..Toi qui entres ici, abandonne tout espoir de trouver un contenu sérieux. Ici, on dérise, on batifole, on plaisante, on ricane.
dimanche 10 juin 2018
Mille excuses !
Voici bientôt un mois que je n'ai donné aucun signe de vie. Et pourtant, vie il y a ! Il se trouve que je suis complètement débordé. Dans le but de simplifier mes occupations jardinières, j'ai mis en vente, avec succès, ma maison normande afin d'en acquérir une autre dont le terrain réduit nécessitera moins de soins et donc de temps. Seulement, cela implique un déménagement et, pour quelques semaines, l'obligation de m'occuper de trois maisons. Entre la fin des travaux en Corrèze, la mise en cartons de mes affaires, la remise en ordre de mon acquisition, je ne sais pas plus où donner de la tête que des bras. J'espère que d'ici une quinzaine de jours tout cela va se calmer. Je crains simplement que mon opiniâtre optimisme ne me fasse croire en un rapide apaisement de mon stress actuel. Quand les choses se seront tassées, j'espère revenir avec une constance renouvelée vers ce blog qui m'a depuis plus de sept ans permis tant d'agréables échanges.
vendredi 11 mai 2018
Voyage au bout de la plomberie (2)
La plomberie, c'est un peu comme la
misère : on pense en avoir touché le fond mais il n'en est
rien. Voici deux mois jour pour jour, je vous narrais mes
mésaventures plombières et mon désespéré combat contre une
minime fuite d'eau. Il se trouve que je finis par en sortir
vainqueur. Seulement, l'avenir me réservait une amère surprise...
Retour de Corrèze, j'aperçus une
flaque d'eau dans le placard à balais situé sous l'escalier. Un
rapide examen me permit de constater que certains tuyaux s'y trouvant
étaient mouillés. J'en conclus naïvement qu'un problème de joints
était à l'origine de mon malheur. Je me mis donc en devoir de
refaire tous les joints. Mais bien que l'étanchéité de
l'installation eût été assurée, de l'eau continuait de sourdre en
bas de la cloison. J'en déduisis que, par capillarité, l'eau avait
envahi la laine de roche de la cloison et que cette dernière la
relâchait. Je me mis donc à casser le bas de la cloison et pus
constater que ledit matériau était bien humide mais pas au point
d'expliquer un suintement constant. J'en retirai la partie affectée
mais ce n'est que le lendemain que je réalisai la véritable cause
des dégâts : le plafond des toilettes était pourri d'humidité
et de l'eau en tombait. Le problème venait donc de l'étage.
Seulement, en haut, les circuits d'eau
se trouvaient à l'intérieur d'une cloison. Il me semble me souvenir
qu'un certain Gabriel Cloutier m'avait un temps indiqué que les
jonctions de PER devaient être visibles ou au moins accessibles. Je
regrettai de ne l'avoir pas su auparavant même si la configuration
des lieux avait empêché qu'il en fût autrement. A l'aide d'un
cutter je me mis à découper près du lieu de la jonction une
ouverture de 40 cm de côté dans le placo qui me permit de constater
que là se trouvait l'origine du problème. Je suppose qu'en
installant le chauffe-eau j'avais dû tirer un peu sur les tuyaux et
qu'un joint mal serré en avait profité pour se mettre à fuir (le
couard!).
Je coupai donc l'arrivée d'eau et me
rendis chez M. Bricomarché un schéma de l'installation en main, y
demandai l'aide d'une personne qualifié et nous nous mîmes au
travail. A genoux au milieu de l'allée nous Disposâmes divers
éléments de manière à rendre les connections plus aisées à
atteindre. Nous trouvâmes une solution et le lendemain je me mis au
travail et dus pratiquer une nouvelle ouverture dans le placo :
Le montage du système s'avéra à la
fois relativement aisé et rapide :
Le problème résolu, restait à
masquer ces deux béances car je doute fort que mon acheteur
apprécierait que je laisse les choses en l'état. Je fabriquai donc
deux trappes en contreplaqué entourées de champlat, adaptai les
ouvertures auxdites trappes, les peignis et les installai. Voilà le
résultat, à la fois simple et élégant :
Seulement, à l'intérieur de la
cloison continuent d'exister 3 autres jonctions (toilettes, cabine de
douche et lavabo) dont j'espère qu'elles auront la gentillesse de ne
pas poser de problèmes à mon successeur. Après tout, la
défectueuse avait su rester sage plus de 5 ans...
mardi 8 mai 2018
De la nationalité
Il me semble que certains tendent à
tout mélanger. Pour les « de gauche », il n'y a que des
Français. Qu'ils le soient par accident ou par adhésion, qu'ils le
soient depuis des jours ou des siècles, qu'ils aiment ou non le pays
dont ils sont ressortissants, on ne saurait établir entre eux la
moindre distinction. La réalité est tout autre.
