..Toi qui entres ici, abandonne tout espoir de trouver un contenu sérieux. Ici, on dérise, on batifole, on plaisante, on ricane.

vendredi 19 septembre 2014

Tradition ?



J’ai, d’une oreille distraite et de façon intermittente plus ou moins suivi la conférence de presse de M. Hollande. Une chose m’a frappée : à un moment, le président s’est mis à parler de l’histoire et de la tradition françaises. Entendre le représentant le plus éminent d’un parti (oui, je sais, il est théoriquement président de tous les Français, mais avec 13% de soutien, cette fiction devient de moins en moins crédible) qui, à moins que je ne m’abuse, me semble ennemi de tout ce qui peut rappeler les traditions et l’histoire séculaires de notre pays s’en dire le défenseur m’a laissé pantois. Il a continué, pour donner un exemple de son inscription dans le respect de nos principes nationaux, par rappeler le sacrifice des troupes coloniales lors des derniers conflits mondiaux et réaffirmer la légitimité ainsi acquise par leurs descendants  à s’intégrer à notre communauté nationale. Raisonnement qui me paraît spécieux car une participation plus ou moins volontaire d’ancêtres à la libération d’un territoire ne constitue aucunement  un titre suffisant pour appartenir à une quelconque nation. En ce cas, Anglais, Américains, Canadiens, Australiens, Polonais, Tchécoslovaques, Grecs et Norvégiens auraient également ce privilège suite à leur participation au débarquement de Normandie. En fait, les deux questions ne sont aucunement liées : c’est le droit du sol et lui seul qui offre la nationalité française aux enfants d’étrangers nés en France. Des enfants d’Allemands ayant combattu la France et nés sur son sol ont le même droit à devenir Français.

Le problème est que lorsque M. Hollande parle de tradition et d’histoire, il n’en retient qu’une partie largement fantasmée. Pour lui, la France n’a de traditions que celles des droits de l’homme, du « progrès » et de l’ « ouverture sur l’autre » et son histoire ne commence qu’en 1789, et encore en en effaçant les périodes ne s’inscrivant pas dans le droit fil de la « Grande Révolution » (et en se couvrant la tête de cendres au souvenir de politiques pourtant républicaines comme fut la colonisation). Si on ne retient que les trois éléments de tradition précédemment cités, la porte est ouverte à toutes les entreprises de destruction de ce qui a construit notre identité nationale (excusez l’obscénité du terme) française. Une « tradition de progrès » autorise à mettre cul par-dessus tête tout ce qui a pu être patiemment mis en place afin de donner une certaine unité à la nation. Que s’y établissent le communautarisme, le multiculturalisme ne pose pas problème : le pays n’est qu’un territoire. Curieusement, ce territoire qui n’est en sa majeure partie que le résultat d’une multiséculaire politique de conquêtes et d’annexions menée avec des hauts et des bas par nos rois, s’inscrirait selon notre chef d’État, dans des frontières intangibles. C’est du moins ce qu’on peut en conclure quand ce dernier a décrit les tendances sécessionnistes de certains comme un danger menaçant l’Europe (qu’on peut le soupçonner de vouloir supranationale).

En résumé, pour M. Hollande (en admettant qu’il soit cohérent) la France n’est qu’un territoire aux frontières immuables, ne pouvant survivre que dans le cadre de l’Union Européenne et où la « tradition de progrès et d’ouverture à l’autre»  permettrait de remettre en question tout ce qu’elle a hérité de sa longue histoire et d’accueillir sans nécessairement les assimiler ceux  qui désireraient s’y  installer. Pas grand-chose, en somme…

Je ne suis pas certain de m’inscrire dans ce qu’il nomme « tradition ». J’en ai même une tout autre conception…

jeudi 18 septembre 2014

Des « petites phrases »



