Cet article sera le dernier ouvert aux
commentaires. Je m’en excuse auprès de ceux qui, depuis parfois de
nombreuses années sont fidèlement venus y déposer les leurs en
toute amitié. Quelques mots d’encouragement, sont toujours les
bienvenus même s’il arrive que parfois je me sente un peu gêné
par des compliments qui me semblent dépasser de loin mon mérite.
Il
me semble utile de rappeler les raisons qui m’ont poussé à créer,
il y a un plus de 11 ans, ce blog. Depuis bientôt une vingtaine
d’années, que ce soit sur divers forums ou sur des blogs, j’avais
pris l’habitude d’intervenir. Et puis un jour, un blogueur de
gauche m’a signalé que la contradiction que je lui apportais lui
paraissait malséante, qu’il ne tenait pas un forum mais que, pour
lui, bloguer n’était qu’un passe-temps lui permettant d’exprimer
ses vues sur le monde dans un climat bon enfant que le troll que
j’étais venait désagréablement perturber. Ô qu’en termes
galants ces choses là sont mises ! En fait, ses mots furent,
disons, plus musclés. Pour être exact, il m’envoya carrément
chier. J’entendis cependant son conseil : si j’avais envie
de m’exprimer, je n’avais qu’à créer mon propre blog. C’est
ce que je fis le 11 septembre 2011.
Je
continuai cependant à commenter chez d’autres. Il m’arriva même
de troller chez une blogueuse auto-proclamée « spartakiste »
dont les inepties, les maladresses syntaxiques comme orthographiques
et la prétention en matière de linguistique ou de philosophie
étaient à se tordre. C’était il y a dix ans et ça ne dura pas.
Au fil des ans, mes commentaires sur les blogs se sont , comme ces
derniers d’ailleurs, raréfiés et ce n’est plus
qu’exceptionnellement que j’en produis et jamais pour insulter ou
moquer l’auteur du billet. Et cela pour une raison très simple :
les gens qui produisent des articles dont le contenu m’ennuie et/ou
me paraît stupide, je ne les lis pas. Quant à ceux auxquels je
trouve de l’intérêt je me contente généralement de les savourer
en silence.
Or,
il se trouve que depuis belle lurette, voire plus, certains
personnages dont le psychisme me paraît gravement perturbé, croient
utile de venir, avec une constance qui étonnerait chez toute
personne normale, me répéter à quel point mes écrits leur
paraissent totalement dépourvus d’intérêt. C’est comme si,
suite à un maraboutage, ils se trouvaient contraints de les lire et
d’exprimer le mal-être qu’ils en retirent. Curieuse
malédiction ! De plus, sous d’improbables pseudos, ils le
font dans un langage qui va de l’abscons (comme la lune) à
l’incompréhensible.
Et
cela m’ennuie, un peu comme m’ennuierait un voisin dont
l’humour sophistiqué consisterait à venir régulièrement faire chier son
chien sur mon paillasson. Il n’y a là rien de grave, me direz
vous. Ça fait partie des petits désagréments de la vie. Certes,
mais si j’écris, c’est que j’y trouve plaisir et non pour être
en butte aux douteuses plaisanteries de tristes malades dont
l’acharnement ne saurait être découragé par la censure,
l’indifférence ou l’ironie.
Modérer
les commentaires ne servirait qu’à éviter leurs pollutions
visuelles aux autres lecteurs. Je me verrais toujours contraint de
les lire avant de les supprimer avec tout le agacement que je
continuerais d’en ressentir. Une seule solution me semble
s’imposer : leur fermeture définitive. Je ne le fais pas de
gaîté de cœur. J’aurais aimé que ce blog fût un lieu de
liberté.
Alors,
les petits gars, je vous laisse une dernière occasion de répandre
vos merdicules commentatrices. Allez y ! Surpassez vous (ça va
être difficile !) !
Aux
autres, je voudrais exprimer ma reconnaissance pour les liens
d’amitié virtuelle que nous avons pu tisser au fil des années.