Bien que n'étant pas moi-même un grand fanatique des fêtes, je souhaite à tous mes amis lecteurs et à leurs proches un
..Toi qui entres ici, abandonne tout espoir de trouver un contenu sérieux. Ici, on dérise, on batifole, on plaisante, on ricane.
samedi 24 décembre 2016
mercredi 21 décembre 2016
Depuis 7 ou 8 ans, je hante ce lieu que
bien des gens de sens rassis et de jugement fiable jugent de
perdition. Ça m'a permis de retrouver de vieilles connaissances
internautiques croisées ça et là au gré des trois lustres que
j'ai passé en divers endroits du Web. D'autres appartiennent à « ma
vraie vie »: amis ou parents. D'autres encore, amis d'amis dont
les interventions m'ont plu ou pour que les âneries que j'y diffuse
ont eu l'heur de séduire sont devenus des amis au moins virtuels
quand je ne les ai pas rencontrés pour de bon. A propos de ces
rencontres, je dirai qu'elles ne furent JAMAIS décevantes.
Malheureusement, comme en tout autre
domaine ou lieu, on y rencontre de vilains cons pour qui l'important
est d'y faire miroiter les multiples aspects chatoyants d'une
personnalité hors-normes (du moins selon eux). Il arrive qu'à
l'occasion d'une remarque amusante ou sensée sur un statut ami on
leur demande de devenir ami ou que ce soit le contraire. Et là, les
choses se corsent. J'en voudrais pour preuve le drame insigne qui
hier soir m'a frappé.
Sur un statut d'une « amie »
de ce type un brin envahissante par le nombre de ses interventions,
était évoquée la cruelle disparition de Mme Michèle Morgan. Perte
dont peu se remettront avant qu'un(e) autre nonagénaire ou
centenaire ne referme son parapluie. Le pathos y était de mise, on
se souvenait, larmes aux yeux de cette scène qui depuis
quatre-vingts ans émeut les foules, celle ou Gabin lui trouve de
belles oreilles, de belles narines, de beaux mollets ou de beaux yeux
et à quoi elle répond : « Embrassez-moi ! ».
Tout le monde étalait un insondable chagrin jusqu'à ce que, pour ne
pas être en reste, je me joigne au cœur des pleureuse en écrivant
quelque chose comme « Fauchée à la fleur de l'âge !
Quelle injustice ! »
Que n'avais-je pas fait là !
S'ensuivit l'échange caviardé qui suit :
Par charité j'ai dissimulé le visage
comme le nom de mon interlocutrice. Je pris le premier assaut avec
humour, lui faisant remarquer que plutôt que le « que vous
y passiez d'accord » qu'elle avait écrit « que
vous y passiez d'abord » eût mieux reflété sa pensée.
Elle corrigea (sans supprimer mon observation, ce qui est ridicule),
puis se mit à me tancer vertement : « moche, con,
cracheur de blédine, casse-couilles ». Devant tant
d'urbanité, je lui répliquai : « Je vous soupçonnais
bavarde, je vous constate stupide ». Cette intervention
dûment supprimée, j'eus droit à une nouvelle finesse « A
l'hospice les vieux gogoles ! » et fus bien entendu
bloqué comme il sied de le faire à des personnes que l'on a prié
ou acceptés comme amis et qui en profitent pour « dire des
conneries sur le mur des autres » !
Admirons l'élégance des formules et
la profondeur du propos de cette doctorante en trucmachinlogie. Ne
passons pas sous silence un sens de l'humour ravageur. Cependant, ce
genre de personne représente une catégorie d' « amis »
peu fréquentables : ceux qui collectionnent un maximum d'amis
(en l'occurence plus de 2000) afin de se créer un public
suffisamment vaste pour que, même si une infime fraction d'entre eux
y réagit,une petite pluie de « j'aime » et de
commentaires vienne saluer leurs bavardages et rassurer leur fragile
ego.
En attendant l'asile, je continuerai
cependant à fréquenter Facebook que je remercie de me permettre de
m'amuser en bonne compagnie.
mardi 20 décembre 2016
Recyclage
Je m'aperçois à mon grand dam (il
faudra que je le fasse mesurer par un expert pour connaître son
étendue exacte) que parmi mes lecteurs certains ne sont pas inscrits
sur facebook. C'est d'autant plus regrettable qu'ainsi une grande
partie des messages de sagesse que j'adresse au monde leur est celée.