Un nouveau scandale secoue notre république : un certain M. Macron, ministre de l’économie de son état,  aurait osé prononcer, parlant de la société GAD,  la phrase suivante : « Il y a dans cette société une majorité de femmes et il y en a qui sont pour beaucoup illettrées.» Passons sur la forme qui n’est pas des plus correctes : au lieu de « et il y en a qui sont pour beaucoup illettrées » il eût mieux fait de dire « dont beaucoup  sont illettrées » mais on lui demande d’être meilleur économiste que rhétoricien, non ?  Et évidemment de droite comme de gauche, tout le monde de crier « Haro sur le ministre ! ».  Rendez-vous compte : un soi-disant socialiste qui traite les ouvrières d’illettrées ! On aura tout vu ! Quelle morgue ! Quel irrespect !

Les eût-il qualifiées de grosses pouffiasses ou de tueuses en série qu’on eût pu parler d’injure (et accessoirement de calomnie) mais que je sache, être taxé d’illettrisme évoque certes un handicap mais ne constitue pas nécessairement une insulte. Il se peut qu’il ne s’agisse que d’un constat. Toute recherche sur Google avec les mots « Illettrisme GAD » vous mène à des articles où est signalé qu’il existe parmi le personnel de cette entreprise d’abattage un taux élevé d’illettrisme : 20 %. Ce n’est pas rien si l’INSEE estime le taux moyen chez les 16-60 ans à 9,5%.  Et quoi d’étonnant à cela si on tient compte de ce que ce taux est bien supérieur en milieu rural (Il dépasserait les 20%) et du fait que, quoi qu’on en dise, il est moins nécessaire de maîtriser l’écrit pour travailler dans un abattoir que pour devenir professeur de Lettres ou critique littéraire.

Le pire, dans cette histoire, c’est que l’on a retiré la phrase, voire le mot, de son contexte. M. Macron prenait les ouvrières illettrées de GAD  comme un simple exemple de personnes qui bénéficieraient d’une réforme du permis de conduire qui en abaisserait le coût et en réduirait les délais. Mais en un temps où la dénonciation des « petites phrases » et autres « dérapages »  constitue l’alpha et l’oméga de l’argumentation politique comment s’étonner  de ce « scandale » ? 

Je ne viens pas ici défendre un ministre socialiste dont la récente nomination interdit qu’on puisse porter un quelconque jugement sur son action et ses éventuels résultats. Je déplore simplement l’habitude qu’ont prise les media de monter en épingle de soi-disant écarts de langage en ignorant volontairement le contexte dans lequel ils ont été prononcés et qui font l’âne pour avoir du buzz. Ce que je déplore encore plus, c’est que tant de gens leur emboitent le pas. Il faut dire que scandaliser sur un mot est plus aisé qu’argumenter et qu’il est plus facile de se souvenir d’une phrase ou d’un mot que d’un raisonnement logique. Le pouvoir de nuire en est décuplé. Tel mot, telle phrase, restent durablement attachés à telle ou telle personne.

Les socialistes ont largement utilisé cette technique pour discréditer leurs adversaires. Ils ne peuvent donc pas s’étonner qu’elle soit aujourd’hui utilisée contre eux. Mais quand le berger répond à la bergère de la même désolante manière, on ne peut que déplorer la vulgarité de l’un comme de l’autre.

Dernière Minute : M. Edwy Plenel, qui décidément ne saurait en rater une, a déclaré ce matin sur la RSC™, alors qu’il était venu causer dans le poste de son dernier opus Pour les musulmans, a cru voir dans la phrase du ministre une attaque de la soi-disant élite contre les Bretons, « premiers immigrés de l’intérieur ». En tant que fils d’immigrés de l’intérieur et petit-fils de paysans illettrés et sans terre, je me demande si ce monsieur est vraiment stupide ou s’il fait semblant. Quel que soit le cas, on ne peut qu’être frappé par l’excellence du niveau atteint.

mercredi 17 septembre 2014

L’amour n’est plus dans le pré…



…et c’est bien dommage !  Car l’interruption de cette émission de M6 me pose question : Qu’est-ce que je vais faire le lundi soir quand il n’y a rien d’intéressant à regarder ? Je pourrais bien sûr m’adonner aux joies de la lecture mais ces derniers temps les livres que je tente de lire ou de relire me tombent des mains tant ils m’ennuient. Dans le meilleur des cas, j’arrive à en lire quelques pages chaque jour avant de tomber de sommeil et finalement de les abandonner définitivement.