Des Français, c'est peut-être
dommage, mais il en existe de toutes sortes. Des qui peuvent prouver
que leurs racines plongent dans des siècles éloignés, des qui
arrivent juste, des qui ne se reconnaissent pas en tant que tels.
Ceux dont les origines prouvées
remontent aux croisades, voire avant, ceux dont la filiation rend
difficile d'imaginer, en dehors du passage d'un facteur, d'un gazier,
d'un ramasseur de lait ou d'un quelconque coquin d'origine étrangère
voire exotique ayant profité des bontés de leur mère ou d'une de
leurs lointaines ancêtres, sont plus ou moins indubitablement d'un
coin de notre cher et beau pays. Ce sont les Français dits « de
souche », censés depuis toujours ou presque posséder et
transmettre la culture et les valeurs de notre beau pays. Seulement,
parmi eux, nombreux sont ceux qui ont renoncé à leurs racines,
s'imaginent « citoyens du monde » et crachent sur tout ce
qui pourrait les rattacher à ce qui, qu'ils le veuillent ou non,
constitue leur communauté nationale.
Les Français « de papiers »
sont des gens qui suite au hasard des pérégrinations de leurs
parents sont nés sur le sol français et qui, de ce fait se sont vu
offrir la possibilité d'obtenir une nationalité à laquelle ils ne
tiennent pas plus que ça mais qui leur garantit certaines formes de
protection.
Reste une catégorie de Français qui,
à mon sens, donne un sens à ce nom : les Français « de
cœur ». Ceux qui, quelle que soit leur origine, sont attachés
à la France à sa langue, à sa culture, à ses terroirs, à son
histoire par des lien affectifs indissolubles.
C'est pourquoi je suis contre le droit
du sol. On peut devenir Français de cœur sans être né en France.
Romain Gary en est un excellent exemple. On peut avoir des papiers
français tout en haïssant la France, qu'on soit « de souche »
ou « de papiers ».
Certains rêveraient de voir la
« nationalité européenne » supplanter celle des pays
membres. Ça ne me paraît pas très sérieux. Européens, les
Français, les Espagnols, les Britanniques le sont par définition,
comme les antilopes, les bovins ou les girafes sont ruminants. Nous
appartenons naturellement à un ensemble à l'origine racialement et
culturellement plutôt homogène, constat qu'on ne saurait faire pour
des continents comme l'Afrique, l'Amérique ou l'Asie. Cette relative
homogénéité me paraît suffisante pour que l'on évite de vouloir
lutter à coups de directives et autres règlements contre les
particularités nationales et partant remettre en cause la longue
élaboration des spécificités qui fondent les nations européennes.
lundi 7 mai 2018
La « honte » de Donald
J'avoue qu'il me devient de plus en
plus difficile d'écrire des articles et ce pour diverses raisons. Le
retour des beaux jours et des contraintes qu'impose l'entretien des
terrains, divers bricolages, les problèmes de certains proches,
l'achat d'une maison et la vente de l'ancienne dont les concrétisations
se font attendre n'y sont pas étrangers.Mais le pire est
l'àquoibonisme qui s'empare de moi en pleine rédaction. Si j'arrive
à poser le problème, quand j'en viens aux solutions même quand
elles m'apparaissent claires et simples leur application me paraît
impossible, vu l'état de profond délabrement mental et moral des
Français. Ils sont si moutonniers et les media les abreuvent à
longueur de jour de tant d'âneries qu'ils veulent tout, son
contraire et finissent par obéir aux adjonctions qui leur sont
faites. Qu'espérer d'un tel peuple* ? Alors j'efface tout.