J'ai donc décidé, dans ma grande
générosité de palier ce manque en publiant ici mes « Statuts »
de ce matin. Ne me remerciez pas, vous les méritez.
Afin d'apaiser les tensions entre
les deux pays, le président turc autorise les Russes à abattre son
ambassadeur à Moscou.
L'hypothèse de l'attentat
terroriste privilégiée à Berlin. Celle d'une morsure de vipère
est abandonnée.
Ich bin tout ce qu'on voudra ! (je
prends un peu d'avance)
Ces attentats au camion, ça finira
par fausser les statistiques de la Sécurité Routière.
La nuance est d'importance ! Quand je me tue à dire que F I est une Radio de Service Comique !
Il fait souvent plus froid en hiver qu'en été.
Qui aura le courage de partager ce statut sur son mur ?
Si tu approuves, clique sur j'aime et partage !
Voilà !
lundi 19 décembre 2016
Les humoristes de France Inter
Alain Finkielkraut voici un peu plus de deux mois s'en était pris avec mesure aux « humoristes » de France Inter ainsi qu'à certain chroniqueurs de cette même station. En dehors d'un nom difficile à orthographier, il est difficile de trouver des défauts à ce brave Alain. Toutefois, je lui adresserais un léger reproche : celui de faire la différence entre humoristes, chroniqueurs et animateurs de France Inter, Radio de Service (essentiellement) Comique car tous n'ont qu'un but : amuser. Il est même à noter qu'avec leur grossièreté, leurs outrances, leur vulgarité, ce sont souvent les « humoristes » maison qui y parviennent le plus difficilement.
Sur une radio normale, on
vous propose des infos avec les biais d'usage, des talk show, des
chroniques, des variétés. France Inter y ajoute un plus : quel
que soit le sujet, chroniqueurs, présentateurs ou journalistes
parviennent à insérer un grain de ce sel qui relève leur soupe :
une prise de position politique. Cela tient du running gag :
plus que le contenu du commentaire, c'est sa répétition et sa
prédictibilité qui déclenchent le rire.
M. Guetta, plutôt que de
nous ennuyer avec des analyses de politique étrangère qui ennuient
tout le monde comme il est censé être payé pour le faire, préfère
n'évoquer que ses têtes de turcs auxquels il parvient à trouver
chaque matin, un nouveau vice, un dessein plus noir que le précédent.
Avec pour seul stock Poutine, Erdogan, Trump, Assad et quelques
autres malfaisants, il parvient à tenir, jour après jour, semaine
après semaine, mois après mois ! Une année pousse l'autre et
il tient bon. Moi je dis chapeau l'artiste !
Le chroniqueur de
politique intérieure, M. Legrand, est impayable dans son numéro de
pourfendeur de la droite et du FN. Depuis Don Quichotte et ses
moulins, on n'a pas fait mieux.Il lui arrive bien parfois de
critiquer un tout petit peu la gauche, mais on le sent triste de s'y
voir contraint.
Le patron du 7/9, M.
Cohen, est ordinairement inénarrable, seulement c'est quand ses
invités sont du FN ou de ce qu'on appelle, à gauche, la droite
dure, qu'il donne toute sa mesure. On regrette de n'avoir pas
l'image ! J'imagine son visage tordu de (F) haine, la bave
rabique qui noie les commissures de ses lèvres. Un pur moment de
rigolade !
Mais les véritables
sommets du comique sont atteints par M. Nagui et son équipe de bras
cassés. Normalement, un présentateur de variétés, ça se contente
de servir la soupe à ceux qui viennent à l'émission histoire de
vendre quelque chose. Ce qu'il peut bien penser de la Syrie ou du
Botswana, on s'en tamponne. Et c'est là que M. Fam (puisqu'il faut
l'appeler par son nom) se détache du lot : non seulement il
nous confie ses émois mais il pousse les invités à déclarer
qu'ils les partagent. Les pauvres obéissent généralement, mettez
vous à leur place... Il faut bien satisfaire le client !
Dans pratiquement toute
émission, on sent le biais, le parti-pris, la haine de la droite. La
manœuvre est habile car ainsi, en plus des bobos qui gobent leurs
bobards, ils attirent les rieurs que tant d'âneries ravissent.
