..Toi qui entres ici, abandonne tout espoir de trouver un contenu sérieux. Ici, on dérise, on batifole, on plaisante, on ricane.

mardi 7 août 2012

Rapide Usain Bolt ? Vous me faites rire !




L’homme le plus rapide du monde ? Et quoi encore ? Il court le 100 m en 9 secondes et des poussières. On se demande vraiment pourquoi. En fait, courir vite lui fait perdre un temps fou.

Démonstration

Supposons que je lui aie proposé de faire la course avec lui et ensuite d’aller boire quelques pintes de Guiness  au Queen’s head , sur West Ham Lane à Stratford, pub où j’eus mes habitudes. Le départ donné, avec d’autres jeunes gens, voilà mon gars Usain qui se met à courir comme un dératé. Quelques secondes après  il est arrivé. Le stade est en folie, il fait un petit tour les bras levé, il saute en l’air, il s’écroule épuisé mais ravi, enfin un des trucs à la con que font les sportifs dans des cas comme ça. Il répond aux questions stupides des journalistes sportifs de la télé. Durant ces pitreries,  j’ai marché tranquillement et dès que j’ai parcouru les cent mètres j’ai obliqué vers la sortie du stade.

J’emprunte la Loop road. J’aurais pu appeler un taxi, mais serait-ce bien loyal ? Il s’agit d’une épreuve à pied, après tout. Au bout de six-cents mètres, je prends Warton street sur la droite, me voici sur Stratford High  street, Je passe devant l’entrée de Carpenter’s Road où j’ai une pensée émue pour l’usine de Telfers meat piesqui s’y trouvait, quelques centaines de mètres et me voici sur Broadway. Troisième à gauche, encore deux cents petits mètres et je pousse la porte, vais au comptoir, commande ma pinte et me choisis une table.

Pendant tout ce temps, qu’est-ce qu’il fout, l’homme soi-disant le plus rapide du monde ? Monsieur baguenaude, perd son temps. Vu qu’il a gagné la médaille d’or, il faut bien qu’il aille la chercher en personne. Le temps qu’on trouve un pingouin pour la lui remettre, qu’on joue l’hymne jamaïcain, qu’il aille prendre sa douche et se changer parce qu’au Queen’s head on n’entre pas en short, et qu’il trouve son chemin J’en suis bien à ma troisième pinte.  Vous direz que j’ai l’avantage sur lui de bien connaître Stratford. Je n’en disconviens pas. N’empêche que pour la vitesse, il repassera Mr Bolt…

lundi 6 août 2012

Soyons clairs !





Je viens ici réagir à un billet de Dixie faisant suite à l’affaire des têtes de porc de la mosquée de Montauban. J’avais déclaré ma totale approbation à Skandal qui condamnait cette action dans un billet intitulé « Il y a décidément des idiots partout ».

Soutenir de telles actions qui me semblent le fait de bas du front est à mon sens totalement contreproductif.

En tant qu’ennemi d’une société multiculturelle, qu’est-ce que je reproche à l’Islam ? Mes réponses sont claires.

L’Islam encadre la vie du croyant et le soumet à des règles strictes : interdits alimentaires, prières etc. De plus, certains courants en son sein ont mené à adopter des prescriptions vestimentaires et un statut de la femme totalement en opposition avec l’évolution de nos sociétés occidentales. D’autre part, l’Islam est prosélyte, le djihad ou guerre sainte  étant un des moyens d’assurer son expansion.  Si une majorité d’environ 65 % des français se déclarent de culture catholique (qu’ils soient croyants, agnostiques ou athées), le pourcentage de pratiquants réguliers est très faible. Au contraire, selon certains sondages, le ramadan serait suivi par 70 % des musulmans vivant en France. Il faudrait être gravement aveugle pour ne pas avoir noté ces dernières décennies et jusqu’au très récent « Printemps arabe » la montée en puissance des fondamentalistes au sein de cette religion. Le vote des Tunisiens vivant en France a montré qu’il existe des porosités.

