remorque que traîne un tracteur. On le mouille puis  remonte le tracteur au sec. Sur la plage, c’est un musée du tracteur agricole à ciel ouvert. Car, si les engins ne sont pas de première jeunesse, tout propriétaire de bateau possède le sien.

Notre partie de pêche ne fut ni honteuse ni glorieuse. D’abord nous avons relevé les casiers. Les deux premiers ne contenaient  qu’un bébé homard, quelques étrilles et araignées et un tourteau minuscule. Les  enfants furent rejetés à une mer qu’ils n’auraient jamais dû quitter et les araignées conservées pour servir d’appât  pour les casiers à bulots que nous visitâmes après avoir dûment regarni les premiers de maquereaux pourris afin qu’il attirent crabes et autres homards. Du bulot, il y en avait ! Seulement, ils n’étaient pas seuls. Des milliers de petits bigorneaux pointus que l’on nomme « perceurs »  leur tenaient compagnie. On vida donc les deux casiers dans une vaste bassine et après avoir garni les casiers de cadavres de crabes araignées, on les rejeta et passa au tri. Pas question de garder des bulots trop petits ni de perceurs sans intérêt.

Commença la pêche à la ligne. En dehors d’un rouget-grondin et d’un bar trop petits, nous finîmes tout de même par arracher à la mer seize maquereaux qui firent, grillés, notre repas du soir.

Ce fut une matinée agréable. Pourtant, je n’avais que moyennement envie de me rendre à la mer. Nous y allons une fois par an. Dire que fut un temps, je rêvais de bateau !

La mer fut dès mon enfance synonyme de vacances. Mon père était né sur la côte du Trégor où il mourut d’ailleurs. D’abord chez les grands-parents, puis en camping, puis, l’aisance venant, dans la petite maison  de bord de mer que mes parents firent construire au début des années soixante, nos vacances étaient  côtières. Nous allions à la pêche à pied et bravions la froidure lors de nos deux bains quotidiens…

Adulte, je continuai de fréquenter le littoral. J’eus quelques occasions de faire,  avec des amis,  des parties de pêche en mer. Posséder une coque de noix sur laquelle aller pêcher devint pour moi un de ces rêves qu’on caresse mollement, sans trop y croire. J’aurais alors eu le temps mais pas l’argent. Ensuite j’eus l’argent mais pas le temps. Les vaches maigres revenues, je retrouvai le temps. Maintenant que j’ai le temps et l’argent, j’en ai perdu l’envie. Comme quoi, la vie, hein…

Marcher dans le sable, retourner les cailloux, me baigner ou  mettre ne serait-ce que les pieds dans l’eau froide de la Manche, ne me dit plus rien. Partir à bord d’une coque de noix tremper du fil pour ramener quelques poissons suppose tant de frais, de savoir-faire et de connaissances du milieu que le jeu ne me paraît plus valoir la chandelle.

Je préfère traquer le haricot vert, la tomate, le petit pois, la patate, le poivron, la courgette, le chou ou le poireau. Je pense toujours être un homme libre mais maintenant je préfère la campagne. Et j’emmerde Baudelaire !

mercredi 8 août 2012

Du mahométisme, du racisme, du salafisme, du champignon de Paris et de leurs remèdes




Je ne mets aucun lien vers les billets d’où viennent ces extraits. Qu’importe par qui et où les paroles de sagesse ont été dites.  L’important est qu’elles aient été dites.

Mme Rosa est un phare de la culture universelle. Sa totale maîtrise de tous les domaines que peut embrasser l’esprit humain laisse les fous qui s’aventureraient à contester ses lumières sans voix. S’y aventureraient-ils qu’elle les ferait taire car sa censure démocratique ne laisse passer que les propos laudateurs ou ceux que leur totale incompréhensibilité rend acceptables.

Linguiste de profession, elle choisit  ses termes avec rigueur et circonspection. Ainsi, plutôt que le vulgaire « Islam » choisit-elle d’utiliser le terme plus rare de « mahométisme » qui comme le note Wikipédia  « a été employé en Occident pour désigner la religion musulmane jusqu'au début du XXe siècle. Comme le mot « islamisme », c'est aujourd'hui en ce sens un terme vieilli, et qui tend à prendre un sens spécialisé à connotation dépréciative.» pour désigner cette religion et indiquer de manière quasi-subliminale les réticences qu’elle lui inspire.

On ne cesse de s’instruire en sa précieuse compagnie ainsi apprend-on que le racisme  est « pour la langue courante le symbole de la discrimination de ce que l'on rejette comme différent, étranger, allogène à ceux qui en font preuve ».  Si l’on suit bien cette spécialiste du langage populaire, il doit donc exister parmi ceux qui n’en sont pas et qui les réprouvent un racisme anti criminels ou anti pédophiles

Observatrice hors pair, elle sait déterminer les causes de certains phénomènes. Ainsi note-t-elle qu’ « Annemasse n'a pas de vraie mosquée: mais il est sûr que les racistes préfèrent toujours de loin les "mosquées des caves" et le fondamentalisme qui s'y développe...bien qu'ils s'en défendent...car plus il y a de groupes informels musulmans, plus il y a des chances qu'il s'y développe une branche salafiste,  cela justifiant leurs obsessions... »

Nous sommes bien tristes pour Annemasse mais nous réjouissons d’apprendre que champignons de Paris et salafisme ont un point commun : ils se développent dans les caves et il semblerait qu’à l’air pur des mosquées leur mycélium s’étiole. N’ayant pas visité de mosquée depuis quarante ans et sous des climats peu favorables à la culture de l’ Agaricus bisporus, je ne peux que faire confiance à cette omni-spécialiste. Retenons donc qu’en l’absence de caves et en présence de mosquées fondamentalisme et salafisme laissent place à un Islam modéré (et bougrement enrichissant).

Ainsi, ne saurait-on trop exhorter les pays musulmans qui craignent une montée du fondamentalisme à construire des mosquées et ceux d’entre eux qui le favorisent à les détruire et à les remplacer par des caves.

C’est fou comme on s’instruit à la fréquentation d’esprits supérieurs !