Pour ceux qui débarqueraient de la planète Mars après un séjour d’une décennie, je préciserai qu’il s’agit d’une émission de téléréalité où des agriculteurs (et trices) viennent chercher l’âme sœur. Au début de l’année on propose aux téléspectateurs (et trices) un portrait des candidats à la passion. Ceux qui ressentent, suite à cette diffusion, le désir irrépressible de les rencontrer leur écrivent une missive, de préférence enflammée. Les agriculteurs (ou trices) lisent leur courrier et sélectionnent les prétendants (ou dantes) qui leur plaisent le plus et les invitent à un speed-dating  suite auquel ils choisissent leurs deux préférés (ou rées) qui viennent à la ferme pour un séjour d’une semaine afin de se mieux connaître. Suit un choix entre les deux personnes concernées (au cas où, bien entendu, aucune n’est déjà partie) et si celle (ou celui) qui est choisi en est d’accord, le paysan (ou la sanne) vont en ville découvrir l’ « univers » de leur chéri (ou rie). S’ils continuent de s’entendre comme cul et chemise, ils partent pour un week-end de rêve à Romorantin, Châteauroux, Hénin-Beaumont ou tout autre endroit également fascinant. La saison se termine par un bilan où tous les participants se retrouvent pour faire le point sur ce que leur a apporté leur participation. Certains arrivent en compagnie de celle (ou celui) qui avait fait l’objet de leur choix, d’autres avec un (ou une) autre, certains arrivent brocouilles comme chasseur en Bouchonnois. Ils ont commencé une vie commune, des projets de mariage, ressenti de bien amères déceptions mais sont quand même assez contents de leur coup vu qu’ils sont tous devenus copains comme cochons.

Bien entendu, tout cela est entièrement bidonné. Il s’agit d’un show et, comme disait Béart, « dans le spectacle, y’a pas de miracles ». On sélectionne les agriculteurs comme pour n’importe quel panel : il faut un (ou à la rigueur deux) beaux gosses, une fille du genre pas facile à traire, un gros bouseux au cœur gros comme ça, un rigolo (ou une lotte) etc.… Suivant la catégorie à laquelle on appartient, le volume du courrier varie énormément (curieusement, le beau gosse en reçoit généralement plus que le gros plouc, quelque soit son hypertrophie cardiaque). Les motivations profondes des candidats (et dates) à l’amour rural varient. Certains semblent surtout être là histoire de passer à la télé tandis que d’autres paraissent (pourquoi pas ?) sincères. Plus on a de courrier, plus on peut sélectionner de prétendants (ou dantes) au speed-dating. Ainsi, le beau gosse de service voit-il arriver des cohortes de jeunes femmes canons tandis que son gros péquenaud de collègue a bien du mal à en faire venir deux. On se demande d’ailleurs ce qui se passerait si un candidat (ou une date) ne recevait aucun courrier : louerait-on des prétendants ? Tenterait-on de convaincre, faute de mieux, une prétendante du beau gosse  de revoir ses ambitions à la baisse ? La présentatrice annoncerait-elle à Marcel que, faute de combattantes l’aventure s’arrête là ?  Ils font leur cuisine comme ils veulent…

Ensuite, il s’agit d’un montage où on nous montre ce que l’on veut. Je suppose qu’au cours des diverses étapes de l’ « aventure » on ne filme pas tout et que de ce qui est filmé on ne conserve que ce qui est susceptible de plaire aux téléspectateurs (scène tendre, franche engueulade, moments de tensions, etc.). Du coup, certains (ou taines) apparaissent plus abrutis que nature, extrêmement sympathique (et on comprend mal pourquoi plutôt que de fondre à la perspective de folâtreries rurales leurs prétendants (ou dantes) les envoient paître).  De même certains revirements sont curieux : le prétendant (ou la dante) énamouré comme chien en rut ne donne aucune suite ou file à l’anglaise sans qu’on comprenne bien pourquoi. Ce qui est bien troublant…

