Le dernier Baromètre
du Figaro Magazine annonce une nouvelle chute de la popularité de notre
(pas si) bien aimé président. Je pensais impossible que la cote de M. Hollande
continuât de descendre. Ne serait-ce que parce qu’il existe des gens par
lesquels un cochon avec une casquette, du moment qu’il se dit socialiste, est
soutenu quoi qu’il fasse. C’est vous dire l’enthousiasme que provoque chez eux
un libidineux casqué. Eh bien non : même ceux-là semblent tourner casaque.
Où allons-nous, je vous le demande ?
Les 78% de défiants constituent un ensemble hétéroclite allant
de l’extrême gauche à l’extrême droite, il serait pour cela illusoire d’y voir
un revirement de l’opinion publique. Les mécontents basent leur désaffection
sur des causes aussi diverses que contradictoires. Ne bénéficiant pour ainsi
dire plus d’aucun soutien à droite, pour
atteindre de nouveaux records, il lui faudra perdre sur sa gauche. Décourager
les inconditionnels est un défi de taille ! Le président et son équipe sauront-ils
le relever ? Peut-on leur faire
confiance, ne serait-ce que pour cela ? Pourquoi pas ?
Un autre enseignement intéressant de ce sondage est la
descente de la cote d’avenir de M. Valls. Sept points de moins en un mois. C’est
beaucoup, ce n’est pas assez. Les résultats médiocres de sa politique en
matière de sécurité y seraient-ils pour quelque chose ? Qu’il se mette en avant avec une vigueur qui
n’a rien à envier aux meilleurs idéologues de gauche sur des questions ne
relevant pas de son domaine aiderait-il
ceux qui, à droite, lui trouvaient des qualités à réaliser leur erreur ?
On peut le supposer…
Tout cela est bien inquiétant car, qu’on le veuille ou non,
l’équipe en place aura, sauf bouleversement
majeur, à diriger la France pendant plus de trois ans encore. Il serait
préférable qu’elle le fît avec un minimum de soutien. Surtout que, n’ayant rien
à perdre sur sa droite et pas grand-chose
au centre, elle risque, pour se remplumer sur sa gauche, de concentrer
ses « efforts » sur les questions sociétales avec les ravages divers et
les troubles publics que cela peut impliquer.