La meilleure façon de marcher étant
désormais de le faire sur la tête (ce qui laisse aux pieds le
loisir de penser) je me sens de plus en plus médusé non tant par le
colportage médiatique des stupidités gauchistes que par l'écho
qu'elles rencontrent auprès d'une majorité du public. On peut le
nier, mais il n'empêche que sur bien des points de l'extrême droite
à l'extrême gauche une majorité accepte sans broncher les
gnangnantises « humanitaristes » concoctées par des
débiles médiatiquement élevés au rang de penseurs. Du coup, comme
l'avait conseillé certain vieillard cacochyme, le bon peuple n'en
finit pas de s'indigner de ci, de ça, de tout et du reste. Mon
problème est que le plus souvent je ne comprends pas ce qui peut
motiver ces indignations. J'avoue que l'actualité vient de me faire
passer de la perplexité à la complète sidération.
Le raison en est le tollé
quasi-général provoqué par les déclarations du président Trump
concernant le massacre du Bataclan. Il est couramment accepté que le
président des USA soit un dangereux fou. Ce qui est curieux, c'est
de voir que ceux-là mêmes qui proclament sa démence se réjouissent
de voir que notre-si-intelligent-président mettre tant d'entrain et
d'habileté à devenir son caniche favori. Qu'a dit en substance le
bon Donald ? Qu'en France personne ne portait d'armes. Que si
tel n'avait pas été le cas, il eut été impossible à une poignée
de terroristes de massacrer une à une 130 personnes. Pour couronner
le tout, il aurait, crime suprême, mimé la scène ! Quel
scandale ! Survivants, proches de victimes et surtout media de
dénoncer ces monstrueux propos !
Sauf à considérer qu'il est
inadmissible de déclarer que l'eau tend à mouiller et que l'été
est généralement plus doux que l'hiver, je ne comprends pas ce qui
a bien pu justifier telle levée de boucliers. Les propos du
président Trump me semblent pleins de raison.
C'est triste à dire mais quand le plus
élémentaire bon sens passe pour de la folie et que la démence
tient lieu de sagesse, je finis par partager le constat désabusé du
cher Nouratin :
« On est foutus !»
* et de tous les autres peuples
occidentaux qui semblent se livrer à une compétition visant à
couronner celui d'entre eux qui se montrera le plus dégénéré.
dimanche 29 avril 2018
Pour en finir avec Ashleigh
Je prie
mes aimables lecteurs (ils le sont tous!) de bien vouloir excuser ma
longue absence. Le bricolage et aussi quelques menus soucis en sont
la cause.
I too am a member of the human race,
(but admittedly not a very active member).
Moi aussi je suis un membre de l'espèce
humaine mais reconnaissons-le un membre pas très actif.
I will stop at nothing to reach my
objective, but only because my brakes are defective.
Rien n'arrêtera ma course vers mon
objectif, mais seulement parce que mes freins ne fonctionnent pas.
The price of freedom keeps going up,
but the quality keeps deteriorating.
Le prix de la liberté ne cesse de
monter mais sa qualité ne cesse de se détériorer.
As long as I have you there is just
one other thing I'll always need - tremendous self control.
Tant que tu seras là je n'aurais
besoin que d'une autre chose : des nerfs d'acier.
There's so much to learn and so much
of it not worth learning.
Il y a tant de choses à apprendre et
si peu qui valent la peine d'être apprises.
Life is an incurable condition: the
only known treatment is to try to keep the patient comfortable.
La vie est une maladie incurable :
le seule traitement qu'on lui connaisse est d'essayer d'apporter du
confort au patient.
We're still benefiting from the
sacrifices of people long dead, but we're also suffering from their
errors.
Nous continuons de bénéficier des
sacrifices de gens disparus depuis longtemps mais nous continuons
aussi à souffrir de leurs erreurs.
There's no harm in talking to
yourself, but try to avoid telling yourself jokes you've heard
before.
Il n'y a aucun mal à parler tout seul
mais il faut tenter d'éviter de se raconter des blagues qu'on
connaît déjà.
How can I fail when I have no
purpose?
Comment pourrais-je échouer vu que je
n'ai aucun but ?
Why is my autograph so little in
demand, except on checks?
Comment se fait-il qu'on me demande si
peu d'autographes sauf en bas de chèques ?
What I need is a lawyer who
specializes in the law of the jungle.
Ce dont j'ai besoin c'est d'un avocat
spécialisé dans la loi de la jungle.
The future seems to be in good
hands, it's the past I'm worried about.
L'avenir semble entre de bonnes mains,
c'est le passé qui m'inquiète.