Mais me direz-vous, si vous considérez que tout cela est bidonné et pas très cohérent, pourquoi perdez-vous votre temps à regarder cette ânerie ? Eh bien, parce qu’il n’y a aucune raison pour que je n’exerce pas mes droits imprescriptible à regarder  de la daube et aux passe-temps futiles. Parce que c’est quand même pas trop mal ficelé, qu’on maintient un certain suspens,  et qu’en plus de « quelque chose de Tennessee » j’ai en moi un peu reste de midinette que d’éventuelles belles histoires peut émouvoir. Et aussi parce que le lundi soir ça m’évite les dilemmes.

mardi 16 septembre 2014

Incroyables excès !



Peu de gens le savent (j’ai réussi à échapper aux paparazzis !) mais en plus de la célébrissime Daimler, je suis l’heureux et fier propriétaire d’un magnifique break  Ford Focus nommé Bôbrèque II, roi des Bôbrèques (il a succédé à Bôbrèque, premier roi des Bôbrèques, un break Ford Escort qui me servit avec zèle et fidélité des années durant). Né en 2002, B II se montre d’une fiabilité exemplaire si ce n’est que son compteur de vitesse a, depuis les quatre années  qu’il est à mon service, toujours eu une légère tendance à poser des problèmes : il lui arrive de brusquement tomber à zéro. Ça ne dure que de quelques secondes à quelques minutes, mais c’est toujours ennuyeux car vue la manie qui a pris ces dernières années, pour notre bien, nos chères autorités de placer des radars un peu partout et de préférence là où rouler un peu vite ne pose aucun problème, être ignorant de la vitesse à laquelle on circule peut être coûteux en argent comme en points. Surtout que votre serviteur, quand ses pensées sont absorbées par les grands problèmes de ce monde (voracité de la piéride, fourberie de l’Islandais ou du Mongol, problèmes de cœurs de ses lectrices, etc.), tend à confier la conduite de son véhicule à un pilote automatique situé dans des zones reculées de son cerveau, lequel a le pied un peu lourd sur l’accélérateur, ce qui l’a parfois amené à des excès de vitesse qui, s’ils avaient eu des témoins malveillants, lui eussent valu un retrait de permis immédiat.

Il est particulièrement délicat de remédier à ces pannes très intermittentes (elles peuvent s’espacer de plusieurs mois) car la seule approche d’un garage  les fait  immédiatement disparaître. De plus, il est facile de palier ses effets : le compte-tours fonctionnant parfaitement, je sais qu’à 2000 tours, en 3e je roule à 50, en 4e à 70 et en 5e à 90 km/h. Je m’en accommodais donc… Jusqu’à ce que vendredi dernier le compteur se mit à donner à ses facéties ordinaires une dimension nouvelle : non seulement il tombait à 0 mais ensuite l’aiguille se mettait brusquement à passer de l’autre côté du cadran pour indiquer l’improbable vitesse de 220 km/h avant de retomber à zéro et que toute indication de distance parcourue (partielle comme totale) cessât de s’afficher digitalement. De même un Voyant Orange Non Identifié (VONI) s’alluma. Je crus prudent de m’arrêter afin de vérifier s’il annonçait la prochaine désintégration  du véhicule ou une simple usure anormale de la glafougnette de girovagation, problème d’autant moins grave qu’une telle pièce a le défaut capital de ne pas exister. La consultation du manuel m’apprit qu’il s’agissait du voyant de moteur, qu’au cas où il demeurerait allumé lorsque ce dernier tourne il serait bon de rendre une visite au concessionnaire du coin et qu’au cas où il se mettrait à clignoter la prudence conseillerait qu’on se rendît fissa-fissa chez M. Ford. Vu qu’il ne clignotait pas plus que la proverbiale courbe ne s’inverse, je poursuivis ma route.

