..Toi qui entres ici, abandonne tout espoir de trouver un contenu sérieux. Ici, on dérise, on batifole, on plaisante, on ricane.

mercredi 8 mai 2019

Putain d'électronique à la con !

Hier, j'ai rejoint sans encombre la Corrèze. Pratiquement rendu chez moi, je m'arrêtai au Super U, histoire d'y faire quelques emplettes, puis repris la route. C'est alors qu'apparurent des signes inquiétants sur mon tableau de bord : Pour commencer, mon compteur affichait imperturbablement 0 km/h. Ce qui est une vitesse on ne peut plus raisonnable, seulement, le paysage que je voyais défiler m'incitait à penser que cette indication était erronée. Mais ce ne fut pas là le plus inquiétant des signes. En effet, apparaissait de temps à autre sur l'écran un STOP que je devinais comminatoire. D'autres messages comme système de freinage défaillant ou dispositif antipollution fautif venaient ajouter à mon trouble. Pas au point de me faire m'arrêter au bord de la route comme eût fait le pleutre, cependant. Contre toute attente, je parvins à rejoindre mes pénates et pus rentrer le break dans son garage.

Ce matin, pensant que la nuit lui aurait porté conseil et que l'ordinateur de bord aurait en conséquence mis un terme à ses facéties, je voulus me rendre au bourg voisin. Tourner la clef n'eut pour conséquence que d'éteindre tous les voyants. Une solution s'imposait : contacter au plus vite le service assistance de mon assurance. Ce que je fis. Un camion de dépannage me fut envoyé. Le brave jeune homme essaya à plusieurs reprise et avec différentes batteries munies de câbles de démarrer. Sans succès. C'était d'autant plus ennuyeux que la boîte automatique étant en position « Parking », il eût été impossible qu'il sortît la voiture du garage. En dernier recours, il démonta ma batterie, la remplaça par une des siennes et, miracle !, le moteur démarra au quart de tour comme il en avait pris le pli dans son âge enfantin. Le dépanneur me proposa de me vendre sa batterie et j'acceptai, car en admettant que j'en trouve de moins chères, aller à Tulle sans voiture n'eût pas été aisé. Il vérifia que l'alternateur fournissait du courant. C'était le cas. Cependant, certains voyants signalant des anomalies demeuraient allumés. Il m'assura qu'après avoir fait quelques kilomètres tout rentrerait dans l'ordre. Je le fis et ça marcha.

Il n'empêche que les anomalies de fonctionnement de l'ordinateur sont anxiogènes et qu'au cas où, suite à des avertissements non fondés, l'on aurait recours à un garagiste sans scrupules (j'en ai connu !) pourraient mener à des dépenses astronomiques.

samedi 4 mai 2019

Images




Quand j'étais au Cours Préparatoire et que j'avais fait quelque chose de bien on me donnait un bon point. Avec vingt bon point, j'obtenais une image de Benjamin Rabier et j'étais tout content. Pas spécialement à cause de la beauté ou de la drôlerie de ladite image mais parce qu'il existait, entre les bons élèves dont j'étais, une compétition. Celui qui avait le plus d'images faisait la fierté de ses parents et l'envie de ses rivaux.

Je ne sais pas si un tel système perdure. Je serais tenté de penser que non, vu le traumatisme que constituerait pour les cancres le fait de n'avoir que très peu de bons points et encore moins d'images.

Les images, aujourd'hui, on les offre aux adultes sous formes de vidéos. C'est bien, une vidéo : c'est la réalité, c'est difficile à truquer. Les réseaux sociaux en regorgent. Elles rassurent et confortent les braves gens souffrant de préjugés. Celles qui montrent des violences policières sont prisées des ennemis de la « dictature macronienne », qu'ils se disent de droite ou de gauche. Celles qui montrent des Black Blocs tabassant un flic ou vandalisant un magasin rassérènent les autres. Tout le monde est content !