If I do enough different things in
enough different ways, I may, eventually, do something right.
En faisant suffisamment de choses de
manières suffisamment différentes, il se peut, finalement, que je
fasse quelque chose de bien.
To be sure of winning, invent your
own game, and never tell any other player the rules.
Pour être certain
de gagner, inventez votre propre jeu et n'en révélez jamais les
règles aux autres joueurs
All people are different. That's why
everybody should be treated the same.
Toutes les personnes sont différentes.
C'est pourquoi tout le monde devrait être traité de la même
manière.
The truly successful teacher is the
one you will never need again.
L'enseignant qui réussit vraiment est
celui dont on n'aura plus jamais besoin.
If you never try anything new,
you'll miss many of the world's great disappointments.
Si vous n'essayez jamais quoi que ce
soit de nouveau, vous passerez à côté des grandes déceptions
qu'offre le monde.
The surest way to remain a winner is
to win once, and then not play any more.
La manière la plus sure de rester
gagnant est de gagner une fois et de ne plus jouer ensuite.
To the Tax Office: All is over
between us. Please don't attempt to communicate with me again.
Au percepteur : Tout est fini
entre nous. N'essaie pas de me contacter de nouveau, s'il te plaît.
It's all very simple, or else it's
all very complex, or perhaps it's neither, or both.
Tout est très simple, ou alors tout
est très complexe à moins que ce ne soit les deux ou ni l'un ni
l'autre.
Why is there still so much pain and
suffering being produced when there's so little demand for it?
Pourquoi continue-t-on de produire
tant de peine et de souffrance quand la demande est si faible ?
Here is a guaranteed way to get more
of what you want: want less.
Voici un moyen garanti d'obtenir plus
que vous ne voulez : veuillez moins.
It's hopeless! Tomorrow there'll be
even more books I should have read than there are today.
C'est désespérant ! Demain il y aura
encore plus de livres que je devrais avoir lus qu'aujourd'hui.
I believe the stars can affect human
lives, particularly by providing employment for thousands of
astrologers.
Je crois que les étoiles peuvent
influencer les vies humaines, en particulier en donnant un emploi à
des milliers d'astronomes.
What's most interesting about some
books is the question: How did this crap ever get published?
Ce qu'il y a de plus intéressant au
sujet de certains livres est cette question : comment une telle
merde a-t-elle pu être publiée ?
Something about me must give
lasting satisfaction, because I'm very rarely asked to come again.
Quelque chose en moi doit produire chez
qui je rencontre une satisfaction durable car on ne me réinvite que
très rarement.
The time for action is past !
Now is the time for senseless bickering.
Le temps de l'action est révolu !
Est venu celui des chamailleries oiseuses.
Living on Earth may be expensive,
but it includes an annual free trip around the sun.
Vivre sur Terre revient cher mais cela
comprend un tour du soleil gratuit tous les ans.
mardi 10 avril 2018
Et une nouvelle louche d'Ashleigh, une !
The information I most want is in
books not yet written by people not yet born.
Les informations dont j'ai le plus
besoin se trouvent dans des livres non encore écrits par des gens pas encore nés.
The closest you will ever come in
this life to an orderly universe is a good library.
Dans cette vie, la chose qui se
rapproche le plus d'un univers ordonné est une bonne bibliothèque.
It's good to know that if I behave
strangely enough, society will take full responsibility for me.
Il est rassurant de savoir que si mon
comportement devient suffisamment bizarre la société me prendra
totalement en charge.
All I want is a little more than
I'll ever get.
Tout ce que je désire, c'est un peu
plus que je n'aurai jamais.
Not only don't I know what tomorrow
will bring, I'm still not entirely certain what yesterday brought.
Non seulement je ne sais pas ce que
demain apportera mais je ne suis pas totalement certain de ce qu'hier
a apporté.
.
I've learned to accept birth and
death . . . but sometimes I still worry about what lies between.
J'ai appris a accepter la naissance et
la mort... mais il arrive parfois que je me fasse du souci sur ce qui
se trouve entre les deux.
According to the latest official
figures, 43% of all statistics are totally worthless.
Selon les derniers chiffres officiels,
43% des statistiques n'ont aucune valeur.
There are some things children
cannot know, because once they learn them they are no longer
children.
Il y a des choses que les enfants ne
peuvent pas savoir parce que quand ils les connaissent ils cessent
d'être des enfants.
