..Toi qui entres ici, abandonne tout espoir de trouver un contenu sérieux. Ici, on dérise, on batifole, on plaisante, on ricane.

vendredi 23 septembre 2011

Faux dilemme de jardinier.



Ce matin, la température extérieure était de 6°. Au rythme où c'est parti, les premières gelées ne devraient pas tarder.

 Dois-je les souhaiter ? D'un côté, qui dit gel dit extinction des piérides. De l'autre cela signifie aussi la mort des haricots verts tardifs qui commencent juste à donner... Que faut-il donc souhaiter ? La fin du tueur de choux ? La poursuite des récoltes de haricots extra-fins d'une saveur délicate?

C'est un faux dilemme vu qu'il est évident que la météorologie ne tient aucun compte de mes souhaits.
 

jeudi 22 septembre 2011

Pas trop préoccupés, j'espère ?



Certains sondages m'étonnent toujours : ceux qui portent sur le moral des français et leurs préoccupations. Dans le fond, les deux thèmes se rejoignent. Les français ont le moral au fond des godasses et c'est bien normal, vu qu'ils sont préoccupés par des sujets graves comme le chômage, la santé et la qualité des soins, l'évolution du pouvoir d'achat, le financement des retraites, l'individualisme dans la société, la sécurité alimentaire et la qualité de la nourriture, le financement de l'assurance maladie, la sécurité des biens et des personnes, la sécurité routière, le rôle de la famille, etc. Je vous les donne dans l’ordre d'importance que leur donne le sondage TNS Sofres de juillet 2011 sur les préoccupations des français.

-    -     Ben dis donc, Josette, t’as pas l’air dans ton assiette ! Y’a quelque chose qui coince ?
-         Oui,  un truc me turlupine : le rôle de la famille.
-          Et toi, Mouloud, qu’est-ce qui t’inquiète comme ça ?
-         Moi, ça  serait plutôt l'individualisme dans la société

Dialogue on ne peut plus réaliste !

C’est curieux, mais  les gens que l’on rencontre habituellement ne vous branchent que très rarement sur ce genre de sujets. Ça doit être par pudeur. Du coup, pour mieux cacher leur désarroi, ils se mettent à parler du mariage de leur nièce, du cancer de leur oncle,  du bouton qu’ils ont sur le nez, de leur (salope de)  belle sœur qui leur pourrit la vie ou de leurs projets de week-end. Certains, plus gaillards, semblent même plus préoccupés  par le cul de leur voisine (ou de leur voisin) que par la sécurité routière…

A les entendre, on  pourrait les croire seulement intéressés par les heurs et malheurs de leur petite vie.

Il faut  dire que leur (salope de) belle-sœur n’apparaît pas dans la liste que les sondeurs leur proposent. Mais quand bien même y apparaîtrait-elle que ça ne changerait rien. Quand on a la chance d’être sondé, on se doit d’avoir l’air sérieux, de s’occuper de questions dignes d’intérêt. On sort sa conscience du dimanche. Le reste du temps, la majorité des gens se contrefiche de tout ça.

Ce sérieux affecté m’agace plus qu’il ne me préoccupe.

mercredi 21 septembre 2011

Ni "MAUVAIS VIEUX" ni "RÉAC...




Lorsque j’annonçai, chez M. Goux, la naissance de ce  blog, j’avais déclaré qu’« il [y] règnera[it]  une ambiance mauvais  vieux [et que] le moindre commentaire bon enfant en sera[it] banni».  Cette déclaration de principe, certes louable, n’en était pas moins faite en réaction aux déclarations de M. Jégou selon lequel  les commentaires que je postais sur son principal blog nuisaient à l’esprit « bon enfant » qui y était de mise.

