Ce matin, j’ai eu la surprise de me réveiller Hollandiste
fervent. Au point que j’en suis à me demander comment j’ai pu ne pas l’être
avant. Quel voile couvrait mes yeux ? Quelles influences maléfiques
ont-elles pu détourner mon attention pour m’interdire de voir que, depuis ce
jour béni de mai 2012 qui vit son élection, ce pays qu’il aime et que j’aime
tant était passé de l’ombre à la lumière, de l’enfer au paradis, de la misère à
l’abondance, de l’oppression à la démocratie ? Mais à quoi bon tenter d’expliquer
mes erreurs passées ? Elles sont
impardonnables autant qu’ineffaçables, je les porterai jusqu’à ma fin comme
autant de souillures !
Mes yeux se sont dessillés. Je vois désormais la vérité. Et
elle est magnifique ! Je sens de
mon devoir de la décrire dans sa resplendissante beauté à ceux qui sont encore
dans l’erreur. Tout d’abord, même si c’est secondaire, force est de constater
que l’homme est beau. De sa haute stature, il domine son entourage au point qu’il
ne semble entouré que de nains. Son élégance naturelle, son assurance, son
incomparable capacité à convaincre, ses talents de tribun, son inflexible
volonté, imposent respect, estime et amour aux âmes d’élite.
Et puis il y a son œuvre ! Comment égrener le chapelet
de ces trois ans de réussites ? N’en retenons que quelques grains :
la dette jugulée, la courbe du chômage inversée, la croissance à deux chiffres
retrouvée, la sécurité civile restaurée,
la justice rétablie, le mariage étendu, le territoire réorganisé, l’enseignement
réformé, le prestige de la France au
zénith, l’immigration, source de toutes nos richesses, favorisée, le
multiculturalisme préservé, l’harmonie nationale enfin réalisée. Comment s’étonner
alors qu’aucun dirigeant au monde n’ose prendre la moindre décision sans avoir préalablement
consulté le « Sage de l’Élysée » ?
Malheureusement, certains, empêtrés dans un conservatisme
rétrograde, sont incapables de suivre le rythme effréné de ces réformes qui ont
permis à la France d’apparaître désormais comme le pays le plus apte à relever les défis du vingt-et-unième siècle. Ils
seraient même, selon certaines officines de sondages, une écrasante majorité. Qu’importe
au fond ? Homme d’élite, il ne peut s’adresser qu’à l’élite. Plus de
quinze pour cents des Français le comprennent et le suivent, non pas
aveuglément mais guidés par la raison, la sûreté du jugement, la lucidité et la
sagesse. N’est-ce pas suffisant ?
Si, comme on le prédit souvent, il ne devait pas être
reconduit dans ses fonctions, qu’importerait au fond ? Il lui reste deux ans pour réparer des
décennies d’erreurs. Au rythme où s’enchaînent ses succès, ce sera plus qu’il n’en
faut pour que, quelque que soit la capacité de nuisance du nain ou de la naine politique
qui lui succèdera, le redressement opéré ne puisse être compromis ni même remis
en cause.
Puisse-t-il alors, jouir sereinement du repos que ses infatigables
et fructueux efforts imposent qu’il prenne. L’histoire retiendra son nom, dans
le monde entier retentiront les louanges de sa gloire ! Gageons que sa
modestie exemplaire sera blessée de tant d’hommages, lui qui n’aura voulu faire
que son devoir et se mettre au service d’un pays qu’il chérit plus que tout.
Oncle Jacques, vous m'avez beaucoup fait rire, soyez en béni surtout en ce miment l'immobilisme forcé me ronge mieux que le crabe.
RépondreSupprimerQuand on peut rendre service....
SupprimerVoilà qui fait plaisir à lire! Enfin un dithyrambe au milieu de ce concert de critiques aussi acerbes que convenues.
RépondreSupprimerIl était bien temps que quelqu'un de votre trempe lui rendît justice, cela devrait l'encourager à poursuivre sur la voie courageuse qu'il a crânement choisie. Perinde ac cadaver!
Amitiés.
C'est tout le mal que je lui souhaite. Quoique maintenir la pente de sa chute risque de s'avérer didfficile en l'absence de cotes négatives...
SupprimerRhooooo!! Vous ne parlez pas du repos bien mérité du guerrier,auquel nous devrions tous proposer nos propres femelles
RépondreSupprimerIl n'a pas besoin de nous pour trouver pot à son couvercle : toutes les femmes sont folles de lui !
SupprimerImpossible de lire ce texte sans être ému jusqu'aux larmes ! Vous auriez pu ajouter un paragraphe pour lui expliquer que, en cas d'échec en 2017, sa Julie, non seulement ne le suivra pas, mais peut-être même fera des pieds et des mains et de tout ce qu'on peut imaginer d'autre, pour rester dans ce palais qu'elle aura squatté beaucoup plus que 48 heures ce qui lui assure d'être en droit d'y rester.
RépondreSupprimerUn palais de l'Élysée sans Julie, c'est comme un séisme sans tsunami !
SupprimerPublié à 13 h : pile poil, l'heure de l'apéro.
RépondreSupprimerCeci explique cela.
Ou bien vous avez participé à la manif d'hier à Paris et avez un peu abusé.
L'abus est un mot que j'ignore !
Supprimer... et puis vous vous êtes réveillé !
RépondreSupprimerNon mais à l'eau, quoi, comme dit l'autre. Comme Gilly, je vous soupçonne d'abuser des daturas, qui font des ravages en Basse-Normandie (sauf pour le terrorisme réorganisé, même si ce n'est pas exactement ce que vous avez écrit, je pense que ce n'est qu'une faute de frappe -chirurgicale, œuf corse.)
@Al West: la datura faire des ravages en Normandie ? tiens donc, la dernière fois que j ai entendu parler de cette plante euphorisante c'était en 1986 à Djibouti et à l'époque, pour l'avoir essayé ( faut tout essayer quand on voyage ), je me demande effectivement si Maître Jacques... enfin, tu m a s compris...
SupprimerIl en est poussé dans le jardin il y a quelques années mais je n'en ai jamais testé les effets...
SupprimerEt voilà ! A force de mauvais whisky ce sont des choses qui devaient arriver. Je le sentais venir, allez...
RépondreSupprimerVous persistez dans vos erreurs diaboliques ! Plus que me blesser, vous me faites vous plaindre. Puissiez vous, comme moi, trouver la lumière sur votre chemin de Damas !
SupprimerVoilà un réveil aussi difficile que celui de Gregor Samsa..!
RépondreSupprimerIl s'agit bien d'une métamorphose mais elle n'affecte que mon âme !
SupprimerÇa va pas de me faire peur comme ça ???? !!!! J'ai cru être chez un blogueur de gauche pris de boisson.
RépondreSupprimerJe préfèrerais un Ah! ça ira, çà ira, çà ira, hollande à la lanterne, Ah! ça ira, çà ira, çà ira, hollande on le pendra !
C. Monge
Qu'importe qu'on le pende ? Il a d'ores et déjà sauvé la France !
SupprimerAh ! Vous ouvrez enfin les yeux !
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