My biggest problem is what to do
about all the things I cant do anything about.
Mon principal problème est de savoir
quoi faire au sujet de toutes les choses auxquelles je ne peux rien
I have no prejudices: all my
irrational hatreds are based on solid evidence.
Je n'ai aucun préjugé : toutes
mes haines irrationnelles sont basées sur des faits irréfutables.
Nothing really matters except a few
things that really don't matter very much.
Rien ne compte à part quelques choses
qui n'ont pas grande importance.
What should I do if my problems
aren't all solved by the time I die?
Que devrais-je faire si tous mes
problèmes ne sont pas résolus avant ma mort ?
I can face anything, except the
future, and certain parts of the past and present.
Je peut tout regarder en face sauf
l'avenir et certains moments du passé et du présent.
Life may have no meaning. Or even
worse, it may have a meaning of which I disapprove.
Il se peut que la vie n'ait aucun sens
ou même pire qu'elle ait un sens qui ne me convienne pas.
All I want is a warm bed and a kind
word and unlimited power.
Je ne désire rien d'autre qu'un lit
bien chaud, des mots gentils et un pouvoir sans limites.
Life can be very deep, but I'm
trying to stay at the shallow end.
La vie peut être très profonde mais
je tente de rester là où on a pied.
lundi 9 avril 2018
Retour en Corrèze
Voici deux jours que je suis de retour
en Corrèze. Tout s'est à peu près bien passé si l'on excepte un
radar imbécile qui s'est mis à flasher à mon passage sous le
prétexte un peu mince que je roulais au-dessus des 70 km/h auxquels
quelque ahuri avait décidé de limiter la vitesse à cet endroit
sans prendre la peine d'en avertit l'usager. Un point de moins sur
mon permis et une amende:dura lex sed lex.
Lorsque j'arrivai à bon port, tentant
d'ouvrir ma porte, je n'y parvins pas. Je pensai dans un premier
temps que serrure et verrous s'étaient grippés mais grippés ou
pas, rien à faire pour ouvrir. Qu'à cela ne tienne, je tentai une
autre porte, celle des sanitaires qui pour une raison qui 'échappe
ouvre sur la rue, elle consentit à s'ouvrir. Malheureusement celle
qui m'aurait permis d'entrer dans la maison se montra à son tour
récalcitrante. Armé d'un tournevis j'en vains finalement à bout,
ce qui me permit, en usant de violence, d'ouvrir enfin la porte
d'entrée. Du fait de humidité exceptionnelle qu'a connu cet
hiver les portes en bois avait gonflé, rendant leur ouverture
problématique. J'avais pu constater le même phénomène dans les
annexes de ma maison normande.
Une chose m'inquiétait d'avantage. Du
fait d'un montage du ballon d'eau chaude par un pignouf fantaisiste
l'arrivée et la sortie d'eau se trouvant derrière l'appareil et ma
corpulence ne me permettant pas de m'y glisser, je n'avais pu
vidanger ledit ballon. Je craignais donc que l'appareil, sous l'effet
du fort gel (-11,7° enregistrés dans le jardin) sa cuve ne se soit
gravement endommagée et qu'au moment où je rouvrirait l'arrivée
d'eau, se produise une inondation de la cave. Il n'en fut rien et
quelques heures plus tard le robinet adéquat me dispensa une eau
bien chaude. Ouf ! Il faut croire qu'il ne gèle pas ou pas trop
dans ma cave.
Sinon, en dehors des sets de table et
des torchons rien n'avait moisi durant cet interminable hiver
pluvieux bien que j'eusse coupé tout chauffage. La maison est donc
devenue saine. Re-Ouf.
J'ai pu constater que, par rapport à
l'an dernier, la nature est bien en retard. Ce qui rend une tonte de
la pelouse moins urgente. Vu que je compte confier l'entretien du
terrain à une association, je n'aurai plus le soucis de la tonte et
de la taille des haies.
Il ne reste plus qu'à décorer les
sanitaires, à finir mon tableau électrique et à construire un sas
menant du salon aux sanitaires. Je risque donc de bien vite me
trouver au chômage technique. Aurai-je alors la sagesse de profiter
sagement du temps qui passe ? J'en doute, tout en l'espérant.
D'un autre côté, de nouveau travaux
m'attendent dans la nouvelle maison de Normandie dont je devrais sous
peu signer l'acquisition...
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