L'immigration est indispensable. Pour
des raisons multiples : la principale étant que nos
enrichisseurs occupent les emplois dont les « Français »
ne veulent pas. Personnellement, je les trouve formidables ces
« Français ». Ils sont 5 à 6 millions à pointer au
chômedu et il y a des travaux dont ils ne veulent pas. A croire
qu'ils préfèrent vivoter aux crochets de leur famille, de leur
conjoint, ou grâce à des aides gouvernementales ou charitables
plutôt que de se bouger un peu le cul et vivoter de leur travail. Ce
qui,à mon sens, montrerait qu'ils font preuve d'un certain manque de
dignité et de courage.
Les emplois que les immigrés occupent
sont généralement considérés comme demandant une faible, voire
aucune, qualification. Curieusement, il semblerait que les
« Français » les moins qualifiés souffriraient
davantage du chômage que ceux qui ont des diplômes. On serait donc
en droit de penser que les chômeurs non qualifiés pourraient
aisément occuper ces emplois. Seulement, "ils n'en veulent pas".
D'un autre côté, lorsqu'une personne
est qualifiée, même dans un domaine peu recherché sur le marché
de l'emploi, accepter un poste d'un niveau inférieur à son niveau
de qualification serait déroger. Il en va de même pour un cadre au
chômage qui se dévaloriserait en acceptant un emploi subalterne.
J'en déduis que travailler est plus honteux et dommageable que
d'attendre que vous échoie le boulot de vos rêves en bullant. Je
serais employeur, je préférerais celui qui aurait occupé un emploi
quel qu'il soit plutôt qu'une feignasse orgueilleuse.
Seulement, tant que le choix ne sera
pas entre crever de faim et travailler, le système actuel de notre
État-providence aura de beaux jours devant lui : on pourra
continuer à laisser entrer des nouveaux venus afin qu'ils occupent
les postes dont les « Français » ne veulent pas et
permettre à ceux qui n'en veulent pas de les refuser. Seulement tout
cela a un prix : on finance l'assistanat à coup de prélèvements
obligatoires et d'endettement ; on maintient les salaires nets à
des niveaux peu attrayants ; on accueille en nombre des
populations dont l'assimilation est problématique ; on
entretient un sentiment d' « injustice » sociale ;
on assiste à l'émergence du communautarisme comme à l'importation de conflits extérieurs, etc
On peut cependant
aisément constater que dans la « France profonde » les
tâches réputées rebutantes sont effectuées par des gens du cru
sans que ceux-ci ne semblent s'en sentir particulièrement humiliés
ou que leurs concitoyens portent sur eux un regard méprisant.
N'aurait-on pas laissé se développer chez certains de nos
concitoyens un goût de l'assistanat ? Le culte des « droits
sociaux » ne tendrait-il pas à remplacer chez eux tout
sentiment de fierté et le goût de la (toute relative, j'en
conviens) indépendance qu'apporte un salaire durement gagné ?
Enfin, puisqu'il faut bien reconnaître que beaucoup recherchent en
vain des emplois si humbles soient-ils, est-il raisonnable de laisser
entrer des gens qui viennent les occuper ?
* Si je mets des
guillemets à « Français », c'est que parmi les
sans-emploi il serait étonnant que ne se comptassent point de
nombreux étrangers, vu que le taux de chômage est particulièrement
élevé dans les quartiers dits « populaires » (ainsi
nommés parce que, sauf à s'y trouver contraint, personne ne
souhaite y résider).