Il n’empêche que voir que, selon l’instrument de bord, je parcours les routes sinueuses du bocage à 220 à l’heure a un côté amusant. Toutefois, mon mépris des voyants et des bruits intempestifs m’ayant plusieurs fois amené à me retrouver sur le bord de la route ou de l’autoroute auprès d’un véhicule au moteur fumant, j’ai pris la sage décision de convenir d’un  rendez-vous avec le bon garagiste afin qu’un diagnostique soit établi avec le faible espoir qu’il trouve une origine à ces petits maux.  Il faut croire que vieillir me rend bien frileux…

dimanche 14 septembre 2014

Papillon de nuit…



Hier soir par hasard, je suis tombé sur un documentaire de la chaine Arte (oui, c’était moi leur téléspectateur) consacré à Amy Winehouse. On y retraçait sa courte vie faite de succès mondiaux et de petits scandales. Sa mort, suite à une overdose d’alcool lui avait fait rejoindre le Club des 27 regroupant des artistes influents du rock ou du blues morts à 27 ans comme Brian Jones, Jimi Hendrix, Janis Joplin ,Jim Morrison et Kurt Cobain, pour ne citer que les plus connus. Drogue, alcool, accident divers emportèrent ces jeunes gens vers un monde qu’on peut espérer meilleur pour eux.

Les témoignages de proches, l’interview qui ponctuait les chansons du concert qui suivit le documentaire, le look de la jeune femme, sa curieuse manière de s’exprimer  (en plus d’un fort accent londonien), tout concourait à créer une impression de mal être intense. L’image du papillon de nuit s’imposa à mon esprit : comme ces lépidoptères stupides qui viennent se brûler à la flamme d’une lampe à pétrole, la gloire médiatique attire irrésistiblement des gens qui ne sont pas armé pour la vivre. D’ailleurs qui l’est ? Il se trouve que par d’heureux concours de circonstance ou aidés par une forte constitution, bien des rockers dépassent allègrement le cap des vingt-sept ans. Certains même, après une vie d’excès en tous genres, continuent avec succès leur carrière à un âge canonique. Ça a un côté pathétique, mais ça ne semble pas gêner leurs fans. Amy n’a pas eu leur « chance »…

La jeunesse  est souvent un cap délicat à passer. Quand vient s’y ajouter la starisation, ça n’arrange rien. Capricieuse, de tempérament violent, dépressive, Amy se trouva portée au fait de la gloire médiatique à vingt-trois ans avec son fameux Rehab (No, no, no) où elle déclarait son refus de suivre une cure de désintoxication. Ça se vendit à des millions d’exemplaires à travers le monde. Succès à double tranchant vu qu’ensuite elle se verra traquée par les paparazzis toujours avides d’images-chocs d’une star à la dérive. Qu’on déraille, qu’on se laisse aller, relève du mal être,  mais pour le commun des mortels ça ne porte pas forcément à conséquence. Tandis que lorsque vos ivresses, vos prises de drogue, vos disputes conjugales, vos hospitalisations, l’annulation de vos concerts font la une d’une presse avide de sensation, ça se corse.

Quand on voit l’engouement que suscitent les émissions de télé où s’affrontent des candidats à la staritude (que ce soit dans la chanson, la danse ou la cuisine), ils semblent pourtant nombreux les papillons attirés par les feux de la rampe. Ne pourrait-on pas envisager qu’en cas de réussite, ces vedettes se voient accompagnés comme le sont les gros gagnants du Loto ?  Car après tout, faire un tube s’apparente financièrement à toucher le gros lot avec en bonus la « gloire ». Si on n’y est pas préparé (et comment le serait-on ?), si on est fragile, plus que d’une bénédiction, ça peut s’avérer une source de malheurs divers…