Tout cela a pour conséquence de rendre la cohabitation entre des populations que tout sépare pour le moins difficile. Et plus le nombre d’importés augmentera plus la cohabitation puis l'assimilation deviendront difficiles, voire impossibles, dans les endroits où ils se concentreront.

Il faudrait également savoir ce que nous entendons défendre. Pour ce qui me concerne, une fois encore, c’est clair : la démocratie, c'est-à-dire une relative liberté de parole et de pensée (minée un peu plus chaque jour par les idiots gauchisants et autres multiculturalistes) une liberté de mœurs, une laïcité respectueuse de nos traditions religieuses ancestrales.

Que les idiots utiles, au nom de la liberté, du vivre ensemble, de la tolérance et de l’idéal bisounoursique ne se rendent pas compte qu’en  encourageant l’établissement de communautarismes radicalement opposés à leurs idéaux ils creusent eux-même leur tombe n’a rien d’étonnant. Avec d'autant plus d'ardeur que parallèlement ces mêmes idiots, aux nom des mêmes valeurs défendent avec la même conviction, ils défendent des réformes sociétales en totale contradiction avec les convictions de leurs protégés. Mais que peut-on attendre d’idiots ?

Maintenant, combattre l’intolérance d’autrui avec les armes de l’intolérance, c’est égaler en bêtise le « Pas de liberté pour les ennemis de la liberté » du terroriste Saint-Just. C’est renier ce pour quoi on se bat.

Je suis contre un Islam fort en France au nom de la liberté qu’il menacerait. Hors de question pour moi de le combattre par l’intimidation comme le préconisent certains. De plus, cela mène à une victimisation de ceux qu’elle vise. Or notre larmoyante société pleure volontiers sur l’innocente victime, fut-elle un loup déguisé en agneau.


Non, si nous devons défendre notre mode de vie, notre liberté, si nous voulons qu’ils demeurent la règle sur l’ensemble de notre territoire, ce doit être par des moyens en accord avec ce qui les fonde. Militons pour une France laïque, favorisons tout parti qui prendra clairement position contre le multiculturalisme, pour l’assimilation, contre une immigration galopante. Ce qu’il faut faire, c’est profiter du peu d’espace de liberté qui nous reste pour tenter de convaincre.

Si une majorité se confirmait en faveur d’une poursuite de l’invasion et menait à terme à une prépondérance d’un Islam militant dans notre pays, notre civilisation mourrait de la mort qui guette les imbéciles, les lâches et les aveugles. Ce ne serait que justice : à quoi bon  pleurer des suicidaires ?

dimanche 5 août 2012

Le racisme anti-cons (ou conophobie)




Je parlais récemment des phobies. Il en est une qui dépasse toutes les autres : la conophobie. Le con est un objet d’ostracisme universel.  Ainsi Michel Audiard put-il, sans soulever de tollé de protestations, faire dire à un de ses personnages : « Je ne parle pas aux cons, ça les instruit ». Vous voyez jusqu’à quel niveau de rejet ça peut aller…

En fait, personne n’aime les cons. Je ne me souviens pas avoir jamais entendu qui que ce soit se vanter d‘avoir des cons pour amis. Qui de vous s’est vu dire : « Venez  dîner samedi, il y aura les Léon, vous verrez, ils sont très cons. Vous devriez bien vous entendre » ?  En revanche, que de fois m’a-t-on vanté les mérites de tel ou tel convive qui s’avéra en être un et un beau. J’ai l’impression que quand les gens ont des amis complètement cons, ils cachent leur profonde nature et vous les présentent sous d’autres qualités.

Le con lui-même a tendance à nier l’être ou au moins à relativiser sa connerie (« Je ne suis pas plus con qu’un autre… ») voire à la mettre en doute (« Je suis peut-être con mais… »).

