Le village perché de Chasteaux. Magifique, non ? |
Dans trois jours, en route vers Barcelone, nous ferons
escale à Brive-La-Gaillarde. Ainsi surnommée, selon certains, par le (pas si)
bon (que ça) roi Henri IV.
Je n’arrive pas à remettre la main sur la parodie qu’un
imitateur fit de la chanson de Barbara « A Marienbad » où la
Gaillarde cité limousine remplaçait la station thermale tchèque. Ça avait pour
effet de ramener Brive au rang de ville ridicule, rôle ordinairement tenu par
Romorantin ou Châteauroux que je connais également très bien et qui ne l’usurpent
aucunement.
Brive ne mérite pas ce dédain. La vieille cité dont une
série de boulevards rappelle le plan quasi-circulaire est belle. Le long des
boulevards, des jardins, devant les maisons, y marquent l’emplacement des anciennes murailles. De belles demeures de
pierre s’y élèvent le long des rues et
venelles. La collégiale Saint-Martin (l’Espagnol), édifice des XIIe et
XIIIe siècles, les domine. Allez trouver tout ça à Romo ou à Châteauroux…
J’aime cette ville. Preuve que je ne suis pas rancunier. J’y
ai vécu les heures les plus sombres de mon histoire (HLPSDMH). J’ai même failli
y laisser ma peau, par accident. Curieusement, de la voiture écrabouillée, je suis sorti indemne si l’on excepte quelques contusions et
hématomes. Bref un lieu que normalement
j’aurais pu souhaiter oublier.
A part que j’en suis tombé amoureux. J’avais même trouvé, dans un village à
quelques kilomètres de là, au pied du village perché de Chasteaux, une maison
que j’eus aimé acheter. Ne me manquaient que l’argent et un emploi. Des détails qui firent qu’histoire de trouver
l’un et l’autre je quittai les collines
entourant Brive pour l’East-End de Londres. Comme quoi, la vie, hein…
De retour d’Angleterre, ce n’est pas la verdoyante et vallonnée
Corrèze que je rejoignis mais les platitudes céréalières de Beauce. La vie m’a amené vers d’autre
collines, plus septentrionales, mais retrouver
Brive-la-Belle demeure un
plaisir. C’est renouer avec un rêve, avorté certes, mais qui n’a rien perdu de
son attrait…
C'est vrai Brive est une ville agréable, et puis la région aux alentours (nord du Lot sud de la Corrèze) est superbe, on y mange bien, la diversité y est discrète, les champignons abondent. Que demande le peuple?
RépondreSupprimerPlus de diversité ! Il ne le demande pas vraiment, mais il devrait !
SupprimerEt puis cette belle Corrèze ne s'est-elle pas donnée à Flanby qui s'est donné à la France, pour le plus grand bonheur de tous ?
RépondreSupprimerEn effet, que demande le peuple ?
Il vient de Tulle, pas de Brive !
SupprimerTataratatata ! Il ne vient ni de Tulle ni de Brive, mais de Rouen où il est né en 1954 !
SupprimerCe n'est qu'en 1981 qu'il débarque en Corrèze, désigné par Mitterrand pour contrer Chirac aux législatives, mais Chirac est élu dès le premier tour.
Ce n'est qu'en 1988, après avoir changé de circonscription en Corrèze qu'il est élu député.
En 2001 il est élu maire de Tulle.
En 2008 il est élu conseiller général de la Corrèze, et dans la foulée président du Conseil général de Corrèze.
Ce n'est donc pas une hérésie d'écrire que la Corrèze s'est donnée à Flanby.
Mildred, vous Chirac, là aussi c'est du lourd. le grand comique Patrick Sébastien, il y des fois où on aimerait ne pas bénéficier des talents de certaines régions.
RépondreSupprimerVous êtes dur avec les comiques !
SupprimerOhhh mais moi, Grandpas, je suis ra-vi que le premier sinistre aille pisser ailleurs, alors n'allez pas gâcher le plaisir des autres !
RépondreSupprimerEt après tout, l'air n'y sera que meilleur, à Brive, si le vent, le gaz, le pet présidentiel souffle à l'Elysée plutôt que là. N'est-ce pas tout le mal qu'on peut souhaiter à notre hôte ? Ceci dit, pour faire escale à Brive, je le soupçonnerais presque d'emprunter le viaduc de Millau !
Oh, un pet dans le Causse... Et puis Tulle n'est pas Brive !
SupprimerDans le Causse ou la toundra, gare à l'effet papillon du pet, cher Jacques. On ne le rappellera jamais assez. Mais surtout, régalez-vous à Barcelone et gavez-vous de catalaneries car, quoi qu'on en dise ou pense (de ses habitants surtout), ce coin là est magnifique, du saucisson de sanglier aux petits poissons frits. Et si la Ford pouvait vous permettre de faire escale à Cadaques, je vous imaginerais un peu comme le plus heureux des hommes.
SupprimerOn va tâcher... Cadaques pour la paëlla ?
SupprimerLes errances professionnelles ont leurs raisons que la raison ignore...
RépondreSupprimerEn effet !
Supprimer
RépondreSupprimervoyage spatio-temporel :
http://www.dailymotion.com/video/xey5tx_claude-vega-a-brive-la-gaillarde_fun
Un grand merci, Anonyme, pour avoir retrouvé le chef-d’œuvre que j'évoquais...
SupprimerSi Brive est épargnée, tant mieux, car ce n'est pas le cas d'Ussel, ville où la diversité est très visible, voire très "voyante", comme on dit.
RépondreSupprimerC'est l'effet Chirac…
Mais Brive, c'est aussi son marché, ses bigottes, son juge et son gorille.
RépondreSupprimerC'est plutôt Hécatombre (http://www.youtube.com/watch?v=V3I5UDOk7Lw). Gare au gorille se passe dans un endroit indéterminé...
SupprimerVous avez parfaitement raison !
SupprimerJ'ai fait une synthèse un peu hâtive.
Repentance et flagellation.
Tchak, tchak ! Carine. Cela me fait penser que j'ai encore oublié le relevé des prix des pompes à essence, par ici.
SupprimerBrive la Gaillarde faisait jadis le pendant avec Tulle la
RépondreSupprimerPaillarde...les choses ont bien changé, pas vrai?
Amitiés.