Le problème est qu'une vidéo, une image ou même une scène à laquelle on assiste ne prennent leur véritable sens que replacées dans un contexte qu'on s'empresse de ne pas montrer ou qu'on ignore. Un CRS gifle ou bouscule un manifestant : c'est pô bien. Seulement que s'est-il passé avant ? Mystère ! L'anti-flic ne se le demande jamais ou ne veut pas le savoir. Il a reçu son image, il en est rose de plaisir (ou vert d'indignation mais au fond ça revient au même).

Je citerai deux anecdote auxquelles le contexte donne un nouvel éclairage. Une nuit que j'étais aux urgence de l'hôpital de Chartres en train de goûter aux joies d'une colique hépatique qui eut pour conséquence ultime de me priver de vésicule biliaire, j'entendis une jeune infirmière reprocher aux nervis de la police de lui présenter un blessé menotté. Il lui fut répondu que le gars que leur malheureux prisonnier venait de poignarder et qui se trouvait au bloc chirurgical pourrait lui expliquer cette précaution.

Autre petite histoire : suite à une manifestation du National Front, la presse anglaise publia la photo d'une pauvre petite vieille au visage ensanglanté réputée avoir été victime de la violence de ces brutes fascistes. Hélas, quelque jours plus tard, la bonne grand mère reparut pour déclarer qu'elle était en fait une militante du NF, victime d'une chute suite à une action des contre-manifestants.

Comme quoi, ce qu'on voit...

Remarquez, je dis ça, je dis rien. Je n'ai aucune illusion quant au fait que les gens continueront de voir ce qui leur plaît et d’interpréter les images de la manière qui convient le mieux à leurs préjugés ou à leurs détestations quitte à mêler leur voix au concert d'autres qui sont à leur extrême opposé sur l'échiquier politique. Pour eux, les ennemis de leurs ennemis sont leurs amis. Pas pour moi.

mercredi 1 mai 2019

Le DAA

De nombreux droits sont revendiqués à tout bout de champ par toutes sortes de gens. En général ces droits ne m'intéressent guère. Il en est un pourtant que je trouve essentiel et que, dans leur liste à la Prévert, même les GJ ont omis, je veux parler du Droit A l'Arpète (ou DAA). Vous n'en avez jamais entendu parler ? Ça ne m'étonne pas, vu qu'on évite soigneusement de traiter des problèmes de fond.

Je m'explique donc : depuis quelques jours, je me suis lancé dans la rénovation de ma chambre. Le but est d'en faire quelque chose qui ressemblerait plus ou moins à ceci :


en partant de ceci :


Comme il est aisé de le penser, il y a du boulot !

Parmi les différentes tâches, certaines sont faciles à accomplir seul, d'autres, si elles sont réalisables, sont compliquées quand on n'est pas l'heureux résultat d'un croisement entre Vishnou et un atèle. Par exemple fixer aux murs ou au plafond des tasseaux ou des corniches de deux mètres de long et plus. On y parvient mais ça prend du temps. C'est pour les tâches difficilement réalisables individuellement qu'interviendrait le DAA.

L'arpète, à titre entièrement gratuit, fournirait l'aide de ses bras afin de faciliter la réalisation des projets du bricoleur. Le gain de temps serait considérable. Certains esprits chagrins verraient en lui un exploité. Que nenni ! En fait, il apprendrait ainsi des techniques qu'ensuite il pourrait mettre en œuvre pour améliorer son propre logement, aidé à son tour par un arpète dans le cadre du DAA.

La mise en œuvre de ce droit serait simple et d'un coût très faible. Malheureusement pour la transmission des savoirs, je crains qu'il ne voit jamais le jour pour toutes sortes de raisons dont l'appât du gain, l'égoïsme et l'absence de solidarité ne seraient pas les moindres.

Chienne de vie !

samedi 27 avril 2019

Satanisme !