Personnellement, je crains que sans ma dose quotidienne de délire
convenu, la vie ne me semble bien triste. On s'en veut toujours un
peu de rire à tant de connerie, on se demande si ça n'a pas un côté
indigne, voire cruel. Mais qu'est-ce que ça fait du bien !
vendredi 16 décembre 2016
Amer constat
« Un mal qui répand la
terreur,
Mal que le Ciel en sa fureur
Inventa pour punir les crimes de la terre,
[Le socialisme] (puisqu'il faut l'appeler par son nom) » continue de faire rage en Doulce France et dans tout l'Occident. L'État nous doit tout et peut tout pensent nos Doulx François qu'ils se situent aux extrêmes, au centre ou près des bords.
Mal que le Ciel en sa fureur
Inventa pour punir les crimes de la terre,
[Le socialisme] (puisqu'il faut l'appeler par son nom) » continue de faire rage en Doulce France et dans tout l'Occident. L'État nous doit tout et peut tout pensent nos Doulx François qu'ils se situent aux extrêmes, au centre ou près des bords.
Oh, bien sûr, il y a bien des
désaccords de détail, de préférence sur des questions sociétales,
mais on est bien d'accord sur un point : c'est à l'État, par
le biais de nouvelles législations, de régler ces problèmes.
J'entends sur ma radio de référence
(France Inter (Radio de Service Comique) puisqu'il faut l'appeler par
son nom), le chœur de nos vierges de gauche pleurer la remise en
question marginale de leur hégémonie idéologique. Comme tous les
intégristes, la moindre entorse au respect de la doctrine leur est
insupportable. Un brin d'herbe leur cache la forêt et déclenche une
peine infinie qui se mue bien vite en colère rabique et en désir de
sanglante vengeance.
Ils ont tort. Leurs affaires marchent.
Très bien même. Rien ne les menace vraiment, tant le mal s'est
insinué jusqu'aux tréfonds de nos êtres. Sauf pour quelques fous,
la question n'est plus que de savoir s'il faut plus ou moins d'État
ici ou là, qui l'on doit assister en priorité, quelles « avancées »
sociétales il conviendrait de renforcer ou de contenir... Rien de
fondamental : du détail !
Par exemple, M. Fillon se dit contre
l'avortement, mais à titre personnel, hein ? Pas question de
toucher à la loi ! Voilà nos hommes de conviction : des
gens convaincus qu'un fleuve ne remonte pas à sa source et que le
courant emporte comme fétus de paille. Oh, on se dit bien prêt à
l'action, on joue les Matamore, flamberge au vent, mais on se sait
hâbleur et ne le serait-on pas de quelles troupes disposerait-on
pour vaincre ? Qui soutiendrait un gouvernement VRAIMENT
réformateur ? De Thatcher ou de Poutine en carton-pâte nous ne
manquons point. Ce qui manque cruellement, c'est un peuple résolu au
changement, conscient que ce dernier viendra de lui et non des
pantins qu'il élit.
Peut-être ne sommes-nous pas descendus
assez bas ? Peut-être avons-nous dépassé le point de
non-retour ?
Voilà où j'en suis. Alors,
m'enflammer sur telle ou telle question, soutenir telle ou telle
option me tente de moins en moins.
Ma façon de changer le monde consiste
à retaper des maisons. Sans aide gouvernementale et sans me plaindre
de cette carence. C'est joli une cuisine (en partie) rénovée, non ?
jeudi 8 décembre 2016
Une rénovation peut en entraîner une autre !
Une cuisine sans plan de travail peut
être comparée à une belle à qui il manque un œil, un repas sans
fromage, un gauchiste sans haine, une valise sans poignée ou une
victoire sans péril. Et pas à son avantage. C'est ce que je me suis
dit en constatant le peu d'espace qu'offrait ma cuisine corrézienne
pour qu'on y préparât le moindre plat. Sans compter qu'on y
manquait de rangements. Me vint l'idée de palier ces menus défauts
par l'installation d'un îlot central. Seulement, un rapide coup
d’œil aux prix pratiqués par les bienfaiteurs de l'humanité qui
tendent à résoudre au mieux les problèmes que leurs semblables
rencontrent quand il s'agit d'aménager l'endroit où se concoctent
leurs repas m'amena à penser que j'aurais intérêt à concevoir et
réaliser la chose par moi-même.
