Ce rapide test vous permettra d’apprendre, au cas où
vous l'ignoreriez, si votre attitude vis-à-vis de la police de la route est
adaptée et quelles peuvent en être les conséquences…
Le début des trois conversations est identique :
-
Bonjour
Monsieur, Gendarmerie Nationale.
-
Veuillez
arrêter le moteur et présenter les documents du véhicule, s’il vous plaît.
-
Bonjour
Monsieur. Tenez, permis, carte grise, assuranceVous venez d’être contrôlé à 84
km/h sur une section de route limitée à 70 km/h. Je vais devoir vous
verbaliser. Vous encourez une amende de
90 € et le retrait d’un point sur votre permis.
Première suite
-
84 km/h, ça
m’étonnerait ! Et n’importe
comment, la route est droite, dégagée, la visibilité parfaite, je ne vois pas
pourquoi ce tronçon serait limité à 70 km/h !
-
Je ne fais
qu’appliquer la loi, monsieur, et vous, vous
devez la respecter.
-
Elle a bon
dos, la loi ! Vous n’avez rien de mieux à faire de d’emmerder les honnêtes
gens ? C’est moins dangereux que de s’occuper des délinquants, hein ?
On se planque dans des endroits où n’existe aucun danger, et on rackette les
conducteurs ! Vous faites un beau métier ! D’ailleurs, je l’paierai jamais votre PV de
merde, j’ai le bras long, vous savez !
-
Je vous en
prie, monsieur, gardez votre calme. Je vais vous demander de bien vouloir
souffler dans cet éthylotest.
-
Etc…
Deuxième suite
-
84 km !
Excusez-moi, Monsieur, mais j’avais la tête ailleurs. J’étais un peu pressé car
je ne voulais pas rater l’heure des visites à l’hôpital où je vais voir ma
fille qui vient de subir une intervention chirurgicale…
-
Moi aussi
j’ai des enfants, monsieur, mais si vous ne respectez pas les limites, un jour,
c’est votre fille qui ira visiter son papa à l’hôpital. Ou au cimetière…
-
Je sais
Monsieur, mais il arrive qu’on se laisse distraire.
-
Justement,
cette sanction vous servira de leçon, j’espère et vous poussera à plus de
concentration, c’est toute l’idée…
-
Etc.
Troisième suite
-
84
km/h ! Alors là ! mais j’étais
14 km au-dessus de la limite ! Ça
alors ! Mais j’en suis rendu à faire n’importe quoi ! Je suis un vrai
danger public ! Et vous dites qu’on va me retirer…
-
Un point.
-
Un seul
petit point ? Et ça va me coûter combien ?
-
90 €
-
Seulement ?
Mais c’est pas assez ! Vous êtes trop bon, mon colonel. (Lui tendant une
grosse coupure) Tenez, pour vos enfants…
-
Je ne peux
accepter, monsieur, en revanche, je vais vous demander de bien vouloir souffler
dans cet éthylotest.
-
Etc.
Si vous vous reconnaissez dans la
suite un, vous feriez mieux de vous taire et tout ce qu’on peut vous souhaiter,
c’est que le test sera négatif et que
votre véhiculesoit en parfait état. Sinon vous allez être mal, TRÈS mal…
Si
c’est plutôt la suite deux qui vous ressemble, vous êtes une personne
raisonnable et ça devrait bien se passer. Il arrive même que votre excuse
émeuve le gendarme (personnellement j’ai évité de perdre trois points et 70 €
grâce à une excuse plus ou moins valable…)
Si votre attitude est celle de la
suite trois, Soit vous vous foutez du monde, soit vous devriez consulter.
Espérons que le test sera négatif. En ce cas vous devriez vous en tirer
bien : le métier de gendarme amène à fréquenter toutes sortes de malades
mentaux.