Rassurez-vous, pudiques lecteurs, mon
titre n'a rien à voir avec les cochoncetés qu'il connote. C'est un
endroit sérieux ici. Si vous cherchez de la galipette, vous vous êtes
trompé d'adresse. Ici on dérise,
on batifole, on plaisante, on ricane mais en tout bien tout honneur.
Il se trouve simplement que l'équipement et la décoration de ma
cuisine corrézienne à laquelle j'ai consacré l'essentiel des deux
semaines passées utilisent cinq nuances de gris et, en français,
aucune de Grey. En effet, je suis assez maniaque sur la question des codes
couleur autant dans ma manière de me vêtir qu'en matière de
décoration. J'avais décidé qu'en cette maison on irait du blanc au
noir en passant par un camaïeu de gris. Et je m'y suis tenu :
dans la cuisine, tout ce qui n'est pas blanc est gris. Le plus foncé
est celui du dessus de l’îlot central :
L’électro-ménager
est un peu plus clair :
Ensuite
vient le gris des boiserie (tours de portes et plinthes) à quasi
égalité avec les lattes du revêtement de sol comme on peut le voir
ci dessous :
Enfin,
le carrelage mural dont j'ai recouvert l'horrible brun des années
soixante-dix d'une peinture spéciale ferme la marche et s'accorde
avec l'évier en inox qui a avantageusement remplacé l'ancien en
grès marron que j'ai eu bien du mal à démolir à coup de massette
tant sa solidité n'avait d'égal que sa laideur :
Bien
sûr, la pierre du cantou détonne un peu, voire beaucoup :
Mais
que serait une maison corrézienne sans cantou ? Un baiser à
qui il manque un œil ? Un policier sans fromage ? Une
belle sans moustache ? Un repas sans beau-frère ? Un
pitbull sans smartphone ? Bref, rien.
J'ai ainsi, après un peu plus de deux ans d'efforts plus ou moins soutenus, terminé la rénovation des pièces principales (salon, deux chambres et cuisine). Ne reste plus qu'à décorer les sanitaires mais vu que je n'y passe pas l'essentiel de mon temps, mes séjours seront bien plus agréables car vivre au milieu d'un chantier n'est pas toujours idéal.