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jeudi 8 décembre 2016

Une rénovation peut en entraîner une autre !

Une cuisine sans plan de travail peut être comparée à une belle à qui il manque un œil, un repas sans fromage, un gauchiste sans haine, une valise sans poignée ou une victoire sans péril. Et pas à son avantage. C'est ce que je me suis dit en constatant le peu d'espace qu'offrait ma cuisine corrézienne pour qu'on y préparât le moindre plat. Sans compter qu'on y manquait de rangements. Me vint l'idée de palier ces menus défauts par l'installation d'un îlot central. Seulement, un rapide coup d’œil aux prix pratiqués par les bienfaiteurs de l'humanité qui tendent à résoudre au mieux les problèmes que leurs semblables rencontrent quand il s'agit d'aménager l'endroit où se concoctent leurs repas m'amena à penser que j'aurais intérêt à concevoir et réaliser la chose par moi-même.

Ce que je fis. Je trouvai les éléments nécessaires à sa réalisation chez M. Leroy Merlin et voici ce que j'obtins :



Seulement, ces jolis meubles blanc-brillant ne s'accordaient pas avec les placards existants, lesquels réalisés sur mesure dans les années soixante-dix étaient de style « rustique » et en chêne sombre :


La solution était simple : repeindre tout ça en blanc brillant et en changer la quincaillerie afin d'en moderniser l'aspect. Je fis un essai de peinture sur les montants des meubles qui me parut concluant.



Le temps étant venu de revoir ma Normandie (c'est le pays qui ne m'a pas donné le jour), j'emportai avec moi les portes des meubles que je me mis en devoir de poncer, de peindre et d'équiper de nouvelles poignées semblables à celles des meubles de l'îlot :


Je trouvai le résultat si réussi qu'à coté, la cuisine que j'avais aménagée en janvier 2009 me parut insupportablement lugubre aussi, envisageant de la rafraîchir un peu et vu qu'il me restait des poignées décidai-je de faire un test. Du fait de sa blancheur, deux couches suffirent et en moins d'un jour voici ce que j'obtins :


Satisfait du résultat, je décidai donc de rénover l'ensemble. Ce qui aura probablement pour conséquence de souligner le vieillissement des papiers et peintures et la nécessité de remédier à ce triste constat. Me voilà sainement occupé pour quelque temps...

18 commentaires:

  1. Beau boulot, faites attention à vous quand même.

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  2. Il fut un temps où on considérait comme barbares ceux qui osaient ripoliner des meubles en chêne ou en noyer massif ! Mais aujourd'hui que ne ferait-on pas pour que des meubles anciens de bon aloi ressemblassent à des meubles de chez Monsieur Ikea ?

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    1. Cépafo ! Seulement, ces "meubles anciens de bon aloi" ne valent plus un kopeck, il faudrait payer pour s'en défaire. Du coup, en les êignant on leur offre une nouvelle vie, leur évite le feu et les préserve en vue d'éventuelles restaurations au cas où les modes changeraient.

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  3. Un gauchiste sans haine, c'est comme un dahu sans patte : soit cela n'existe pas, soit il lui manque le ou les attributs qui le différencient de son semblable.

    En tous cas, je n'en ai jamais entendu parler.

    Sinon, mes respects pour la qualité de vos travaux. Malevitch n'est qu'un pâle copiste dont l'unique talent aura d'avoir été un peu précoce.

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    1. "[...] aura été la précocité." (Banane !)

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    2. Qui le caractérisent, pas qui le différencient de son semblable -ah, mais je suis vraiment ailleurs, moi, ce soir ; dans quel état j'erre ? Ce sont sans doute les embouteillages socialistes qui me rendent bizarre.

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    3. Remettez vous, cher Al, on voyait bien où vous vouliez en venir.

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  4. Je suis désolé, mais une femme à qui il manque un œil reste parfaitement apte à accomplir ce qu'on attend généralement d'elle : cuisine, ménage, rapide repos du guerrier. Alors qu'un repas sans fromage, ça c'est vraiment inadmissible !

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    1. @ Didier : Vous faites bien de rétablir les hiérarchies !

      @ Fredi : Et seulement Manchot d'adoption.

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  5. Ce feuilleton bricolage me captive.
    J'attends avec impatience la rénovation des toilettes et le choix difficile des couleurs et des matériaux.
    Quant à moi, je vous informe que j'ai repeins la porte du garage en vert cet été.
    Le rendu est réjouissant, je vous recommande cette teinte.

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    1. Hélas, cher (e?) Brindamour, le rafraîchissement des sanitaires n'est pas à l'ordre du jour... Il se peut cependant qu'un jour je pose du carrelage dans ceux du Limousin. Je vous tiendrai au courant...

      Bravo pour votre porte que j'imagine magnifique. Malheureusement ici le blanc est de règle et pour le limousin j'ai opté pour le rouge basque.

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  6. Didier Goux, la demi vérité incarnée: un repas sans fromage inadmissible ? Non. un repas sans roquefort, voilà qui est inadmissible

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  7. Si je puis me permettre, vous auriez pu investir dans des pieds métalliques sous votre îlot central, plus classes je trouve, à moins que vous n'habilliez ceux-là. Pardonnez-moi pour cette remarque, mais il fallait bien que je manifeste mon petit côté haineux..

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    1. Pour ne rien vous cacher, j'ai acheté, à grand frais, des plinthes que je n'ai pas eu le temps de poser. Par rapport à de jolis pieds, ça présente l'avantage de stabiliser le meuble.

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    2. Les jolis pieds sont réglables en hauteur..

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  8. De Ouagadougou, un jeu de mots de Dominique que je ne sais quelle malice internetique empêche de commenter en direct : "Tant que le parquet ne porte pas plinthe ..."

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