Au rythme où se succèdent les décès de nos idoles, on pourrait penser que notre époque est maudite, que les disparitions de cette fin de décennies sont un phénomène inouï. Hélas, il n'en est rien. Les fins de décennies ont souvent vu disparaître de grands homme et femmes nous laissant au cœur une plaie ouverte. Les années soixante du siècle dernier n'en furent pas épargnées. A une époque où tout était censé être mieux, où l'on vivait, inconscient de leur prochaine fin, des années dites glorieuses, quelqu'un se sentit très mal à l'aéroport d’Istanbul le 1er décembre 1968, si mal même que l'hémorragie cérébrale (ou selon d'autres l'infarctus) qui l'affecta lui fut fatale. Je veux parler bien entendu du regretté Dario Moréno qui, en compagnie de Pauline Carton tient une place si haute dans mon panthéon personnel que j'ai dû y rajouter un étage afin qu'ils y logent à leur aise.

Il n'avait que quarante-sept ans, ce qui prouve que depuis bien longtemps la vie sait se montrer  cruelle. Faire la liste de ce que durant sa brève existence Dario nous a apporté serait fastidieux. Je n'en prendrai que quelques exemples : sans lui, qui penserait, lors d'un voyage à Rio, à monter là-haut ? Croiserions-nous encore un vagabond sans vouloir lui acheter du bonheur ? Aurions-nous remarqué que Brigitte Bardot n'avait (hors la rime) rien d'un cageot ?

Toutefois, l'homme avait son côté sombre. Écoutez attentivement les paroles de cette chanson, sans vous laisser distraire par le déhanché et la chorégraphie de l'artiste :


Après un « la la la la la la la la la la » de bon aloi, qu'entend-on ? Eh oui : « Pi dibi dibi poï poï »!On repart sur « la la la la la la la la la la » et, de nouveau retentit « Pi dibi dibi poï poï » ! Entraîné par le rythme endiablé de la musique, l'auditeur n'y prend pas garde. Et pourtant ! Peu de gens le savent, mais ce qu'ils prennent pour d'inoffensives onomatopées ne sont rien d'autre qu'une incantation satanique visant à ce que le démon s'empare des âmes et des corps des filles pour les entraîner dans la danse. D'ailleurs, de cette aliénation, le grand Dario n'en fait pas secret puisqu'il avoue plus loin (sans indiquer qu'il s'agit d'une intervention satanique, bien sûr) :

« Oui, depuis que toutes ces danses
Sont arrivées chez nous, c'est très curieux
Des milliers d' filles comme elle se dépensent
Le romantisme n'est plus dans leur jeu
Ce qui leur faut c'est un pas de mambo
Ce qui leur va c'est un p'tit cha-cha-cha
Ce qui les tient c'est le rythme cubain »

« C'est très curieux » ? Tu parles !

Voilà, vous savez tout. Maintenant, libre à vous de vous laisser ensorceler...

jeudi 25 avril 2019

M. Marielle

Il serait de bon ton d'exprimer une douleur ravageuse de celles qui font qu'on tique à reprendre du rab de hachis parmentier ou d'aller faire un tour chez Noz des fois que...

Jean-Pierre Marielle est mort. On ne peut pas dire qu'il ait été fauché en pleine jeunesse ou victime de la mort subite du nourrisson. Il faut bien se rendre à l'évidence, à quatre-vingt sept ans décéder devient une des rares expériences qu'un humain puisse découvrir. C'est toujours triste, bien entendu, mais force est de reconnaître qu'avec le grand âge, face à une disparition, l'effet de surprise comme le sentiment d'injustice s'émoussent.

