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mercredi 15 juin 2016

Philosophons un peu

Les sujets des épreuves de philosophie du baccalauréat 2016 nous ont été révélés. Comme toujours, ils posent les question que tout honnête homme du XXIe siècle ne manque de se poser, surtout les lendemains de fête. S'interroger, c'est bien, répondre c'est encore plus bien. Je vais donc traiter, de manière succincte (car avec l'âge vient le goût de la concision), l'ensemble de ces sujets, n'excluant de ma réflexion que les commentaires de texte car l'exercice suppose leur lecture et celle-ci me fatigue.


Nos convictions morales sont-elles fondées sur l'expérience ?

Pas forcément.

Le désir est-il par nature illimité ?

Non, avec l'âge, il tend bougrement à s'émousser.

Savons-nous toujours ce que nous désirons ?

Non, surtout quand le menu du resto chinois est mal traduit.

Pourquoi avons-nous intérêt à étudier l'Histoire ?

Parce qu'avec la note qu'on va se ramasser en philo, ça s'impose.

Travailler moins, est-ce vivre mieux ?

Tout dépend du niveau de flemmardise de l'intéressé.

Faut-il démontrer pour savoir ?

En fait, c'est tout le contraire ! Un gars qui vous ferait une démonstration d'appareil sans savoir comment il fonctionne aurait plus l'air d'un con que d'un archevêque.

Pour être juste, suffit-il d'obéir aux lois ?

Non, car un pantalon peut ne pas être juste tout en étant parfaitement légal.

Pouvons-nous toujours justifier nos croyances ?

Non.

11 commentaires:

  1. Ce sont les mouvements de l'âme et du corps sur la glande spinéale qui permettent de fonder les convictions morales.

    La nature limite nos désirs.

    Mais pourquoi ne désirer que des savons ?

    Rémunérer les cours d'Histoire, quelle bonne idée !

    Faut-il savoir démontrer ? C'est à démontrer !

    Pour être juste il suffit d'obéir aux lois injustes.

    Les croyances ? Comment justifier de ce dont on n'a jamais entendu parler ?

    J'ai combien ? La dernière fois en 1957, j'ai eu : 1 1/2 Grotesque. Puéril. Et deuxième correction : 3 Faible !

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    1. Moi, je vous mettrai 19,5 sur 20. De deux choses l'une : soit vous avez énormément progressé ces 59 dernières années, soit vous avez à l'époque été victime d'une injustice.

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    2. Une injustice crasse, soyez-en sûr. Mais c'est vrai que depuis j'ai fait des progrès. Par exemple je sais très exactement où j'ai perdu mon demi-point ! Pour répondre correctement à la question, j'aurais dû dire : Pourquoi ne désirer TOUJOURS que des savons ? Vous n'imaginez pas comme je m'en veux, moi qui aurais tant aimé vous éblouir, pour une fois !

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    3. Exact. Il n'empêche que malgré ce petit oubli, somme toute très pardonnable, vous m'avez ébloui.

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  2. n'ayant pas pu aller plus loin que le bon vieux certificat d''études, je m’aperçoit avec bonheur que j'ai évité de me prendre la tête à l'époque, avec le recul, ce fût une chance !

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    1. Tenter de répondre aux questions que personne ne se pose est un délice français.

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  3. Au sujet de l'histoire, je croyais que cette dernier avait commencé avec l'élection de notre guide François Hollande,phare du monde, créateur du ciel et de la terre, cadeau de Dieu fait à la France.

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    1. Il est vrai qu'avant l'avènement de notre bon François, on ne peut parler que de préhistoire.

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    2. Le mieux serait de n'en pas parler du tout !
      C. Monge

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  4. Plan de la dissert':
    Intro: Bonne question
    1) P'têt' ben qu'oui,
    2) P'têt ben qu'non
    Conclusion: Faut voir

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    1. Belle synthèse. L'exercice m'a toujours paru pénible et sans grand intérêt.

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