Si « bon enfant » peut se définir comme « simple et gentil, bienveillant, débonnaire », l’esprit « mauvais vieux » serait, lui, « complexe et méchant, malveillant, ombrageux »…
 
Facile à dire…

Seulement, cette prise de position était  contraire à ma nature, laquelle est foncièrement bonne. J’aurais aimé que mon fond fût un peu plus mauvais :  on ne m’en a même pas laissé le choix. Je ne suis donc pas en mesure de tenir cette promesse et m’en excuse auprès de ceux que je déçois.

Comme je le signalais plus haut, il s’agissait d’une RÉACTION.  Mot terrible ! Outre la manière dont on réagit à une action, un événement ou un propos ce terme désigne «  un mouvement d’idée, une action politique qui s’oppose au progrès social et vise à rétablir des institutions anciennes  », rien que ça !  Et c’est le Petit Robert qui le dit,   un gars qui connaît la langue française dans les coins.

Les partisans de cette réaction, les réactionnaires, ou réacs s’opposeraient donc aux progressistes. Ce ne serait vraiment pas bien de leur part. Aller contre le progrès social ! Pensez donc ! Autant aller contre la loi de la pesanteur et penser que, si un référendum se prononçait contre, les objets qu’on lâche cesseraient de tomber. Ils ne peuvent donc être que « MAUVAIS » et bien souvent « VIEUX » tant il est difficile et peu raisonnable de regretter un temps que l’on n’a pas connu.

Maintenant, reste à définir ce que l’on entend par « progrès social ». Il semblerait que le terme ait été confisqué par une mouvance politique se nommant « LA GAUCHE ».  Et que donc, tout ce qui s’oppose à la vision dudit « progrès social » tel qu’elle le définit serait un RÉAC, être forcément négatif.

Alors, que, si ça se trouve, il serait possible d’imaginer un « progrès social » autre que celui qu’on tente de nous vendre comme le seul, l’unique, le beau, le bon, le généreux. Un progrès qui ne nous mènerait pas inéluctablement dans le mur…

Prenons une métaphore : si vous conduisez  une voiture sans marche arrière ni frein et que vous vous rendez compte que la  que la route bien droite sur laquelle vous roulez à tombeau ouvert mène à un précipice que faites vous ? Vous pleurez amèrement sur  cet itinéraire foireux qui conduit inéluctablement à votre perte ou vous bifurquez dès que possible vers un chemin plus sûr ?

Personnellement, je choisirais la deuxième solution.  SI ça se trouve je suis un PROGRESSISTE (existe-t-il un autre choix ?) PAS DU TOUT DE GAUCHE

mardi 20 septembre 2011

Dilemme insoutenable



Le mardi revient avec une constance hebdomadaire. Ce jour est celui du dilemme. Aller où ne pas aller au marché aux veaux. Le pour : ambiance paysanne, odeurs fortes, course des marchands de bestiaux vers les bêtes repérées, observation des physionomies au cours des marchandages. Le contre : il faut sortir, s'habiller décemment, le temps est gris, pendant que je marche dans les flaques de pisse et autres déjections, le montage de ma serre ne se fait pas, je n'ai aucune intention d'acheter le moindre veau.

Je crois que je ne vais pas y aller. Tant pis si après je m'en veux...

lundi 19 septembre 2011

DSK (ne) m'a (pas) entièrement convaicu.

C'est sous le titre accrocheur de"Les bons conseils de drague de Tonton Jacquot"que j'avais, le 24 août, commis sur Facebook l'article que je soumets aujourd'hui à votre réflexion.. Ayant regardé M. Strauss-Kahn hier soir, je demeure sceptique. C'est mon côté mauvais vieux qui ressort. 

Toutefois, comme le montre clairement le titre de ce billet, je laisse la question ouverte. Peut-on rêver plus objectif ?


"Vous êtes, comme moi, sexagénaire, plus au moins bedonnant, et vos cheveux sont plus sel que poivre. Curieusement, les jeunes femmes ne se battent pas pour obtenir vos faveurs. Leur manque de goût vous rend pessimiste quant à la nature féminine. Vous avez tort. Il existe une catégorie de jeunes femmes qui raffolent littéralement des hommes comme vous : les femmes de chambres New-yorkaises d'origine guinéenne et d'ethnie peule.

