J’avais annoncé le 21 avril dernier mon intention de creuser
dans le potager de larges allées afin d’en limiter la surface labourable et d’y
mieux circuler aux manches (elle n’a pas de volant) de ma brouette. Et depuis :
rien ! Les plus sceptiques de mes lecteurs en auront
conclu que je n’avais pas donné suite à ce projet pharaonique autant qu’herculéen.
Ils avaient tort. Les grandes œuvres se bâtissent dans le silence de l’effort.
Dès que le temps me l’a permis, je m’y suis mis. Le bon entrepreneur qui
empierra allée d’entrée et parking m’avait conseillé de garnir lesdites allées de
sable, jugeant que les empierrer ne serait pas une solution. Seulement, l’idée ne me plaisait qu’à moitié :
il eût fallu que je commandasse X camions de sable, pour un résultat discutable.
Aussi, quand on me suggéra de les semer de gazon, j’adoptai l’idée. J’ai, en début de semaine, terminé de creuser et de semer l’allée
principale : une longueur de 17 m sur une largeur d’un mètre à désherber,
creuser, labourer, passer au croc, ratisser, ensemencer et depuis arroser
chaque soir pour faciliter la germination du gazon. Ça ne paraît rien, mais ça
ne se fait pas en cinq minutes… En fait, durant plus d’une semaine j’y ai
chaque jour consacré plusieurs heures. Avec pour conséquence un dos en compote
(d’où le titre !). Mais on n’a rien sans rien… Voilà le travail :
Les autres allées
sont bien plus avancées. Un gazon mêlé de mauvaises herbes s’y est développé
qui me permettra, la pluie revenue de ne pas trop ramener de boue collée à mes
sabots. De plus, la terre enlevée lors du creusement ayant été répartie sur les
plates-bandes, celles-ci s’en trouvent rehaussées ce qui d’un point de vue
esthétique me satisfait.
MP à Catherine : Tu pourras constater en haut à gauche
la place que prend un seul pied d’artichaut de 6 ans d'âge.