Ce que je fis. Je trouvai les éléments nécessaires à sa réalisation chez M. Leroy Merlin et voici ce que j'obtins :
Ce que je fis. Je trouvai les éléments nécessaires à sa réalisation chez M. Leroy Merlin et voici ce que j'obtins :
Seulement, ces jolis meubles
blanc-brillant ne s'accordaient pas avec les placards existants,
lesquels réalisés sur mesure dans les années soixante-dix étaient
de style « rustique » et en chêne sombre :
La solution était simple :
repeindre tout ça en blanc brillant et en changer la quincaillerie
afin d'en moderniser l'aspect. Je fis un essai de peinture sur les
montants des meubles qui me parut concluant.
Le temps étant venu de revoir ma
Normandie (c'est le pays qui ne m'a pas donné le jour), j'emportai
avec moi les portes des meubles que je me mis en devoir de poncer, de
peindre et d'équiper de nouvelles poignées semblables à celles des
meubles de l'îlot :
Je trouvai le résultat si réussi qu'à
coté, la cuisine que j'avais aménagée en janvier 2009 me parut
insupportablement lugubre aussi, envisageant de la rafraîchir
un peu et vu qu'il me restait des poignées décidai-je de faire un
test. Du fait de sa blancheur, deux couches suffirent et en moins
d'un jour voici ce que j'obtins :
Satisfait du résultat, je décidai
donc de rénover l'ensemble. Ce qui aura probablement pour
conséquence de souligner le vieillissement des papiers et peintures
et la nécessité de remédier à ce triste constat. Me voilà sainement occupé
pour quelque temps...
mardi 6 décembre 2016
Un anglicisme au cœur
Les choses se sont précisées. Je suis
allé voir le gentil cardiologue et il m'a tout expliqué. Mon cœur
souffre d'un « flutter ». Craignant qu'un objet destiné
à favoriser la flottaison d'un autre se soit, on ne sait comment,
introduit dans mon muscle cardiaque pour y provoquer la pagaille, je
le priai d'épeler. Ainsi je reconnus un mot anglais utilisée dans
l'expression « I'm all in a flutter »* qui signifie « je
suis dans tous mes états ». Avouez que ça n'a rien de
rassurant...
Rentré à la maison, je m'enquis de ce
qu'il fallait entendre par là en bon français. Vu le faible niveau
de mes connaissances médicales et mon total manque d'envie d'y
remédier, j'ai retiré de mes lectures qu'il s'agissait d'un
dysfonctionnement de l'oreillette droite se transmettant au reste du
cœur. Le bon docteur me confirma, comme l'avait esquissé son
confrère tulliste, que par l'introduction d'un cathéter via
l'artère fémorale jusqu'au cœur, on parvenait à résoudre ce
problème par ablation.
Petite opération ne nécessitant
qu'une anesthésie locale (ouf !) accompagnée d'une sédation car
l'intervention peut parfois provoquer d'intenses douleurs. On est
hospitalisé pour deux jours, l'équipe chirurgicale n'en a que pour
entre un quart d'heure et deux heures, le taux de réussite y est de
95% et les complications rares . Bref, le genre d'intervention qu'on
ne rechignerait pas à subir même quand on n'en a pas besoin.
Seulement, une fois le problème du
flutter réglé, point ne sera question de me lancer à corps perdu
dans le marathon ou l’haltérophilie comme, innocemment, je le
croyais. Car mon arythmie cardiaque déjà bien installée ne
disparaîtra pas pour autant, pas plus que je ne retrouverai un
souffle de jeune homme, vu la légère bronchite chronique qui
m'affecte depuis quelque temps. Le bon cardiologue n'a pas jugé
utile de me conseiller d'arrêter de fumer. Je dois lui sembler sans
espoir. Il a probablement raison.
Donc, dans un avenir plus ou moins
proche, je devrais être contacté par une clinique de Caen qui me
proposera une date d'hospitalisation. Avant, après les fêtes ?
Nous verrons. Il va sans dire que me retrouver de nouveau incarcéré
en milieu médical me ravit à l'avance mais cette fois ça ne se
produira pas par surprise, ce qui est déjà ça !
* Notons que le verbe « flutter »
a également le sens de « voltiger », « battre des
ailes », comme le fait un oiseau ou... ...un papillon. Les
fantômes des piérides détruites seraient-ils venus par esprit de
vengeance s'installer en mon cœur ?
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