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jeudi 3 novembre 2011

La vérité sur l'affaire "Charia Hebdo"


Ne vous laissez pas influencer par les médias qui donnent des versions abracadabrantesques du fait divers. Il est temps de rétablir l'évidente vérité sur l'affaire "Charia Hebdo"

Résumons les faits : les révolutions du "printemps arabe" accouchent à la surprise générale de résultats qui ne sont pas totalement conformes aux attentes claironnées. Les tunisiens de France auraient même placé en tête le parti Ennadha ! Pas bête, la direction de Charlie Hebdo, qui a toujours soutenu l'immigration, réalise immédiatement l'intérêt qu'elle aurait à accompagner ce mouvement. Ni une, ni deux, elle s'empresse de s'assurer de la coopération de Mahomet, le bombarde rédacteur en chef et change son titre pour "Charia Hebdo". Certains crieront à l'opportunisme. D'autres mettront en doute la possibilité pour quelqu'un réputé mort depuis plus de 14 siècles de diriger un hebdomadaire. Gens de peu de foi ! Allahou akbar, oui ou merde ? Bref, l'affaire est bien ficelée et ça devrait rapporter moult picaillons...

Seulement, avoir une bonne idée ne suffit pas. Il faut la faire connaître. Un attentat, voilà une chose qu'elle serait bonne ! Attentat on organise donc. La nuit même de la parution du premier numéro de Charia Hebdo, les locaux de l'hebdomadaire brûlent. Peut-on rêver plus médiatique ? Il n'est plus question que de ça. Du coup, les ventes s'envolent. Le tour est joué. Un sans faute !

Il sera toujours temps d'attribuer l'origine de l'attentat aux islamistes avides de pub, aux fondamentalistes catholiques jaloux, aux gauchistes athées, à la droite islamophobe,  ou à tout autre montage complotiste sophistiqué....

Les plus observateurs d'entre vous n'auront pas manqué de noter qu'hier, par nos rues, nombre de barbus de type méditerranéen riaient à gorge déployée en lisant Charia Hebdo. Rien d'étonnant à cela : à part quelques masochistes invétérés, rares sont ceux qui courraient le risque de se prendre cent coups de fouet pour manque d'hilarité.

6 commentaires:

  1. Je l'ai pas acheté ce tas de papiers dénommé journal, pas de ma faute mais les barbus s'étaient déjà jetés dessus,les r.. non les c.... mince trouvé moi un anima qui n'est pas une connotation péjorative envers nos amis musulmans.

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  2. Exellent, enfin la vérité éclate, il faut que cela soit su,donc je twitte !

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  3. Je ne sais pas si ce sont les barbus qui ont vidé les kiosques de ce torchons plutôt que de vider les chiottes de leurs étrons. Je soupçonne quand même que ce Charliethon pour sauver la liberté d'expression a été majoritairement le fait d'homofestivus boboïdes dans un geste de solidarité citoyenne. Comme je le dis chez moi, je pense que ce ne sont pas ses fidèles qui ont renfloué Charpie Hebdo mais Allah himself le miséricordieux !

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  4. C'est plutôt rassurant !
    Vous faites dans l'originalité, c'est bon, ça coco !
    De l'originalité avant toute chose.
    Plutôt un bon coup de pub qu'un vilain attentat anti-presse dans notre beau pays de France.
    On respire un grand coup !

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  5. A Tous : L'idée de ce billet m'est venue ce matin en me demandant si, par hasard, il ne se serait pas trouvé des musulmans pas très futés qui auraient cru sérieusement que Mahomet était devenu rédac chef de CH. J'en ai fait un statut FB et une idée poussant l'autre...

    @ Grandpas : vous avez dû rater un grand moment de journalisme !

    @ Corto : Merci de votre enthousiasme.

    @ Plouc : J'admets volontiers que votre intéressant et instructif billet risque d'être plus proche de la vérité que le mien. Mais au fond, ça revient au même : dans les deux cas, c'est Allah le sauveur.

    @ Carine, comme l'explique très bien le Plouc, l'attentat ne vient que renforcer ce qui était à l'origine un coup de pub. Alors, pendant qu'on est partis à rigoler... Cela ne change rien toutefois au fait qu'il est urgent de combattre l'établissement d'une société multiculturelle. Il faudra que j'en parle un jour, sérieusement peut-être.

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  6. @ Jacques-Etienne,

    Un grand moment de journalisme, non puisque en venant ici, j'apprends pleine de vérités.

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