L'important, c'est ce qui reste et restera peut-être de lui. Je dis peut-être parce que si l'évolution de la société continuait à suivre le cours mortifère que certains veulent et souvent parviennent à lui imprimer, il ne restera plus de place pour beaucoup de ses films. Pour moi, sa truculence de grand baratineur, son élégance, sa capacité à prononcer sur un ton décalé des propos farfelus, sa capacité à incarner avec distinction des beaufs plus beaufs que les beaufs, et bien d'autres choses encore en faisait un GRAND parmi les grands. En tête de mon hit-parade : Les Galettes de Pont-Aven, L'Entourloupe, Calmos et j'en oublie.

Le premier de ces films cités je l'ai vu, revu et le reverrai avec un plaisir ineffable. Parmi les multiples raisons de cet engouement, deux scènes dominent. Celle où, soûl comme un cochon, il se lance dans une auto-parodie de son ex-métier de représentant en parapluies et celle où il interprète avec la délicieuse Jeanne Goupil l'inoubliable Kénavo de Théodore Botrel. Inoubliable au moins pour moi car il figurait en bonne place dans le répertoire de mes parents qui le chantaient en duo dès qu'un baptême, une communion, des fiançailles ou un mariage leur en fournissaient l'occasion (voir ici).

De M. Marielle je garderai le souvenir de grands moments de gaîté, moments qui pour moi sont les plus importants d'une vie.

samedi 20 avril 2019

Les sans couilles

Je suis bien conscient que ce qui suit non seulement ne me fera pas que des "amis" et même qu'il m'en fera perdre. Qu'importe : j'en arrive à un point de dégoût où cela m'est égal.


Les rois des Gilets Jaunes sont nus et un grand nombre continue de s'extasier sur la beauté de leurs nouveaux atours ! Personnellement, j'en retire mépris et dégoût. Personne pour dénoncer l'ineptie des propos que sortent à longueur d'antenne leurs « porte-paroles ». Les mêmes qui dénoncent l'irréalisme des discours des politiciens semblent adhérer aux déclarations inarticulées de représentants auto-appointés de ce mouvement ultra minoritaire ayant pour seul but de foutre le bazar dans le pays. Des imbéciles que j'espère heureux qui se comportent en BOUCLIERS HUMAINS VOLONTAIRES des casseurs avant d'aller pleurer"Maman bobo !" quand ils y laissent des plumes. Qui réclament tout, son contraire et le reste. Qui, avant même qu'on leur annonce la moindre réforme, s'en déclarent mécontents.

On retire 5 euros des APL : c'est le drame. On offre 100 euros aux smicards : ce n'est rien. Des mesures sont prises à hauteur de 10 milliards et plus en faveur des petits revenus : il s'affligent que des sales (par définition) riches déboursent plus de dix fois moins pour sauver un joyau de notre patrimoine. Ils veulent la démission du président, la dissolution de l'assemblée, le RIC. Au nom de quoi ? S'imaginent-ils que le rêve des Français est de passer leurs dimanches à voter pour ci, ou ça et leurs soirée dans des AG où il sera difficile de  désigner le plus délirant des intervenants ?

Qu'il y ait des imbéciles pour réclamer l'impossible et le néfaste n'a rien d'étonnant ni de nouveau. Qu'une bande de traîne-patins n'ait rien de mieux à faire que d'aller se promener en ville le samedi avec leurs semblables n'est pas original. On ne peut pas leur en vouloir. S'ils avaient eu le choix, ils auraient, peut-être, été différents. Non, ceux qui m'agacent vraiment sont leurs soutiens qui se gardent bien de les imiter mais qui sont légions. Quelles sont les motivations de ce troupeau ? Qu'on lutte contre la misère ? Mais qui est pour qu'elle s'amplifie ? Qu'on paye moins d'impôts et de taxes ? Mais qui, en dehors des gauchiards, serait pour qu'on (c'est à dire les autres) en paie plus ?

