La pluie est revenue. Au lointain gronde l’orage. Pause
bienvenue.
Hier, le thermomètre a dépassé les trente degrés. Certains
riront. « Mais mon pauvre ami, chez nous il faisait des 35, 39, 40 et des
bananes (cela dit sans vouloir insulter personne) ». Avec mes 31 degrés, je
fais petit bras. Surtout que soufflait sur les collines une agréable brise. Seulement,
si j’ai choisi de vivre en cet endroit c’est justement parce qu’il n’y fait
jamais très chaud. Je suppose qu’hier à l’instar de bien des lieux normands, on
a frôlé voire battu des records. La température n’ayant cessé de monter les
jours précédents, la chaleur s’installait dans les murs de la maison et au
rez-de-chaussée (ou plutôt de jardin) on dépassait les vingt-cinq degrés,
température à laquelle je commence à me liquéfier. Je ne parle pas de l’étage
où je passe l’essentiel de mon temps où malgré 20 cm de laine de verre le
thermomètre s’affole. Des orages s’étant annoncés dans la boule de cristal de
M. Météo France, je redoutais une nuit pénible dans l’impossibilité où je me
trouvais de laisser les fenêtres ouvertes en quête de fraîcheur.
Ma journée fut pourtant supportable surtout que j’en passai
une partie dans l’air climatisé du break, allant quérir ma nouvelle tondeuse. Aiguillonné
par le désir de voir comment elle
fonctionnait, je pus, baigné de sueur, la monter, faire le plein d’huile et d’essence
et l’essayer sans que l’épreuve se révélât insupportable. Le résultat dépassa
mes attentes : elle tondit parfaitement l’herbe dont l’ombre des arbres
avait encouragé la pousse et maintenu la verdeur.
Et puis ce matin, me levant avant six heures, j’entendis,
frappant les Velux, le rassurant bruit de quelques gouttes d’eau. Depuis, ça s’est
amélioré : après une première ondée sans grande intensité, les orages se
sont rapprochés et une bienfaisante pluie drue arrose les collines tandis que
le thermomètre affiche 16 ° et des broquilles. De pâles éclairs précèdent de
loin le tonnerre qu’ils engendrent. Bref, tout s’arrange : plus d’abondantes
suées, finie la corvée d’arrosage, sauvée la pelouse !
Ce n’est peut-être qu’un bref répit avant qu’il ne canicule
à nouveau mais il est bon à prendre.
Vous avez de la chance : ici, il fait un soleil éclatant, et presque aussi chaud qu'hier (où il faisait nettement plus chaud que chez vous, déjà).
RépondreSupprimerIci pas d'eau, infernale chaleur.
RépondreSupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
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