La plupart des occurrences du terme s’accompagnent de qualificatifs péjoratifs. Le con est pauvre, sale, triste, gros, méchant, vieux, petit…  Jamais un terme flatteur ! Et pourtant il en est de riches, de joyeux, de maigres, de propres, de gentils et de jeunes.

C’est en vain que l’on chercherait une seule association autre que fantaisiste qui prenne la défense du con. Ce type de racisme n’est combattu par personne. Tout se passe comme si la cause n’en valait pas la peine ou plutôt qu’elle n’en avait pas besoin. Une idée très répandue est que les cons sont majoritaires. Beaucoup en voient au gouvernement, d’autres les voient plutôt dans l’opposition.

En fait, ce qui nuit le plus au con est le côté flou de sa nature.  S’il est facile de désigner  un géant ou un nain, c’est une autre paire de manche d’identifier de manière certaine celui qui est atteint de connerie. Car  la connerie est toujours relative.  On peut être considéré par certains comme un con total alors que pour d’autres on ne l’est que très partiellement. De même, si je considère que Marcel en est un beau, il est fort à parier que de son côté Marcel pense que c’est moi qui le suis. Et nous n’avons pas forcément tort. Comme la beauté, la connerie se trouve-t-elle dans l’œil de celui qui regarde ?

La solution ne consisterait-elle pas à considérer que nous le sommes tous ? Personnellement, je suis tout à fait prêt à l’admettre. Qu’est-ce que ça changerait, au fond ? Pas grand chose ! Il y aurait toujours des cons riches et des cons pauvres, des intelligents et des stupides, des malades et des bien portants, des petits et des grands, des instruits et des ignares, des de droite et des de gauche, des blancs, des jaunes, des noirs et des bleus(les schtroumpfs), des jeunes et des vieux, des employés  et des chômeurs, des sages et des fous, etc. Pour insulter, il faudrait se montrer plus spécifique...

Cette acceptation permettrait cependant que cesse la désagréable impression que ressentent beaucoup d’être pris pour un con. L’étant, il n’y aurait plus là rien d’offensant.  A quand une déclaration universelle des droits du con ?

Dernière minute : L’infâme multinationale Microsoft semble vouloir monopoliser, entre autres,  la connerie. Prenez un fichier quelconque tentez de le sauvegarder sous le nom « con » (sans guillemets, bien entendu) et vous verrez ce qui se produit ! Honteux !

samedi 4 août 2012

Pour la beauté du geste…




Je regardais l’autre jour un sujet du journal télévisé où il était question de pêche au requin. Pour une somme loin d’être négligeable, de braves petits vieux embarquaient sur un joli bateau pour se livrer au large des côtes françaises aux joies de cette capture. On nous montra même un sémillant sénior en pleine lutte pour extraire des gouffres amers un de ces redoutables poissons cartilagineux. Il y parvint. La bête n’avait rien d’un géant des mers mais pesait tout de même ses 35 kilogrammes. Ensuite, en affirmant que bien entendu c’était la règle, le squale fut relâché.  Ce n’est pas la première fois que je note la mode grandissante chez les pêcheurs de relâcher leurs prises. Moi qui pensais que si on se livrait à des activités halieutiques c’était dans le but de ramener du poisson et de s’en régaler ! J’étais naïf et pour tout dire passéiste ! Le pêcheur moderne n’a qu’un but : aller faire chier le poisson et lui déchirer la gueule avant de le libérer. Car la pêche est un sport et comme tout sport il se doit d’être totalement inutile.

On pourrait penser que cette technique a été inventée par de piètres pêcheurs afin de s’épargner le ridicule de rentrer bredouilles.  La pratique étant devenue courante, il leur est ainsi possible de parler au bistrot de prises de belle taille immédiatement relâchées… Ceux qui penseraient cela auraient bien mauvais esprit.

Les chasseurs, qui sont souvent également pêcheurs, auraient du mal à en faire autant : on a beau laisser repartir un pigeon, un canard, un lièvre, un faisan ou un lapin après les avoir tirés, les pauvres  bêtes s’y refusent obstinément au prétexte qu’ils sont truffés de plomb et gravement morts.