Voilà, selon mon informateur, comment ça se passe en général : vous sortez nu de la douche de votre suite présidentielle du Sofitel. La soubrette, vous croyant parti, est en train de faire le ménage. Elle vous voit, elle vous veut et vous propose immédiatement un rapport librement consenti. Ayant perdu l'habitude de ce genre de requête, vous tâchez de l'en dissuader, évoquant votre haute moralité, la peine que vous pourriez occasionner à votre riche épouse si elle venait à l'apprendre, etc. Mais, aveuglée par une libido féroce,  elle ne veut rien savoir (la chienne).  Vous finissez par céder.

Et alors là, c'est le feu d'artifice ! La fougue de la femme de chambre New-yorkaises d'origine guinéenne et d'ethnie peule est telle que je ne saurais conseiller d'y goûter aux sexagénaires plus ou moins bedonnants aux cheveux plus sel que poivre qui souffriraient de lumbago, de sciatique ou de douleurs au genou : c'est un coup à vous retrouver bloqué comme un con sur la moquette en poussant des râles de phoque. Sinon, en 7 mn chrono, l'affaire est faite et quelle affaire !

Attention cependant : la femme de chambre New-yorkaises d'origine guinéenne et d'ethnie peule est d'un naturel facétieux : il arrive que, par jeu, elle vous accuse de viol. Ce n'est pas très grave. Vous prolongerez un peu votre séjour à New-York, dans un joli logement après un passage éclair par la case prison. On a vu pire. Sans compter que ça vous fera un truc original à raconter aux copains au bar de l'Assemblée Nationale (au cas où vous seriez élu député).

Voilà. Vous en faites ce que vous voulez. J'avoue que j'ai un peu de mal à y croire. Et vous ?"

dimanche 18 septembre 2011

TEST : Êtes-vous un clown triste ?





Comme tout un chacun vous vous demandez parfois si vous ne seriez pas un clown triste. Ce rapide test vous permettra de mettre fin à votre questionnement.

Groupe A :

1.       Mettez-vous toujours un nez rouge et une perruque orange pour vous rendre à votre travail ?
2.       Vos plaisanteries ne font-elles rire aux larmes que les enfants de moins de 6 ans ?
3.       Portez-vous habituellement des chaussures démesurées et des pantalons trop larges ?
4.       Avez-vous pour habitude de vous vêtir de couleurs criardes ?
5.       Travaillez-vous dans un cirque ?

Groupe B :

1.       Passez-vous plusieurs heures par jour à pleurer sans raison ?
2.       Léonard Cohen représente-t-il pour vous l’archétype du boute-en-train ?
3.       Aimez-vous les films de Bergman ?
4.       Selon vous, ceux qui écoutent « Mon vieux Pataud » par Berthe Sylva sans sangloter sont-ils des sans-cœurs ?
5.       Prenez-vous du plaisir à écouter les infos sur France-Inter ?

Résultats :

Vous avez répondu par l’affirmative à TOUTES les questions du groupe A : vous êtes indubitablement un clown. 

Vous avez répondu par l’affirmative à TOUTES les questions du groupe B : Les termes  « gai luron » ou  « joyeux drille »ne s’appliquent pas vraiment à vous.

Vous avez répondu par l’affirmative à TOUTES les questions des  groupes A et B : vous êtes un clown triste.

Vous n’avez répondu par l’affirmative qu’à  un maximum de 4 questions des groupes A et B : Vous êtes parfaitement normal. Cependant, un léger relookage et la prise de substances  euphorisantes pourraient améliorer votre image. Je vous en laisse seul juge.

Vous avez répondu par la négative à TOUTES les questions des  groupes A et B : Ah bon ? Ça existe des gens comme vous ?