Le troupeau est disparate. Ça va de la droite radicale à la gauche fanatique. Qu'ont-ils en commun, que se cache-t-il derrière leurs soi-disant généreuses motivations sinon la haine d'un pouvoir qui, qu'il leur plaise ou non, a été légalement élu ? Des mauvais perdants et des rêveurs. Car s'ils pensent que des urnes pourrait sortir un pouvoir qui leur agrée c'est qu'ils oublient leurs divisions ou croient que comme jadis chez Jacques Martin tout le monde va gagner. Tout ça est désolant comme le sont les discours de ces politiques qui oublient qu'au pouvoir ils n'ont rien résolu et n'étouffent pas de honte et comme l'est l'« extrême droite » qui se rallie au discours des ânes gauchistes dans l'espoir d'en tirer profit, ce qui me désole. Mais eux, c'est leur métier...

Il y a des jours comme disait Gainsbourg ou « j'voudrais que la terre s'arrête pour descendre ». Mais j'y suis déjà si peu et me sens si loin du troupeau que ça ne changerait pas grand chose. Après tout, peut-être suis-je injuste : peut-on en vouloir aux moutons d'être des béliers sans couilles mâtinés de girouettes?

vendredi 19 avril 2019

Zatiz-zecwèstcheun !


C'est vue de ce côté que je la trouve la plus belle.

Alors, votre Notre-Dame, on vous la restaure comment ma p'tit' dame ? A l'identique ? A la différente ? Le débat fait rage ! Enfin, quand on a fini de blâmer MM. Pinault et Arnaud d'avoir offert tant d'argent pour sa reconstruction au lieu de distribuer ces sommes aux millions de Français victime de la famine. 

Question qui ne se serait pas posée dans des siècles antérieurs en pareil cas. Si un édifice roman brûlait, que la mode était au gothique, et que réparer était impossible, on réédifiait au goût du jour. Il faut bien dire que patrimoine et le tourisme étaient alors moins en vogue. Une église, fut-elle cathédrale était une église, un palais fut-il royal était un palais, c'est à dire des bâtiments chargés d'une fonction. De son palais gouvernait le roi, dans les églises priaient peuple et affluaient pèlerins. Ces fonctions primaient sur la révérence due aux vieilles pierres.

En va-t-il de même aujourd'hui ? La réponse est clairement non et se référer aux usages anciens n'a plus aucun sens. Supposons que le château de Versailles soit détruit pas un incendie. Viendrait-il à l'idée du plus abruti des modernistes d'en rebâtir un de notre temps tout de verre et d'acier, élançant ses multiples étages vers le ciel, bref un Versailles d'aujourd'hui ? Permettez moi d'en douter et cela pour les raisons suivantes : d'abord il n'y a plus de roi avide d'éblouir l'Europe par sa magnificence et d'y réunir cour et vassaux, ensuite, les millions de visiteurs du château viennent y admirer la splendeur de siècles révolus et non un bâtiment situé dans le chef-lieu des Yvelines, quels que soient ses mérites architecturaux.

D'une certaine manière, il en va de même pour Notre-Dame. Certes, elle conserve sa fonction de prière et de célébration des rites catholiques mais est-ce cela qui pousse des millions d'Européens, d'Américains ou d'Asiatiques à venir prendre des selfies sur son parvis avec elle pour toile de fond ? Les touristes viennent y confronter leurs attentes avec la réalité. Or, de ces attentes et de cette réalité, la célèbre flèche fait partie intégrante. Sans elle, Notre-Dame ne serait plus tout à fait Notre-Dame.

La remplacer par un quelconque bidule serait à mon sens une erreur. Quelles que soient les qualités dudit bidule. Sans compter que quand on voit bien des œuvres architecturales de notre temps on est souvent saisi de doutes. Alors, pour moi la réponse à cette question lancinante est : à l'identique !

Si on a envie de faire du nouveau (et pas forcément du Nouvel) qu'on le fasse ailleurs ! Les pyramides de M. Pei s'intègrent très bien au décor du Louvre. De là à doter ce palais de toits pyramidaux, il y a un pas que je ne suis pas prêt à franchir.