Quoi qu’il en soit, la généralisation de cette curieuse attitude pourrait poser problème. Prenons le cas d’un séducteur qui, après avoir tout mis en œuvre pour y parvenir, expliquerait à sa conquête attendant tout émoustillée qu’il la rejoigne au  creux du lit, qu’en fait elle doit retourner chez elle, qu’il s’agissait de sport… On a vu des drames passionnels se produire pour moins que ça.

Dans d’autres domaines en revanche, la technique pourrait satisfaire. Par exemple si le gendarme qui vient de vous contrôler à cent quarante sur une section de route limitée à soixante dix vous annonce qu’il vous laisse partir sans amende ni confiscation du permis et de l’auto parce qu’il trouve  son plaisir dans la simple capture, vous ne vous en plaindrez pas.  De même, le commerçant ou l’industriel  ne serait pas contrarié de voir l’inspecteur du fisc ou de l’URSSAF déchirer son bordereau de redressement et partir en disant qu’il fait ça pour le sport… Le délinquant que le policier vient de serrer serait également soulagé de se voir immédiatement libéré… Mais ne rêvons pas !

Comment ? Dans le dernier cas évoqué la pratique serait déjà courante ?  Vous plaisantez j’espère !

vendredi 3 août 2012

Piéride : la solution ?




J’avais dans un précédent billet  consacré à l’ennemi mortel de mes choux et de mes capucines  signifié ma décision d’en finir avec lui (non contente de ravager le chou, l’infâme boulotte également les feuilles de ces fleurs qui recouvrent un parterre derrière la maison, n’en laissant que les nervures).
J’y annonçais ma décision de me procurer un produit à base de  Bacillus thuringiensis. Homme de parole, c’est ce que je fis. Bacillus thuringiensis est, comme son nom l’indique un bacille. Admis par l’agriculture biologique,  Il a la particularité, après ingestion,  de faire passer au goinfre le goût de s’alimenter et partant sa raison de vivre.  Il suffit de pulvériser sur les feuilles des plantes concernées (dessus et dessous) ledit produit dissout en quantité adéquate dans de l’eau.

J’attendis mardi matin pour me lancer dans l’entreprise. Certains pieds de capucines étant littéralement envahis par ces larves bâfreuses je dirigeai d’abord mes efforts et mes pulvérisations vers ceux-là. La réaction ne se fit pas attendre : dès que les fines gouttelettes les atteignirent, les bestioles se mirent à se dresser et à s’agiter de manière syncopée comme pris d’une soudaine  et irrépressible envie de danser le jerk.  Fallait-il voir là un signe de l’efficacité du traitement ou bien, heureuses de se voir rafraîchies, se lançaient-elle  dans une danse de la pluie afin d’en remercier les dieux ? Ou bien encore, comme font les enfants quand ils s’éclaboussent d’une eau trop froide, s’agitaient-elles comme autant de vers coupés en criant en leur langue inaudible à l’oreille humaine « Ou la la elle est froide ! » ?  Difficile à dire.

Je  repassai dans l’après-midi, histoire de voir ce qu’elles devenaient. Elles avaient l’air plus calme. Très calmes même. Une nouvelle inspection, le lendemain matin me rassura complètement quand à l’efficacité du traitement : les bougresses avaient visiblement passé l’arme à gauche et beaucoup n’était déjà plus que des cadavres séchés par l’ardent soleil du Sud-Manche.

Seulement, il y a un hic. Il semblerait que la pluie lave les feuilles et que l’opération soit par conséquent à renouveler après de fortes précipitations. Or, ici, à la belle saison, il pleut en moyenne plusieurs fois par jour (à la mauvaise aussi).  Il est également déconseillé de pulvériser quand une pluie est attendue dans les heures qui suivent…  Quand trouver une fenêtre météo si favorable en nos vertes collines ?

Le dossier piéride n’est donc pas nécessairement clos…